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Conférence de presse du 11 février 2022 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2022-02-11 23:33

CCTV : Les Jeux olympiques d’hiver de Beijing battent leur plein. Pendant plusieurs jours, les dirigeants de nombreux pays et les chefs d’organisations internationales ont hautement apprécié le sens des responsabilités en tant que grand pays dont fait preuve la Chine dans ses efforts pour défendre l’esprit olympique et promouvoir la solidarité et l’amitié de l’humanité. Ils ont estimé que le succès des Jeux olympiques d’hiver de Beijing présente l’image positive, prospère et ouverte de la Chine dans la nouvelle ère et apporte une contribution importante au développement du mouvement olympique. Quel est votre commentaire ?

Zhao Lijian : Comme vous l’avez dit, la Chine respecte son engagement d’accueillir des Jeux olympiques simplifiés, sûrs et splendides. La communauté internationale assiste à une montée de reconnaissances et d’éloges au sujet des Jeux olympiques d’hiver de Beijing. De nombreuses personnalités politiques dans le monde ont déclaré que Beijing 2022 contribuerait à démontrer la résilience, la solidarité et la quête du bonheur de l’humanité, et illustrait de manière vivante l’esprit olympique « Ensemble ». L’ouverture réussie de Beijing 2022 dans le contexte de la COVID-19 a montré les fortes capacités d’organisation de la Chine. Certains invités internationaux présents à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques ont également salué ce qu’ils ont vu et ont hautement apprécié la préparation des événements. 

Voici quelques exemples que j’aimerais partager avec vous. Le président du CIO Thomas Bach a déclaré que Beijing 2022 « ouvrira une nouvelle ère pour les sports d’hiver dans le monde » et que « le monde des sports d’hiver sera différent après ces Jeux » grâce à la participation de 300 millions de Chinois aux sports d’hiver. Le président de l’Assemblée générale des Nations unies Abdulla Shahid a noté que Beijing 2022 serait une occasion importante de dépasser la géopolitique et de promouvoir la solidarité mondiale, la paix et l’ingéniosité humaine. Le roi du Cambodge Norodom Sihamoni a déclaré que l’hospitalité du peuple chinois impressionnerait profondément les athlètes participant aux Jeux. Le président serbe Aleksandar Vučić a exprimé ses « remerciements pour l’accueil attentionné et chaleureux de la partie chinoise » et a déclaré : « nous apprécions profondément la sincérité et l’amitié du peuple chinois ». Le président turkmène Gurbanguly Berdymukhamedov a noté que les Jeux olympiques d’hiver de Beijing seraient l’événement sportif du plus haut niveau en termes d’organisation et de compétition. Le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, prince héritier d’Abu Dhabi aux Émirats arabes unis, a tweeté en arabe, en chinois et en anglais que « les Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022 incarnent la force du sport pour promouvoir la compréhension et l’amitié entre les peuples du monde. » Le Premier ministre pakistanais Imran Khan a déclaré : « Organiser des Jeux olympiques pendant la pandémie est l’une des choses les plus difficiles à faire. La seule façon pour un pays d’y parvenir est de faire preuve d’une discipline incroyable » et la Chine y est parvenue.

À l’heure où nous parlons, de nombreux athlètes olympiques font tout leur possible pour se mesurer les uns aux autres dans des lieux et des stades situés non loin d’ici. Nous souhaitons que tous les athlètes montrent leurs performances, se surpassent et réalisent leurs rêves à Beijing. Nous sommes sûrs que l’événement sera plus merveilleux au fur et à mesure que les Jeux se poursuivront. 

Bloomberg : Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a déclaré vendredi que la Chine agissait de manière plus agressive à la fois sur son territoire et dans la région. Mais il a ajouté qu’il ne pensait pas qu’un conflit dans l’Indo-Pacifique soit inévitable. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Les remarques de ce politicien américain ne sont rien d’autre qu’une redite de mensonges politiques. La Chine s’oppose fermement à de telles remarques de la part des États-Unis.

La partie américaine fait un tapage autour de la « théorie de la menace chinoise » afin de discréditer, supprimer et contenir le développement de la Chine. Cela expose pleinement la mentalité de la guerre froide et les préjugés idéologiques profondément ancrés de la partie américaine. Pour ce qui est d’agir de manière agressive dans la région et au-delà, les États-Unis n’ont pas leur pareil.

Shenzhen TV : Selon des reportages, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken se rendra aux Fidji le 12 février. Il s’agira de la première visite d’un secrétaire d’État américain dans ce pays depuis 1985. Selon certains reportages, les relations entre la Chine et les pays insulaires du Pacifique ayant connu un développement rapide ces dernières années, la visite de M. Blinken vise à contrecarrer l’influence croissante de la Chine dans la région. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai noté que, comme vous l’avez mentionné, il s’agira de la première visite d’un secrétaire d’État américain aux Fidji depuis 37 ans. J’ai fait quelques recherches avant la conférence de presse d’aujourd’hui sur les visites des dirigeants chinois aux Fidji depuis 1985. Je peux vous dire que plus de 20 dirigeants et hauts fonctionnaires chinois au rang supérieur à celui de ministre des Affaires étrangères ont visité les Fidji depuis 1985. 

Ces dernières années, le partenariat stratégique global entre la Chine et les pays insulaires du Pacifique s’est développé rapidement et régulièrement. Avec un respect mutuel sur le plan politique, un soutien mutuel sur le plan économique et une affinité culturelle, les deux parties ont donné un bon exemple d’amitié, de solidarité et de coopération entre des pays de différentes régions, de différentes tailles et de différentes cultures. Dans le cadre du développement de ses relations avec les pays insulaires du Pacifique, la Chine traite toujours tous les pays, grands ou petits, sur un pied d’égalité, persévère dans la bonne conception de la justice et des intérêts, et suit le principe de la sincérité, des résultats réels, de l’amitié et de la bonne foi. La Chine s’engage à construire une communauté de destin avec les pays insulaires du Pacifique, ce qui a été chaleureusement accueilli par les gouvernements et les populations de ces pays.

À la suite de la récente éruption volcanique désastreuse aux Tonga, la Chine a agi rapidement et fourni une aide d’urgence par de multiples canaux. Lorsque des émeutes ont éclaté dans les îles Salomon en novembre dernier, la Chine a apporté un soutien ferme et solide au pays dans ses efforts pour mettre fin à la violence et aux troubles, maintenir la stabilité sociale et protéger la sécurité de la population. Récemment, alors que la situation de la COVID-19 s’est soudainement aggravée dans de nombreux pays insulaires, la Chine a surmonté les difficultés de transport et a envoyé un grand nombre de fournitures antiépidémiques et d’équipements médicaux par voie maritime et aérienne afin de soulager leurs difficultés immédiates. Toutes ces actions reflètent la volonté de la Chine et des pays insulaires de s’entraider et de partager heurs et malheurs. 

Je tiens à souligner que le développement des relations entre la Chine et les pays insulaires du Pacifique est ouvert, transparent, inclusif et ne vise aucune tierce partie. Nous espérons que tous les pays pourront prendre des mesures concrètes pour aider les pays insulaires du Pacifique à relever les défis et à contribuer davantage à la paix, à la stabilité et au développement de la région.

Reuters : Selon des reportages des médias australiens, des espions chinois ont cherché à financer des candidats du Parti travailliste australien, parti de l’opposition, lors d’une prochaine élection fédérale. La tentative des espions chinois, selon ces reportages, a été déjouée par l’agence de sécurité australienne. Avez-vous un commentaire à faire sur ces reportages ?

Zhao Lijian : J’ai pris note des reportages susmentionnés, qui ne valent pas du tout la peine d’être réfutés. Je crois que vous avez remarqué que certaines personnes en Australie ont critiqué ces remarques, les qualifiant d’imprudentes et de purement politiciennes. 

Je tiens à réaffirmer que la Chine s’engage à développer des relations avec les autres pays sur la base du respect mutuel et de la non-ingérence mutuelle dans les affaires intérieures. La Chine n’a aucun intérêt dans les affaires intérieures de l’Australie et ne s’y est jamais immiscée. Nous exhortons certains politiciens et certaines institutions en Australie à ne pas créer d’histoires au sujet de la Chine.

Hubei Media Group : Le 10 février, un porte-parole du Ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce (DFAT) a confirmé dans une interview accordée à un média australien que le ministère avait renforcé ses équipes diplomatiques et juridiques à Canberra et à Vienne afin de répondre aux répercussions juridiques, réglementaires et politiques d’AUKUS et de la coopération en matière de sous-marins à propulsion nucléaire. Les trois pays concernés ont réitéré leur engagement respectif en faveur de la non-prolifération et ont indiqué : « nous attendons de tous les membres de la communauté internationale qu’ils agissent de manière responsable et qu’ils s’engagent dans la diffusion précise d’informations, et non dans la désinformation ou la mésinformation ». Quel est le commentaire de la Chine ?

Zhao Lijian : La Chine a exprimé à de multiples reprises sa grave préoccupation et sa ferme opposition à la coopération en matière de sous-marins à propulsion nucléaire dans le cadre d’AUKUS annoncé par les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. Nous pensons que cet acte aggrave délibérément les tensions régionales, provoque une course aux armements, menace la paix et la stabilité régionales et sape les efforts internationaux de non-prolifération nucléaire. Un nombre croissant de pays ont exprimé leur inquiétude quant aux répercussions possibles de la coopération entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie.

La coopération en matière de sous-marins à propulsion nucléaire implique le transfert d’une grande quantité de matériel nucléaire de qualité militaire d’États dotés d’armes nucléaires vers un État non doté d’armes nucléaires. Or, le mécanisme de garanties de l’AIEA actuel ne permet pas de surveiller efficacement un tel transfert, ce qui constitue un grand risque de prolifération nucléaire et porte gravement atteinte au système international de non-prolifération. Sur proposition de la Chine, le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a ajouté les questions liées à la coopération trilatérale en matière de sous-marins nucléaires à l’ordre du jour officiel de la réunion en novembre 2021, ce qui reflète pleinement la grave préoccupation largement partagée par les États membres du Conseil des gouverneurs. La Chine a suggéré que l’AIEA mette en place un comité spécial ouvert à tous les États membres afin de se concentrer sur la discussion des questions politiques, juridiques et techniques concernant la coopération et de rechercher une solution acceptable pour toutes les parties. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie ne devraient pas poursuivre la coopération concernée, et le Secrétariat de l’AIEA ne devrait pas avoir de consultation avec les trois pays sur le soi-disant accord de garanties pour leur coopération en matière de sous-marins nucléaires jusqu’à ce qu’un consensus soit atteint par toutes les parties. 

Au mépris des préoccupations de la communauté internationale, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie se sont obstinés à poursuivre la coopération en matière de sous-marins nucléaires. Cette attitude expose pleinement leur pratique du « deux poids deux mesures » sur la question de la non-prolifération et aura un impact négatif profond sur la résolution des points chauds nucléaires régionaux, notamment la question nucléaire iranienne et celle de la péninsule coréenne. Cette coopération pourrait également ouvrir la boîte de Pandore et inciter d’autres États non dotés d’armes nucléaires à suivre leur exemple, ce qui porterait gravement atteinte au système international de non-prolifération nucléaire. Qui est irresponsable ? La réponse est claire pour tous. La Chine exhorte les trois pays à adopter une attitude responsable face aux préoccupations de la communauté internationale, à retirer leur décision erronée, à remplir leurs obligations en matière de non-prolifération par des actions concrètes plutôt que de dire une chose et de faire le contraire.

Phoenix TV : En raison de récents différends dans l’opinion publique entre la Chine et la République de Corée, un étudiant chinois étudiant en République de Corée a récemment été attaqué par des citoyens de ce pays. Quelle est la réponse de la Chine ?

Zhao Lijian : Nous suivons de près cet incident. Le Consulat général de Chine à Busan a contacté la personne concernée pour s’informer de la situation et lui a apporté une assistance active, s’est coordonné avec la police locale et lui a demandé de mener une enquête, et continuera à suivre ce dossier. Nous ferons tout notre possible pour protéger les droits et intérêts légitimes et la sécurité des citoyens chinois à l’étranger.

AFP : Les hauts diplomates des États-Unis, de l’Australie, du Japon et de l’Inde ont entamé des discussions sur le renforcement du Quad, affirmant que les pays doivent résister à ceux qui cherchent à les contraindre et soulevant la question à long terme de la montée en puissance de la Chine. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai exposé notre position sur le Quad à de nombreuses reprises. J’ai également fait une réponse spécifique sur ce sujet l’autre jour. 

La Chine estime que le soi-disant Quad, constitué par les États-Unis, le Japon, l’Inde et l’Australie, est essentiellement un outil destiné à contenir et à assiéger la Chine afin de maintenir l’hégémonie américaine. Il vise à attiser la confrontation et à saper la solidarité et la coopération internationales. 

Je tiens à souligner que, la guerre froide étant terminée depuis longtemps, la tentative de forger une soi-disant alliance pour contenir la Chine ne gagne aucun soutien et ne mène nulle part. Les pays concernés doivent abandonner la mentalité désuète de la guerre froide, corriger l’approche erronée de la confrontation des blocs et des jeux géopolitiques, et contribuer à la paix et à la stabilité dans la région Asie-Pacifique.

Beijing Youth Daily : Selon des reportages, le Premier ministre japonais Fumio Kishida a déclaré lors d’un discours prononcé à Tokyo le 7 février que le Japon poursuivrait sans relâche des consultations avec la Russie pour résoudre la question territoriale. Le nouvel ambassadeur des États-Unis au Japon, Rahm Emanuel, a souligné dans un message vidéo publié le même jour que les États-Unis soutenaient la position du Japon sur la question territoriale. Le Ministère russe des Affaires étrangères a immédiatement critiqué la déclaration américaine sur la question des îles Kouriles du Sud. La Chine a-t-elle un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai pris note des reportages concernés. La question des îles Kouriles du Sud est une question bilatérale entre la Russie et le Japon. Elle doit être résolue de manière appropriée par les deux parties. La Chine est toujours d’avis que les résultats de la victoire de la guerre antifasciste doivent être sérieusement respectés et maintenus.

Phoenix TV : Deux questions qui ont toutes deux un rapport avec le Japon. Premièrement, Taïwan a confirmé que Tsai Ing-wen et l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe ont eu une conversation téléphonique en janvier, au cours de laquelle elle a remercié Abe et le gouvernement japonais pour leur soutien à Taïwan. Le Ministère des Affaires étrangères a-t-il un commentaire à faire ? Deuxièmement, le président de la République de Corée a regretté que le Japon ait demandé l’inscription des mines d’or sur l’île de Sado au patrimoine culturel mondial de l’Unesco, déclarant qu’il était préoccupant d’avoir une nouvelle question historique. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Concernant votre première question, Taïwan fait partie intégrante du territoire de la Chine. La Chine s’oppose fermement à toute forme d’échanges officiels entre les pays ayant des relations diplomatiques avec la Chine et Taïwan. Nous exhortons solennellement certains politiciens japonais à ne pas porter atteinte à la souveraineté de la Chine de quelque manière que ce soit et à ne pas envoyer de mauvais signaux aux forces sécessionnistes de Taïwan de quelque manière que ce soit. Nous adressons également cet avertissement solennel aux autorités de Taïwan : toute tentative de faire avancer leur intention cachée en sollicitant un soutien étranger est vouée à l’échec.

En ce qui concerne votre deuxième question, nous avons répondu à des questions concernées en d’autres occasions. Le recrutement forcé et l’asservissement des travailleurs est un crime grave commis par le militarisme japonais lors de son agression à l’étranger et de sa domination coloniale. Dans le cadre d’une candidature similaire, le Japon a admis qu’il y avait eu du travail forcé sur certains de ces sites impliquant des travailleurs de Chine, de la péninsule coréenne et d’autres pays asiatiques, et a promis de mettre en place un centre d’information pour commémorer les victimes, mais il n’a jamais tenu sa promesse. Aujourd’hui, ignorant les souvenirs douloureux de ses voisins, le Japon tente de déposer une nouvelle candidature similaire, ce qui ne fera que susciter une indignation et une opposition plus fortes. Le Japon doit faire face à l’histoire, adopter une attitude honnête et responsable et prendre des actions concrètes pour gérer judicieusement les questions léguées par l’histoire et gagner la confiance de ses voisins asiatiques et de la communauté internationale.

Associated Press of Pakistan : Dans une interview avec le directeur du Comité consultatif de l’Institut chinois de l’Université Fudan, le Premier ministre Imran Khan a déclaré que l’Initiative « la Ceinture et la Route » peut aider le Pakistan à sortir sa population de la pauvreté. Il a indiqué : « Nous voyons le CPEC et Gwadar comme une grande opportunité pour notre géoéconomie. Je pense que ce n’est pas exclusif pour le Pakistan et la Chine. Nous invitons tout autre pays à rejoindre et à investir dans les projets dans le cadre du CPEC ». Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Nous apprécions les remarques du Premier ministre Imran Khan. En tant que projet pilote important de l’Initiative « la Ceinture et la Route » (BRI), le Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC) respecte les principes d’amples consultations, de contributions conjointes et de bénéfices partagés. Depuis son lancement, il a stimulé le développement économique, amélioré le bien-être du peuple et généré des effets socio-économiques positifs en Pakistan. La Chine est prête à travailler avec le Pakistan pour mettre en œuvre le consensus atteint par les dirigeants, approfondir le développement du CPEC, assurer une mise en œuvre solide des grands projets, élargir la coopération dans les domaines de la science et de la technologie, de l’agriculture et du bien-être social, construire un corridor pour le développement vert, la santé et l’économie numérique, et faire du CPEC un programme de démonstration du développement de haute qualité dans le cadre de la BRI.

La Chine et le Pakistan se félicitent de la participation de tous les pays et organisations internationales qui soutiennent la BRI et le CPEC, et qui espèrent mener une coopération mutuellement bénéfique avec la Chine et le Pakistan pour un développement commun, au développement du CPEC sur la base d’un consensus pour partager les bénéfices du développement.

Beijing Daily : Selon des reportages, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a déclaré dans une interview accordée aux médias australiens que les sanctions commerciales de la Chine à l’encontre de l’Australie avaient un effet contre-productif et qu’en tenant tête à Beijing, l’Australie a « donné un exemple incroyablement puissant » au monde. « Je pense que la Chine a plus perdu que l’Australie dans ses efforts pour contraindre l’Australie économiquement », a-t-il déclaré, ajoutant que Beijing y réfléchirait à deux fois à l’avenir. La partie chinoise a-t-elle un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : En ce qui concerne la « coercition », personne ne peut mieux prétendre au titre de « maître de la coercition » que les États-Unis. En parlant de « coercition », le gouvernement américain a forcé le gouvernement militaire d’Haïti à démissionner en 1994, et a qualifié cette action d’« exemple classique de diplomatie coercitive ». En 2003, il a explicitement qualifié de dépenses engagées 30,3 milliards de dollars américains de dépenses militaires supplémentaires pour la « diplomatie coercitive ». Le gouvernement américain a tout fait pour entraver des concurrents comme le chinois Huawei, le français Alstom et le japonais Toshiba et a contraint Taiwan Semiconductor Manufacturing Co (TSMC), Samsung et d’autres entreprises à fournir des données sur la chaîne d’approvisionnement des puces. Ce sont là des exemples classiques de coercition économique. 

Je tiens à réaffirmer que la Chine part toujours des droits et intérêts légitimes des industries nationales et de la sécurité des consommateurs et adopte des mesures appropriées sur les produits importés dans le strict respect des lois et règlements chinois ainsi que des règles de l’OMC. Ces mesures sont pleinement justifiées, légales et irréprochables. L’étiquette de « coercition économique » ne peut être collée à la Chine. Toutes les tentatives de se liguer avec d’autres pour déformer les faits et faire un battage malveillant sont vouées à l’échec. 

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