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Conférence de presse du 9 juin 2022 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2022-06-09 23:00

CCTV : Du 6 au 8 juin, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’est rendu au Kazakhstan sur invitation pour assister à la troisième réunion des ministres des Affaires étrangères « Chine + Cinq pays d’Asie centrale ». Il s’agit de la première fois que la réunion des ministres des Affaires étrangères « Chine + Cinq pays d’Asie centrale » s’est tenue dans un pays d’Asie centrale. Pouvez-vous nous présenter les résultats importants de ce voyage ?

Zhao Lijian : La visite du conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a été riche en activités, fructueuse et significative.

Au cours de sa visite au Kazakhstan, Wang Yi a rencontré le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev et a eu un entretien avec le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Mukhtar Tileuberdi. Les deux parties ont convenu que les relations sino-kazakhes se trouvent à un nouveau point de départ historique et que les deux pays doivent continuer à adhérer au principe dit de bon voisinage, de respect mutuel, d’égalité et de confiance mutuelle, et de bénéfice réciproque et de gagnant-gagnant, poursuivre l’amitié traditionnelle, approfondir la coopération pragmatique et œuvrer ensemble pour créer les 30 prochaines années d’or pour les relations sino-kazakhes. Pour ce faire, il faut précisément adhérer aux quatre « fermetés » : premièrement, il faut renforcer avec fermeté la confiance stratégique mutuelle, se soutenir réciproquement sans relâche dans la poursuite de la voie du développement adaptée à leurs propres conditions nationales et intensifier le soutien mutuel sur les questions impliquant les intérêts fondamentaux de chaque pays. Deuxièmement, il faut mener avec fermeté une coopération réciproquement bénéfique, approfondir l’alignement des stratégies de développement et explorer activement des moyens spécifiques pour que la Chine participe à la construction du « Nouveau Kazakhstan » et pour que le Kazakhstan participe à la construction d’une nouvelle architecture de développement de « double cycle ». Troisièmement, il faut exalter avec fermeté l’amitié sino-kazakhe transmise de génération en génération, promouvoir activement la création de centres culturels respectivement dans chaque pays, mettre en place un centre de médecine traditionnelle au Kazakhstan et continuer à approfondir la coopération dans la lutte contre l’épidémie du Covid-19. Quatrièmement, il faut préserver avec fermeté l’équité et la justice internationales, mettre à l’honneur vigoureusement « l’esprit de Shanghai » et favoriser le développement continu du processus de la CICA (Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie). Le Kazakhstan soutient pleinement et est disposé à participer activement à l’Initiative pour le Développement mondial et à l’Initiative pour la Sécurité mondiale. Les deux parties ont également annoncé qu’elles ont atteint un consensus sur l’établissement de consulats généraux respectivement à Xi’an et à Aktobe, que tous les ports frontaliers entre la Chine et le Kazakhstan ont repris leurs activités, et que les compagnies aériennes des deux pays réaliseront bientôt les vols directs à deux sens deux fois par semaine. La partie kazakhe étendra l’exemption de visas de 72 heures à 14 jours pour les citoyens chinois.

Lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères, Wang Yi et toutes les autres parties se sont concentrés sur la mise en œuvre des résultats du Sommet par vidéo commémorant le 30ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et les cinq pays d’Asie centrale. Wang Yi a proposé cinq suggestions pour la poursuite de la construction d’une communauté de destin Chine-Asie centrale : la première est d’améliorer la structure pratiquement complète de la coopération des six pays ; la deuxième est de mettre en place un moteur puissant pour la reprise post-Covid-19 ; la troisième est de construire un solide « rempart » de paix régionale ; la quatrième est d’ouvrir de multiples voies pour les échanges culturels ; et la cinquième est d’unir les forces positives pour la gouvernance mondiale. Le principal résultat de cette réunion est que toutes les parties sont parvenues à un consensus sur la création d’un mécanisme de réunion des chefs d’État « Chine + Cinq pays d’Asie centrale » et sur l’organisation d’un sommet tous les deux ans afin d’élaborer une conception globalisée et une orientation stratégique pour la coopération des six des pays. Pendant la réunion, on a également adopté les quatre documents suivants : la « Déclaration conjointe de la réunion des ministres des Affaires étrangères Chine + Cinq pays d’Asie centrale », la « Feuille de route pour la mise en œuvre du consensus atteint lors du Sommet par vidéo entre la Chine et les cinq pays d’Asie centrale », « l’Initiative sur l’approfondissement de la coopération d’interconnexion Chine + Cinq pays d’Asie centrale » et « l’Initiative de coopération en matière de sécurité des données Chine + Cinq pays d’Asie centrale ».

Wang Yi a résumé le consensus atteint dans la réunion en dix aspects lors de la conférence de presse. Parmi eux, les plus importants sont : œuvrer ensemble pour construire une Asie centrale indépendante, pacifique, prospère et coopérative ; promouvoir et transformer la construction de l’initiative « la Ceinture et la Route » en la construction conjointe des routes de soie verte, numérique et sécuritaire de haute qualité ; assurer l’exploitation sûre et stable des trains de fret Chine-Europe, promouvoir le « passage rapide » pour le personnel et le « passage vert » pour les marchandises ; les pays d’Asie centrale soutiennent à l’unanimité l’Initiative pour le Développement mondial et l’Initiative pour la Sécurité mondiale proposées par le président Xi Jinping, et sont disposés à apporter conjointement une contribution à la gouvernance mondiale ; les pays d’Asie centrale soutiennent également l’« Initiative mondiale en matière de sécurité des données » proposé par la Chine, et s’efforceront de construire un cyberespace pacifique, sécurisé, ouvert, coopératif et ordonné.

Wang Yi a également eu des entretiens bilatéraux avec le Vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Turkménistan Rashid Meredov, le ministre des Affaires étrangères du Kirghizistan Jeenbek Kulubaev, le ministre des Transports du Tadjikistan Azim Ibrohim et le ministre des Affaires étrangères par intérim de l’Ouzbékistan Vladimir Norov afin de mettre en œuvre le consensus lors de la rencontre entre le président Xi Jinping et les présidents des pays d’Asie centrale à Pékin en février de cette année. Toutes les parties ont renforcé ensemble la confiance mutuelle et ont promu la coopération pragmatique.

Enfin, je voudrais souligner que la Chine et les cinq pays d’Asie centrale sont géographiquement liés par des chaînes de montagnes et des cours d’eau et partagent le même sort en matière de sécurité et se complètent sur le plan économique. Pour l’avenir, la Chine est disposée à travailler avec les pays d’Asie centrale pour saisir la mise à niveau du mécanisme « Chine + Cinq pays d’Asie centrale » comme une opportunité d’approfondir continuellement la confiance politique mutuelle et la coopération réciproquement bénéfique avec les partenaires d’Asie centrale, de construire conjointement une communauté de destin Chine-Asie centrale plus solide apportant le bonheur aux six pays et aux peuples des six pays.

Agence de presse Xinhua : Selon les reportages, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a déclaré le 8 juin que les États-Unis augmenteront leurs investissements dans la région et que le Sommet des Amériques apportera des résultats concrets aux peuples de la région. Les investissements américains sont beaucoup plus influents que les projets chinois. Les fonctionnaires de la Maison Blanche ont affirmé que la meilleure façon de contrebalancer les intérêts de la Chine dans la région est de construire activement la vision économique américaine. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : La Chine défend toujours les concepts de respect mutuel, d’égalité et de bénéfice mutuel, de coopération et de gagnant-gagnant, et d’ouverture et d’inclusion. En se basant sur le respect des besoins et des intérêts de chacun, la Chine mène une coopération pragmatique avec les pays d’Amérique latine et des Caraïbes dans les domaines tels que l’économie et le commerce. Dans le contexte de l’épidémie du Covid-19, la coopération économique et commerciale Chine-Amérique latine s’est développée à contre-courant. L’année dernière, le volume des échanges entre les deux parties a dépassé pour la première fois 450 milliards de dollars, ce qui a joué un rôle important et positif dans la reprise de l’économie nationale et l’amélioration du bien-être social des peuples dans les pays de la région. Cela démontre que la coopération Chine-Amérique latine a une forte résilience et un dynamisme endogène.

Le secrétaire mexicain aux Affaires étrangères, Marcelo Ebrard, a récemment publié un article titré « L’Amérique pour tous », soulignant que le Mexique espère construire une nouvelle relation politique et économique sur le continent américain au 21e siècle tout en se basant sur les principes du droit international et de la non-intervention. Je considère que cela représente également la voix de la grande majorité des pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont le droit de choisir leurs propres voies de développement et leurs propres partenaires. La soi-disant coopération des États-Unis au service de ses propres intérêts égoïstes et avec pour objectif d’exclure et de contenir d’autres pays présente un grand irrespect envers les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, et ne sera pas accepté par les pays de la région. La coopération en tant que telle ne pourra pas non plus apporter des avantages réels aux peuples de la région et sera vouée à l’échec.

MASTV : Selon les reportages, le 8 juin heure locale, le Conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique a adopté une résolution sur la garantie de surveillance contre l’Iran soumise par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne. La Chine et la Russie ont voté contre cette résolution. Avez-vous un commentaire à faire ? Pouvez-vous présenter encore la position de la Chine ?

Zhao Lijian : La Chine s’oppose à ce que les pays concernés poussent le Conseil des gouverneurs de l’AIEA à adopter une résolution pour faire pression sur l’Iran, car exercer des pressions n’aidera pas à résoudre le problème, mais au contraire intensifiera les conflits, sapera les efforts diplomatiques et conduira à une escalade des tensions. Actuellement, les négociations de la remise en œuvre de l’Accord de Vienne sur le nucléaire iranien (JCPoA) se trouvent en phase cruciale. Adopter une approche antagoniste au sein du Conseil de l’AIEA ne fera que nuire à la coopération de l’Iran avec l’AIEA et minera le processus de négociation sur le nucléaire iranien.

La Chine soutient l’AIEA et l’Iran pour résoudre les différends sur la garantie de la surveillance par le dialogue et la coopération. L’urgent est de mener à bien les négociations sur le nucléaire iranien pour que le JCPoA se remette sur les bons rails. Au moment prévu, la question de la garantie de la surveillance sera aisément résolue. Comme initiateurs de la crise nucléaire iranienne, les États-Unis doivent corriger foncièrement leurs erreurs, répondre activement aux préoccupations légitimes de l’Iran et concourir à la conclusion des négociations de la reprise du JCPoA. Toutes les parties doivent créer les conditions nécessaires et une atmosphère favorable aux efforts diplomatiques.

China Daily : Le 8 juin, le dernier « China Economic Update » publié par la Banque mondiale a montré que l’économie chinoise a relativement obtenu de bons résultats au premier trimestre 2022 et que promue par une série de mesures et de politiques visant à stabiliser l’économique telles que les politiques budgétaires et monétaires énergiques, la dynamique de croissance de l’économie chinoise devrait rebondir pendant la deuxième moitié de l’année. Compte tenu des remarques de l’extérieur par rapport à la politique de prévention de l’épidémie en Chine il y a quelque temps, avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai remarqué les reportages concernés. Maintenant, sous l’influence des facteurs tels que l’épidémie du Covid-19 et l’intensification de l’inflation mondiale, la reprise économique mondiale est confrontée à de graves défis.

En tant que deuxième économie mondiale, la Chine insiste sur la coordination entre la prévention et le contrôle de l’épidémie et le développement économique, et adhère à la politique dynamique « zéro Covid » pour protéger au maximum la vie et la santé du peuple et minimiser l’impact de l’épidémie sur le développement économique et social. Nous avons non seulement inscrit un développement économique ferme et régulier, mais nous avons également contribué fortement à la stabilisation de la chaîne industrielle et de la chaîne d’approvisionnement mondiales. En particulier, depuis mai, confronté à la pression à la baisse sur l’économie, le gouvernement chinois a pris une série de mesures rapides et énergiques pour stimuler activement la demande intérieure, assurer la fluidité de la logistique, favoriser la stabilité des chaînes industrielles et des chaînes d’approvisionnement et garantir la croissance économique. La reprise du travail et de la production des entreprises manufacturières a sensiblement avancé et l’économie industrielle a présenté des signes de stabilisation et a pris une tournure favorable. Les faits ont prouvé que n’ont pas changé les fondamentaux de l’économie chinoise avec une forte résilience, un potentiel considérable, une large marge de manœuvre et une tendance au mieux à long terme.

Une bonne prévention et le contrôle de l’épidémie constituent le fondement du développement économique et social, ainsi que l’environnement commercial le plus favorable, qui est la carte de visite la plus brillante que la Chine présente aux entreprises du monde entier. Selon un rapport récemment publié par le Conseil chinois pour la Promotion du Commerce international (CCPIT), plus de 50 % des entreprises étrangères interviewées ont choisi la Chine comme première destination d’investissement. Selon les rapports publiés cette année par la Chambre de commerce américaine en Chine et la Chambre de commerce allemande en Chine, 83 % des entreprises aux capitaux américains et 96 % des entreprises aux capitaux allemands voient positivement le marché chinois, et 66 % aux capitaux américains et 71% des entreprises aux capitaux allemands envisagent d’augmenter leurs investissements en Chine. Pendant les trois premiers mois de cette année, les investissements directs étrangers de la Chine ont augmenté de 25,6 % par rapport à l’année précédente, occupant la première place mondiale en termes de montant total et de taux de croissance des capitaux étrangers absorbés.

Confrontée à divers risques et défis à l’intérieur et à l’extérieur du pays, l’économie chinoise sera capable d’assurer un développement stable et de long terme, d’insuffler une forte dynamique et plus de forces à la stabilisation et à la reprise de l’économie mondiale.

CRI : Selon les informations, le 8 juin, le président de la Chambre européenne du commerce en Chine, Jörg Wuttke, a déclaré, lors de la présentation d’un rapport sur le rôle des entreprises européennes dans le système d’innovation chinois, que celui qui se retire du marché chinois nuit à ses propres intérêts et qu’un découplage de la Chine nuit à la recherche et développement des produits. Si l’UE se découplait de la Chine, les entreprises européennes perdraient les fonds nécessaires pour maintenir leurs propres opérations dans le pays d’origine. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Le président Wuttke l’a très bien dit. Actuellement, la situation économique mondiale est compliquée et sévère, et une coopération gagnant-gagnant est la seule bonne voie. La fermeture, l’exclusion, l’opposition et la division ne conduiront qu’à une impasse. En tant que grand pays en développement avec une population de 1,4 milliard d’habitants, une main-d’œuvre de 900 millions de personnes et 120 millions d’acteurs du marché, la Chine est toujours un moteur important pour la reprise de l’économie mondiale et un eldorado pour les investissements et le développement des affaires des entreprises du monde entier. L’économie chinoise est résiliente et possède un potentiel suffisant, et ses fondamentaux positifs à long terme ne changeront pas. La Chine continuera d’approfondir la réforme, d’élargir l’ouverture sur l’extérieur, de créer un environnement commercial fondé sur le marché, légalisé et internationalisé afin d’apporter plus d’opportunités aux entreprises étrangères en Chine, y compris les entreprises européennes, et d’inviter les entreprises de tous les pays pour investir en Chine.

Shenzhen TV : Ce dimanche 12 juin sera la Journée mondiale contre le travail des enfants organisée par l’Organisation internationale du travail. Nous constatons que l’Assemblée générale des Nations Unies envisage de mettre fin à toutes les formes de travail des enfants d’ici 2025, mais les États-Unis continuent de recourir intensivement au travail des enfants. À ce propos, avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Les enfants sont l’espoir de l’avenir. Il est dans le consensus de tous les pays de respecter et protéger les droits des enfants et de les libérer des travaux pénibles. Cependant, en tant que pays le plus développé du monde, les États-Unis ont été nommément critiqués à plusieurs reprises par l’Organisation internationale du travail pour leur grave problème de travail des enfants.

Comme la traite des esclaves et le racisme, le problème du travail des enfants aux États-Unis ne date pas d’hier. Il y a plus de 100 ans déjà, les mines, les plantations de tabac et les usines textiles américaines avaient employé et exploité des enfants. Jusqu’à présent, ce problème n’a toujours pas encore été résolu. Selon les statistiques, sur les 100 000 personnes victimes de la traite de l’extérieur vers les États-Unis pour le travail forcé chaque année, 50 % sont des mineurs. Selon les statistiques officielles des États-Unis, en 2019, les forces de l’ordre américaines ont pris acte de 858 cas de travail illégal d’enfants, lesquels violent la Loi sur les normes du travail équitable, et elles ont découvert 544 mineurs travaillant dans les endroits et métiers dangereux. En octobre 2021, l’État du Wisconsin a adopté un projet de loi permettant d’étendre les heures de travail pour les enfants de 14 ans.

Aux États-Unis, la situation de survie du travail des enfants dans l’agriculture est la plus préoccupante. Selon l’organisation à but non lucratif « Association of Farmworker Opportunity Programs (AFOP) », il existe 500 000 enfants travailleurs aux États-Unis. De nombreux enfants commencent le travail à l’âge de 8 ans, les heures de travail hebdomadaires peuvent durer jusqu’à 72 heures, et il ne manque pas d’exemples de travail de plus de 10 heures par jour. Les enfants qui travaillent dans ces plantations sont exposés aux dangers des pesticides et d’autres produits chimiques pendant une longue période, et le risque de cancer chez ces enfants dû aux pesticides est trois fois supérieur à celui des adultes. En outre, ils doivent utiliser des outils tranchants et des lourdes machines. Aucune de leurs vies n’est sûre en raison de l’absence de formation et de mesures de protection nécessaires. Selon le journal « The Washington Post », seulement de 2003 à 2016, 452 enfants sont décédés aux États-Unis à cause d’accidents du travail, dont 237 enfants sont morts dans des accidents agricoles, soit plus de 50% du nombre total. De surcroît, les plantations de tabac dans de nombreux États américains emploient massivement des enfants pour récolter et sécher les feuilles de tabac, et nombre d’entre eux souffrent d’intoxication par la nicotine et même d’infection pulmonaire, ce qui a causé de considérables dommages à la santé physique et mentale des enfants.

L’expérience tragique du travail des enfants aux États-Unis n’est qu’une pointe de l’iceberg de la violation systématique des droits de l’homme par les États-Unis. Les États-Unis sont tenus de regarder en face et lutter réellement contre leur propre problème qu’est la violation des droits des enfants travailleurs, ratifier dès que possible la Convention relative aux droits de l’enfant de l’ONU et protéger les droits et intérêts légitimes des enfants américains.

Prasar Bharati : Selon certains messages circulant dans quelques groupes sur WeChat, certains Indiens ont reçu la confirmation téléphonique de l’ambassade de Chine en Inde qu’elle commencera à accepter les demandes de visa à partir du 10 juin. Cela a créé de l’anxiété parmi des Indiens qui attendent toujours des visas chinois. Le mois dernier, la partie indienne a également envoyé à la partie chinoise la liste des étudiants indiens qui espèrent retourner en Chine pour reprendre leurs études. Et d’autres citoyens indiens attendent aussi les retrouvailles avec leur famille en Chine. Pouvez-vous confirmer quand la Chine commencera à accepter les demandes de visa des Indiens, à la fois ceux des étudiants indiens et ceux des non-étudiants indiens ?

Zhao Lijian : Je vous remercie pour votre intérêt au retour des étudiants indiens en Chine. J’ai répondu à plusieurs reprises aux questions concernées de journalistes indiens comme vous. Ce que je peux vous dire, c’est que depuis le début de l’épidémie, la Chine s’efforce toujours de faciliter le retour en Chine des étrangers qui doivent venir en Chine, y compris les étudiants internationaux, tout en veillant à la sécurité sanitaire. Nous avons également mis à jour les politiques de visa et autres politiques pertinentes à la lumière de la situation.

Quant à votre question, je vous renvoie, vous et vos collègues, à l’ambassade de Chine en Inde.

Kyodo News : La première question est que Taïwan a décerné aujourd'hui une médaille à un député français. Avez-vous un commentaire à faire ? La deuxième question est que les États-Unis ont annoncé une nouvelle série de ventes d’armes à Taïwan. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Permettez-moi de commencer par votre première question. Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde et Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. La Chine s’oppose fermement à toutes les formes d’interactions officielles et politiques avec Taïwan par des pays ayant des relations diplomatiques avec la Chine. Nous exhortons également les parties concernées à respecter le principe d’une seule Chine, à éviter d’envoyer de mauvais signaux aux forces sécessionnistes de Taïwan et à prendre des mesures concrètes pour maintenir le développement sain et régulier des relations bilatérales.

Concernant votre deuxième question, les ventes d’armes américaines à la région chinoise de Taïwan violent gravement le principe d’une seule Chine et les stipulations des trois communiqués conjoints sino-américains, notamment celles du communiqué du 17 août, portent gravement atteinte à la souveraineté et aux intérêts de sécurité de la Chine, aux relations sino-américaines et à la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan. La Chine s’y oppose fermement et le condamne énergiquement.

Les États-Unis doivent respecter le principe d’une seule Chine et les trois communiqués conjoints sino-américains, révoquer le plan de vente d’armes à Taïwan et mettre fin aux ventes d’armes et aux relations militaires avec Taïwan. La Chine continuera de prendre des mesures résolues et fortes pour défendre fermement sa souveraineté et ses intérêts de sécurité.

Prasar Bharati : Je vais essayer de poser la question à l’ambassade de Chine en Inde, mais ils ont déjà dû consulter le ministère chinois des Affaires étrangères pour qu’une telle décision soit prise. Pouvez-vous confirmer les informations selon lesquelles l’ambassade de Chine en Inde commencera à accepter les demandes de visa des Indiens à partir de demain ?

Zhao Lijian : J’ai déjà fourni une explication claire. Votre question est très spécifique, veuillez donc vérifier auprès de l’ambassade de Chine en Inde.

Prasar Bharati : Hier, à New Delhi, le général commandant l’armée américaine du Pacifique, Charles A. Flynn, a déclaré que le niveau des activité chinois à la frontière sino-indienne est révélateur et que certaines infrastructures mises en place par la Chine près de la frontière sino-indienne sont alarmantes. Il a également remis en question les intentions de la Chine, déclarant que « même si les pourparlers en cours entre l’Inde et la Chine sont utiles, les activités de construction engagées par la Chine sont préoccupantes. » Sur cela, avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : En tant que journaliste indien, vous connaissez bien la situation à la frontalière sino-indienne. À l’heure actuelle, la situation frontalière sino-indienne est globalement stable. Les troupes de première ligne des deux pays ont réalisé un désengagement dans la plupart des parties de la frontière ouest sino-indienne. La question sur la frontière sino-indienne s’avère une affaire entre les deux pays. Les deux parties ont la volonté et la capacité de résoudre la question par le dialogue et la concertation. Il est honteux que les fonctionnaires concernés du côté américain soient là pour montrer du doigt, attiser les flammes et semer la discorde. Nous espérons qu’ils feront davantage pour contribuer à la paix et à la stabilité régionales.

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