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Conférence de presse du 29 août 2022 tenue par le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Zhao Lijian

2022-08-29 23:55

Shenzhen TV : La dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) s’est clôturée la semaine dernière au siège des Nations Unies à New York, mais les États parties ne sont pas parvenus à un consensus sur le document final. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La dixième Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) s’est tenue au siège des Nations Unies du 1er au 26 août. La Conférence s’est tenue dans un contexte de détérioration continue de l’environnement stratégique mondial en matière de sécurité et de graves défis pour le système international de désarmement et de non-prolifération nucléaires. Les parties participantes ont tenu des discussions complètes et approfondies sur les trois piliers du Traité, à savoir le désarmement nucléaire, la non-prolifération nucléaire et les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire, et ont travaillé activement pour parvenir à un document final. La Chine regrette que la Conférence ait été clôturée sans parvenir à un accord sur le document final. Cela prouve une fois de plus que le mécanisme du Traité ne fonctionne pas dans le vide. La Chine estime que le fait que la Conférence n’est pas parvenue à un document final ne signifie pas que la Conférence soit un échec. L’échange et la confrontation d’idées, de positions et de préoccupations entre les parties au cours de la Conférence ont une signification importante pour comprendre les changements complexes et profonds de la situation internationale actuelle et explorer conjointement les moyens de relever les graves défis auxquels est confronté le système international de non-prolifération. 

Au cours de la Conférence, la délégation chinoise a adhéré au nouveau concept de sécurité, à savoir une sécurité commune, globale, coopérative et durable, a participé à divers travail de fond de manière positive et constructive, a affirmé hautement le statut et le rôle du Traité, a préconisé un avancement global et équilibré des trois piliers du Traité et a proposé un nouveau positionnement du Traité au service de la paix et du développement. La Chine a souligné que la stratégie et la politique nucléaires chinoises sont les plus stables, les plus continues et les plus responsables parmi les cinq États dotés d’armes nucléaires. La Chine s’engage activement à promouvoir le processus international de contrôle des armes nucléaires et préservera aussi résolument ses intérêts légitimes en matière de sécurité nationale. La Chine soutient fermement le système international de non-prolifération nucléaire et s’oppose clairement à la pratique abusive consistant à faire passer les intérêts géopolitiques avant la non-prolifération nucléaire. La Chine fait progresser activement la coopération internationale dans le domaine des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

La Conférence d’examen du Traité s’est clôturée, mais les efforts visant à défendre les objectifs et les buts du Traité ne devraient pas cesser. La Chine adhérera à la voie du développement pacifique, continuera d’être guidée par l’initiative pour la Sécurité mondiale et l’initiative pour le Développement mondial mises en avant par le président Xi Jinping, s’acquittera fidèlement des obligations qui lui incombent en vertu du Traité, maintiendra l’équilibre et la stabilité stratégiques mondiaux, préservera le système international de non-prolifération nucléaire et soutiendra la cause des utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire dans les pays en développement. Nous sommes prêts à collaborer avec toutes les parties pour renforcer sans cesse l’universalité, l’autorité et l’efficacité du Traité, ajouter plus de stabilité et de certitude à cette époque turbulente et changeante, et apporter de nouvelles contributions à la promotion de la paix, de la sécurité et du développement dans le monde.

China News Service : Nous avons pris note des récentes révélations concernant des Taïwanais retenus en captivité et battus au Cambodge après avoir été attirés dans ce pays par des escroqueries au travail. Cette affaire a suscité une grande attention de la part des nombreux milieux sociaux. L’ambassade de Chine au Cambodge offre-t-elle une protection consulaire à ses compatriotes taïwanais ? Que fait-elle précisément ? 

Zhao Lijian : Le gouvernement chinois attache une grande importance à la sécurité et aux droits et intérêts légitimes des citoyens chinois à l’étranger, y compris ceux de nos compatriotes à Taïwan, et fait de son mieux pour les sauvegarder. L’ambassade de Chine au Cambodge est en étroite communication avec le gouvernement cambodgien et s’engage activement à rechercher et à secourir les personnes concernées. À présent, l’ambassade a reçu des informations de plus de 20 compatriotes taïwanais cherchant de l’aide, et a aidé la partie cambodgienne à secourir certains d’entre eux avec succès. Nous continuerons à suivre de près le traitement de cette affaire. Les compatriotes taïwanais et leurs familles dans les difficultés pourraient contacter l’ambassade de Chine au Cambodge pour obtenir de l’aide.

Dans le même temps, nous rappelons une fois de plus aux citoyens chinois de se méfier des fausses informations de recrutement sur Internet en dehors de la Chine, de respecter strictement la loi, d’assurer la sécurité personnelle et de signaler en temps voulu les informations relatives à la fraude et aux jeux d’argent. En cas d’urgence, veuillez vous adresser à la police locale et contacter l’ambassade ou le consulat de Chine locaux. 

Bloomberg : Tout d’abord, quel est le commentaire de la Chine sur les prochains lancements de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) et l’avertissement du ministère américain de la Défense dans un récent rapport selon lequel la Chine a des ambitions hégémoniques dans le domaine spatial ? Deuxièmement, les États-Unis ont réussi à promouvoir la signature de l’accord Artemis, un accord préconisé par les États-Unis visant à établir des règles pour les activités spatiales telles que l’exploration lunaire. Quelle est la position de la Chine à ce sujet ? Troisièmement, quels sont les progrès de l’initiative sino-russe visant à soutenir la construction d’une station internationale de recherche lunaire ?

Zhao Lijian : Veuillez interroger les services compétents sur les questions spécifiques que vous avez mentionnées concernant la coopération spatiale. Ce que je peux vous dire, c’est que l’espace n’est pas une arène de compétitions internationales, mais un domaine important pour la coopération gagnant-gagnant. L’exploration et l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique est une cause commune à l’ensemble de l’humanité et devrait être au bénéfice de toute l’humanité. La Chine s’engage toujours à utiliser l’espace à des fins pacifiques, à maintenir la sécurité spatiale et à coopérer largement avec d’autres pays. La Chine salue également des progrès à réaliser d’un plus grand nombre de pays à cet égard. Nous sommes disposés à continuer de collaborer avec d’autres pays pour promouvoir l’utilisation pacifique de l’espace extra-atmosphérique, mieux favoriser le développement économique et le progrès social de tous les pays et contribuer davantage à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

Reuters : Dimanche dernier, deux navires de guerre américains ont navigué dans les « eaux internationales » du détroit de Taïwan. Le même jour, des responsables de la Maison Blanche ont déclaré que cette décision était « tout à fait conforme » à la politique américaine d’une seule Chine et à la poursuite d’une région indo-pacifique libre et ouverte. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Le porte-parole du commandement du théâtre de l’Est de la République populaire de Chine a répondu à cette question. Le commandement du théâtre de l’Est a assuré le suivi de la sécurité et la surveillance du passage des navires de guerre américains sur l’ensemble du parcours, et a contrôlé tous les mouvements des navires de guerre américains.

Les fréquentes démonstrations de force des navires de guerre américains sous couvert de « liberté de navigation » ne constituent pas un engagement en faveur de la liberté et de l’ouverture, mais une provocation visant à obtenir la « liberté de mouvement » et une tentative délibérée de saper la paix et la stabilité régionales.

La Chine exhorte une nouvelle fois la partie américaine à cesser de dégonfler, d’évider et de déformer le principe d’une seule Chine, à adhérer aux normes fondamentales des relations internationales, à savoir le respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des autres pays et la non-ingérence dans les affaires intérieures, à se conformer effectivement au principe d’une seule Chine et aux dispositions des trois communiqués conjoints sino-américains, et à s’abstenir d’être un fauteur de troubles pour la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan.

AFP : En plus des Taïwanais piégés dans des pays d’Asie du Sud-Est comme le Cambodge et se livrant à des fraudes dans le domaine des télécommunications, nous avons vu des rapports indiquant que des personnes de Chine continentale et de Hong Kong sont également piégées. La Chine a-t-elle reçu des informations de ces citoyens qui cherchent de l’aide ? Quelles mesures spécifiques la Chine a-t-elle prises pour les aider ?

Zhao Lijian : J’ai déjà présenté la situation tout à l’heure. Je peux vous en dire un peu plus à ce sujet. J’ai trouvé un compte de Weibo intitulé « Un enfant qui veut rentrer chez lui ». Ce compte m’a envoyé un certain nombre de messages pour la demande d’aide sur mon compte personnel de Weibo, et j’ai transmis les informations concernées à l’ambassade de Chine au Cambodge. Grâce à la coopération de l’ambassade de Chine au Cambodge et de la police cambodgienne, ce citoyen chinois a finalement été sauvé et est rentré en Chine. Je voudrais demander à tous les journalistes de prêter plus d’attention à de tels cas. Si vous obtenez des informations concernées, vous pouvez vous adresser au centre de protection consulaire du ministère des Affaires étrangères ou directement aux ambassades et consulats chinois au Cambodge et dans d’autres pays pour demander de l’aide.

Phoenix TV : Le haut représentant de l’Union Européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a précédemment déclaré que « Taïwan est un petit pays », mais le Bureau du porte-parole de l’UE a déclaré qu’il s’agissait d’un problème de traduction et qu’il n’avait pas dit cela auparavant. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine a pris note des rapports concernés.

Je tiens à souligner que le principe d’une seule Chine a une signification claire et sans ambiguïté : il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, Taïwan fait partie de la Chine et le gouvernement de la République populaire de Chine est le seul gouvernement légitime représentant toute la Chine. Sur cette question essentielle, il n’y a pas de place pour l’ambiguïté.

La Chine espère que la partie européenne continuera à s’adhérer au principe d’une seule Chine, à respecter effectivement les intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de la Chine, et à respecter ses engagements par des actions concrètes sur les questions liées à Taïwan, afin d’éviter d’affecter les relations Chine-UE et la confiance mutuelle entre les deux parties.

The Paper : Un article récent du journal britannique The Sunday Times citant l’ancien chef du Centre national de cybersécurité du Royaume-Uni et des responsables du renseignement a confirmé qu’en 2019, après que le gouvernement britannique a déterminé que Huawei ne constitue pas une menace pour la sécurité nationale et qu’il était prêt à s’engager dans une coopération avec Huawei, les États-Unis ont envoyé au Royaume-Uni le directeur du Conseil national de sécurité des États-Unis pour l’Asie, qui a crié sur la partie britannique pendant cinq heures, exigeant que le Royaume-Uni se joigne à eux pour contenir Huawei sans aucun argument technique convaincant qui nie l’évaluation du Royaume-Uni. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : J’ai pris note des rapports concernés. C’est tellement sensationnel qu’on pourrait en faire un film. Les faits révélés par les médias britanniques montrent une fois de plus que les États-Unis ont contraint le Royaume-Uni à abandonner Huawei, purement comme une manœuvre politique visant à réprimer les entreprises chinoises de haute technologie, et que les soi-disant « sécurité nationale » et « risques liés à la technologie 5G » ne sont qu’une couverture pour les États-Unis afin de cacher leurs propres sinistres desseins.

J’ai noté également que cet article souligne que la décision du gouvernement britannique d’interdire Huawei a subi d’énormes pertes au Royaume-Uni lui-même, avec un retard de 3 ans dans la construction de la technologie 5G au Royaume-Uni, et qu’il en coûtera au moins 2 milliards de livres sterling pour retirer tous les équipements 5G Huawei du réseau britannique d’ici 2027. La planète entière sait exactement qui paie pour l’intimidation égoïste des États-Unis.

Les faits susmentionnés montrent une fois de plus que les États-Unis généralisent le concept de sécurité nationale et en abusent et qu’ils politisent la question de la technologie, ce qui est impopulaire. Le soi-disant « réseau propre » colporté par les États-Unis n’est rien d’autre qu’un « réseau sale » destiné à réprimer les dissidents. Même leurs alliés proches comme le Royaume-Uni sont soumis à la coercition et à l’intimidation face aux intérêts américains. La communauté internationale devrait voir plus clairement l’hypocrisie et le faux récit des États-Unis.

AFP : Selon les rapports, la ministre britannique des Affaires étrangères, Liz Truss, étiquettera probablement de manière officielle la Chine comme une « menace » si elle est élue Première ministre. Quelle est la réponse de la Chine à sujet ?

Zhao Lijian : Nous ne commentons pas les affaires internes du Royaume-Uni, y compris l’élection du chef de son Parti conservateur, et cela ne nous intéresse pas non plus. Je voudrais conseiller à certains hommes politiques britanniques de ne pas trouver des défauts à la Chine ou d’exagérer la soi-disant « menace chinoise », ce qui est irresponsable et ne résoudra pas les problèmes du Royaume-Uni.

TBS : Récemment, une vidéo d’un drone privé chinois se rendant sur l’île de Jinmen pour prendre des photos a circulé sur Internet. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : J’ai également vu la vidéo concernée. Il n’y a pas lieu de faire des histoires lorsqu’un drone chinois survole le territoire chinois.

CCTV : Selon les rapports, la Chine a critiqué la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires au cours de la Conférence d’examen du TNP et a travaillé pour l’inclusion d’éléments concernés dans le projet de document final. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine est fermement opposée à la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires. Au cours de cette Conférence d’examen, de nombreux pays, y compris la Chine, ont exprimé leur préoccupation quant à cette coopération. Ils ont considéré que leur coopération est contraire à l’objet et au but du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et porte atteinte au système de garanties de l’Agence internationale de l’énergie atomique, ce qui constitue un risque sérieux de prolifération nucléaire. Avec l’impulsion de la Chine, la Conférence a tenu des discussions sérieuses et approfondies sur cette question et a négocié les éléments à inclure dans le projet de document final, notant notamment « l’importance d’un dialogue ouvert et transparent sur la question des réacteurs nucléaires navals ». Cela démontre pleinement que la communauté internationale est largement préoccupée par la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie en matière de sous-marins nucléaires et que la préconisation de la Chine d’un processus de discussion intergouvernemental ouvert et inclusif est tout à fait raisonnable et ne devrait pas être entravé par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie.

Associated Press of Pakistan : Les inondations au Pakistan ont fait plus de 1 000 morts et affecté des dizaines de millions de personnes en raison des fortes pluies de mousson. Quelle est la réponse de la Chine à cette situation ?

Zhao Lijian : Récemment, nous avons vu beaucoup de nouvelles concernées, notamment la vidéo sur les inondations dévastatrices au Pakistan, qui est déchirante et choquante. En tant que partenaires stratégiques tous azimuts, la Chine et le Pakistan sont de véritables amis et de bons frères qui partagent le bonheur et les difficultés. Depuis le déclenchement des inondations au Pakistan, la Chine se préoccupe toujours de la sûreté et de la sécurité des personnes dans les zones touchées pakistanaises et partage les difficultés rencontrées par la partie pakistanaise. Tout en étant au courant de la catastrophe au Pakistan, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères, Wang Yi, a exprimé ses condoléances au ministre pakistanais des Affaires étrangères Bilawal Bhutto Zardari. Dans le cadre de la coopération sociale et de subsistance du Corridor économique Chine-Pakistan, la Chine a fourni 4 000 tentes, 50 000 couvertures et 50 000 pièces de bâche imperméable au Pakistan. Ils ont été livrés en première ligne des secours aux sinistrés. Compte tenu de la situation sur place et des besoins du Pakistan, la Chine a décidé de fournir un lot supplémentaire d’aide humanitaire de matériel d’urgence, y compris 25 000 tentes et d’autres fournitures dont la partie pakistanaise a besoin urgemment. La Société de la Croix-Rouge chinoise fournira une aide d’urgence en espèces de 300 000 dollars à la Société du Croissant-Rouge du Pakistan. La All Pakistan Chinese Enterprises Association a fait don de 15 millions de roupies au fonds d’aide aux inondations du Premier ministre pakistan.

Une catastrophe impitoyable peut faire ressortir le meilleur de l’humanité. Nous n’oublions pas qu’à la suite du tremblement de terre de Wenchuan en 2008, le peuple pakistanais, notre frère, s’est précipité pour nous aider et a envoyé toutes ses tentes en réserve dans la région sinistrée chinoise. Le peuple chinois a été profondément ému pour cela. À présent, alors que le peuple pakistanais est aux prises avec les inondations, nous sommes à ses côtés. Dans une prochaine étape, la Chine continuera à renforcer la coopération avec le Pakistan en matière de prévention et d’atténuation des catastrophes ainsi que de réponse au changement climatique mondial, et fournira davantage d’aide au Pakistan dans la lutte contre les inondations et dans la reconstruction après la catastrophe. L’ambassade de Chine au Pakistan et l’ambassade du Pakistan en Chine sont en train de solliciter l’aide et les dons d’entreprises concernées et de personnes de divers milieux. Nous sommes convaincus que le peuple pakistanais pourra surmonter les inondations et reconstruire ses maisons rapidement.

Global Times : Selon les rapports, le Centre pour l’engagement mondial du Département d’État américain a publié un rapport le 24 août, affirmant à tort que le gouvernement chinois tente de manipuler et de dominer le récit mondial sur le Xinjiang en créant et en diffusant de fausses informations sur le Xinjiang par divers moyens de propagande. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Le rapport concerné calomnie la Chine pour avoir manipulé l’opinion publique sur le Xinjiang avec de fausses informations, ce qui rejette calomnieusement l’accusation sur autrui et joue au voleur volé. Les agences concernées du département d’État américain mènent une « infiltration de propagande » au nom de « l’engagement mondial », qui est lui-même une source de désinformation et un poste de commandement pour les « opérations cognitives ».

La Chine est toujours victime de la désinformation, et le Xinjiang a été le plus durement touché par la campagne mondiale de désinformation des États-Unis sur la Chine. Depuis quelque temps déjà, les États-Unis concoctent et gonflent les soi-disant mensonges du siècle tels que le « génocide » au Xinjiang, le « travail forcé » et « les crimes contre l’humanité » afin de réaliser leur sinistre complot visant à « contenir la Chine avec le Xinjiang ». À cet égard, les responsables du gouvernement américain ont révélé à plusieurs reprises leurs intentions. Certains anciens hauts fonctionnaires du gouvernement américain et certains diplomates en Chine ont avoué franchement que les États-Unis « ne se soucient pas vraiment des minorités ethniques du Xinjiang » et ils « savent clairement qu’il n’y a pas de problème au Xinjiang ». « Ils veulent seulement utiliser les spéculations sur le Xinjiang pour créer des troubles et défaire la Chine de l’intérieur ».

En fait, la propagande mensongère des États-Unis concernant le Xinjiang n’a rien de nouveau, et leurs méthodes ont été révélées et exposées à de nombreuses reprises. Premièrement, ils ont encouragé les institutions universitaires, les laboratoires d’idées et les organisations non gouvernementales (ONG) américains à continuer de produire de fausses « rapports de recherche » sur le Xinjiang afin de noircir la politique chinoise d’administration du Xinjiang, et à acheter et falsifier de faux témoins ainsi que de fausses preuves des prétendues « violations des droits de l’homme » au Xinjiang. Deuxièmement, la partie américaine a demandé aux agences de presse gérées par l’Agence internationale des médias des États-Unis de produire des reportages et de la « propagande » dans des dizaines de langues sur le prétendu « génocide » et le « travail forcé » au Xinjiang, et a fait des coordinations avec les médias de ses alliés pour reproduire les rapports. Troisièmement, la partie américaine a fourni des fonds importants aux médias américains en ligne pour leur « participation technique », afin d’affaiblir et de bloquer les véritables informations sur le Xinjiang publiées par la partie chinoise d’une part, ainsi que de soutenir et « d’armer » les forces anti-chinoises pour qu’elles diffusent de fausses informations sur le Xinjiang d’autre part. Dans cette chaîne de mensonges, les soi-disant « savants » des États-Unis, les médias, l’Internet et les autorités sont les fournisseurs et les consommateurs mutuels de matières premières pour les mensonges, et les produits de fausses informations liées au Xinjiang deviennent le prétexte pour le gouvernement des États-Unis d’imposer des sanctions à la Chine et d’y exercer des pressions et des interférences.

Ce que les faiseurs de mensonges et les propagateurs de désinformation craignent le plus, ce sont les faits et la vérité. Le Xinjiang est aujourd’hui un endroit sûr et stable qui jouit d’un développement durable et sain, et ses habitants mènent une vie heureuse et épanouie. C’est la meilleure et la plus puissante réfutation de la campagne de désinformation des États-Unis contre le Xinjiang. Peu importe le nombre de mensonges produits par les États-Unis, ils ne tromperont pas les populations du monde entier et ne mettront pas en péril l’harmonie et la stabilité du Xinjiang. Ils n’étoufferont pas la voix de la justice qui soutient la Chine au sein de la communauté internationale. En fait, ce que font les États-Unis ne fera que ruiner leur propre crédibilité à un rythme plus rapide. 

Beijing Daily : Selon les rapports, la question des politiques relatives à l’utilisation des armes nucléaires aurait fait l’objet de beaucoup de préoccupations pour un large éventail d’États non dotés d’armes nucléaires au cours de cette Conférence d’examen du TNP. Le projet de document final comprenait un appel aux États dotés d’armes nucléaires à adopter une politique de non-recours en premier aux armes nucléaires, mais la dernière version du projet ne contenait pas d’expression concernée. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La façon dont les États dotés d’armes nucléaires considèrent le rôle des armes nucléaires dans leurs politiques de sécurité nationale et le type de stratégie et de politique nucléaire qu’ils élaborent et mettent en œuvre ont une incidence sur la paix et la sécurité internationales, ainsi que sur l’efficacité du TNP. Depuis le premier jour de possession d’armes nucléaires, la Chine s’engage à ne pas utiliser en premier les armes nucléaires à tout moment et en toutes circonstances. La Chine est le seul des cinq États dotés d’armes nucléaires à avoir pris cet engagement. Au cours de cette Conférence d’examen, les États non dotés d’armes nucléaires ont conjointement appelé tous les États dotés d’armes nucléaires à adopter la politique de non-recours en premier, qu’ils jugent essentielle pour réduire les risques nucléaires et améliorer l’environnement de sécurité international. Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a lancé le même appel deux fois de façon publique au cours de la Conférence. Lors du processus de consultation pour le projet de document final, le contenu sur le non-recours en premier a été inclus une fois sur la demande de la Chine.

Il est regrettable que certains États dotés d’armes nucléaires et leurs alliés aient utilisé la règle du consensus pour bloquer l’inclusion de « non-recours en premier » dans le projet de document final de la Conférence. D’une part, ces pays exagèrent « la menace chinoise » et « la responsabilité de la Chine » sur la question du contrôle des armes nucléaires, prétendant soutenir la réduction du risque nucléaire, alors que d’autre part, ils résistent brutalement à la politique de non-recours en premier, révélant pleinement leur hypocrisie. Je tiens à souligner que les États dotés d’armes nucléaires ont une responsabilité importante et que leurs alliés devraient également jouer un rôle actif dans la réduction du rôle des armes nucléaires dans les politiques de sécurité nationale.

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