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Conférence de presse du 21 mars 2022 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2022-03-21 22:25

CCTV : Récemment, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’est entretenu avec les ministres des Affaires étrangères de la Zambie, de l’Algérie et de la Tanzanie à Tunxi, dans la province de l’Anhui. Pourriez-vous partager plus de détails avec nous ?

Wang Wenbin : Les 19 et 20 mars, le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi s’est entretenu à Tunxi, dans la province de l’Anhui, respectivement avec le ministre zambien des Affaires étrangères Stanley Kakubo et le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra en visite en Chine, et s’est entretenu par liaison vidéo avec la ministre tanzanienne des Affaires étrangères Liberata Mulamula, qui effectue une visite virtuelle en Chine. 

La Chine et ces trois pays sont parvenus à un consensus sur l’approfondissement de la coopération antiépidémique, médicale et sanitaire, la construction conjointe de « la Ceinture et la Route », la stimulation du développement et de la revitalisation de l’Afrique, la promotion de la démocratie dans les relations internationales et le renforcement de la coordination et de la coopération dans les affaires multilatérales. L’amitié traditionnelle a été approfondie et la coopération pragmatique renforcée.

Les quatre ministres des Affaires étrangères conviennent que la crise ukrainienne actuelle a eu un impact considérable sur la situation en Europe et a des retombées sur le monde entier. Mais nous vivons dans un monde vaste avec de nombreux problèmes. Le continent africain en particulier ne doit pas être oublié et ne doit plus être marginalisé, et encore moins devenir une victime. Plus la situation internationale est turbulente, plus nous devons prêter attention aux voix des pays africains et accroître notre soutien et notre assistance à l’Afrique. En tant que bon frère des pays africains, la Chine continuera à se tenir aux côtés de l’Afrique, à soutenir fermement l’Afrique dans le maintien de la paix et de la sécurité, la relance économique et la sauvegarde de ses droits et intérêts légitimes, et à apporter sa part de contribution à l’indépendance et au développement durable de l’Afrique.

Lors de sa rencontre avec la presse en compagnie du ministre algérien des Affaires étrangères, le conseiller d’État Wang a déclaré qu’après avoir échangé des points de vue avec de nombreux ministres des Affaires étrangères de pays asiatiques et africains récemment, il a eu le sentiment que de nombreux pays, comme la Chine, suivent de près l’évolution de la crise ukrainienne et ont un langage commun très fort. Tout d’abord, tous pensent que les buts et principes de la Charte des Nations unies doivent être respectés, que les différends internationaux doivent être résolus pacifiquement et que les parties concernées doivent cesser les hostilités dès que possible. Dans le même temps, tous estiment que la situation en Ukraine actuelle est le résultat de l’interaction de divers facteurs et l’explosion de problèmes et de tensions accumulés au cours des dernières années. À la base, il y a la question de la sécurité en Europe. L’expansion sans limite de l’OTAN vers l’est mérite réflexion. À long terme, les parties en Europe devraient suivre le principe de la sécurité indivisible et construire une architecture de sécurité régionale équilibrée, efficace et durable par le dialogue et la négociation sur la base du respect des préoccupations légitimes de chacune. 

La crise ukrainienne évolue d’une manière qui la dépasse elle-même, avec des retombées affectant le monde entier. À cet égard, la majorité des pays du monde, y compris la Chine et d’autres pays en développement, ont des préoccupations raisonnables et des positions similaires. Il s’agit d’une opinion largement partagée : premièrement, lorsqu’il s’agit de gérer les dossiers brûlants régionaux et internationaux, la guerre et les sanctions ne sont pas les seules options, et le dialogue et la négociation constituent la solution fondamentale. Dans les circonstances actuelles, il est plus important de s’en tenir à cette direction. Deuxièmement, la dynamique de la reprise économique mondiale ne doit pas être perturbée. L’escalade des sanctions unilatérales brisera les chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales et portera atteinte aux moyens de subsistance des populations de tous les pays, qui ne doivent en aucun cas faire les frais des conflits géopolitiques et de la rivalité entre les grands pays. Troisièmement, tous les pays ont le droit de décider indépendamment de leur politique étrangère et ne devraient pas être contraints de choisir leur camp. Face à des questions complexes et à des opinions divergentes, il ne faut pas opter pour l’approche simpliste « ami ou ennemi » et « noir ou blanc ». Il est particulièrement important de rejeter la mentalité de la guerre froide et la confrontation des blocs. Quatrièmement, l’indépendance souveraine et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées à tout moment. Ce principe s’applique à tous les pays et à toutes les régions. Il ne doit y avoir aucune exception, et encore moins le « deux poids deux mesures ». 

Agence de presse Xinhua : Nous avons remarqué que la Croix-Rouge de Chine avait annoncé précédemment que la Chine fournirait à l’Ukraine une assistance humanitaire d’une valeur de 5 millions de yuans. La Chine envisage-t-elle de fournir davantage d’aide ?

Wang Wenbin : La Chine est très attentive aux souffrances des civils dans le conflit Ukraine-Russie. La tâche la plus urgente pour la communauté internationale à l’heure actuelle est d’éviter une éventuelle crise humanitaire de grande ampleur. La Chine a proposé une initiative en six points pour améliorer la situation humanitaire et a pris des actions concrètes, notamment en fournissant une aide humanitaire d’urgence à l’Ukraine.

Le gouvernement chinois a décidé de fournir un lot supplémentaire d’aide humanitaire d’une valeur de 10 millions de yuans à l’Ukraine à la lumière de l’évolution de la situation et des besoins réels sur le terrain. La Chine continuera à jouer un rôle constructif pour aider à désamorcer la situation en Ukraine et est prête à contribuer à surmonter la crise humanitaire.

China Daily : Il est rapporté que le président Xi Jinping a apprécié positivement la signature du programme stratégique décennal sur la coopération entre la Chine et l’Afrique du Sud lors de sa conversation téléphonique avec le président sud-africain Cyril Ramaphosa. Pourriez-vous nous en dire plus sur le contenu et la signification de ce document ?

Wang Wenbin : Le Programme stratégique décennal sur la coopération entre la République populaire de Chine et la République d’Afrique du Sud (2020-2029) est un document politique important pour les deux pays, qui vise à développer un partenariat stratégique global tourné vers l’avenir avec une vision globale. Il présente les principes directeurs, les plans spécifiques et les mesures politiques pour la coopération bilatérale dans les domaines politique, économique, commercial, culturel et autres. Il expose le consensus des deux parties sur les grandes questions internationales et régionales ainsi que les principaux mécanismes de coopération internationale. Le document a récemment été signé par le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi et la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération Naledi Pandor.

Ces dernières années, le partenariat stratégique global Chine-Afrique du Sud a maintenu une forte dynamique de développement. Depuis le début de la COVID-19, les chefs d’État des deux pays ont maintenu une communication étroite par le biais d’appels téléphoniques et de lettres, fournissant des orientations stratégiques pour le développement des relations bilatérales. La signature du Programme servira de lignes directrices pour le développement des relations Chine-Afrique du Sud dans les nouvelles circonstances et donnera un nouvel élan à la coopération bilatérale dans divers domaines.

La Chine est prête à travailler en étroite collaboration avec l’Afrique du Sud pour accélérer la mise en œuvre du Programme, traduire les mesures en résultats de coopération au profit des deux peuples, et porter le partenariat stratégique global Chine-Afrique du Sud à un nouveau palier.

Kyodo News : La Russie est actuellement confrontée à de grandes difficultés dans son économie intérieure ainsi que dans son commerce extérieur. En tant que partenaire de coopération important de la Russie, quel type de soutien ou d’assistance la Chine peut-elle apporter sur le plan économique ? 

Wang Wenbin : La Chine et la Russie mènent une coopération économique et commerciale normale sur la base de l’égalité, des avantages mutuels et du respect mutuel.

Bloomberg : Selon un communiqué de presse du Ministère russe de la Défense, le vice-ministre russe de la Défense, Alexander Fomin, et l’ambassadeur de Chine en Russie se sont entretenus vendredi. Je me demande si vous pouvez confirmer cela. Si c’est exact, quel était l’objectif de ces entretiens ? Quel en a été le principal résultat ?

Wang Wenbin : L’ambassadeur de Chine en Russie, Zhang Hanhui, a rencontré le vice-ministre russe de la Défense, Alexander Fomin, vendredi dernier, pour échanger des points de vue sur les relations bilatérales et d’autres questions. C’est le travail des diplomates de mener des échanges normaux avec les responsables des pays où ils sont en poste. Il n’y a pas lieu de surinterpréter.

The Paper : Récemment, des spectateurs d’un huitième de finale de l’Europa League à Belgrade, capitale de la Serbie, ont déployé des bannières portant les noms de pays et de régions qui ont souffert des guerres lancées par les États-Unis et l’OTAN au cours des dernières décennies et ont entonné une chanson anti-guerre. Avez-vous un commentaire à faire ?

Wang Wenbin : J’ai également pris note du reportage concerné. Les fans de football présents au match ont dévoilé cinq immenses bannières pour énumérer les pays et régions qui ont souffert du fléau des guerres lancées par les États-Unis et l’OTAN au cours des dernières décennies. Le Guatemala, Cuba, le Vietnam, le Congo, le Nicaragua, l’Irak, la République fédérale de Yougoslavie, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie. La liste est encore longue. Les gens du monde entier qui voient ces bannières repensent aux guerres lancées par les États-Unis et l’OTAN au cours des dernières décennies. Cela nous fait réfléchir également.

Les pays qui prétendent s’opposer à la guerre ne devraient-ils pas éviter de la déclencher ? Les pays qui prétendent prôner la paix ne devraient-ils pas s’abstenir de saper la paix ? Les pays qui veulent assurer leur propre sécurité ne devraient-ils pas également respecter la sécurité des autres pays ?

Bloomberg : Selon des reportages, l’ambassadeur de Chine au Sri Lanka a déclaré aux journalistes à Colombo que la Chine envisageait une nouvelle aide à l’attention du Sri Lanka. Pourriez-vous confirmer cela et donner plus de détails sur cet arrangement ?

Wang Wenbin : Je ne suis pas au courant de la situation que vous mentionnez. Depuis l’établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Sri Lanka, nos deux pays ont toujours fait preuve de compréhension mutuelle et de soutien mutuel. La Chine a apporté son aide au développement économique et social du Sri Lanka au mieux de ses capacités et continuera à le faire à l’avenir. Nous sommes convaincus qu’avec les efforts concertés du gouvernement et du peuple sri-lankais, le pays pourra surmonter rapidement les difficultés temporaires et accéder à un plus grand développement. 

Hubei Media Group : La cérémonie de mise en service d’un tronçon de chemin de fer reliant Belgrade et Novi Sad a eu lieu le 19 mars. Il fait partie du chemin de fer Belgrade-Budapest, un projet phare de la coopération Chine-PECO. Le président serbe Vučić, le Premier ministre hongrois Orban et d’autres responsables politiques ont assisté à la cérémonie et ont déclaré que le chemin de fer rapprochera les peuples de Serbie et de Hongrie et ont exprimé l’espoir que le chemin de fer sera mis en service sur toute la ligne à une date rapprochée. Pourriez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous exprimons nos félicitations pour la mise en service du tronçon Belgrade-Novi Sad de la ligne ferroviaire Belgrade-Budapest. Ce chemin de fer est un projet clé dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » et un projet phare de la coopération entre la Chine et les PECO. Il s’agit également d’un effort significatif de la Chine et de l’Europe pour renforcer la coopération en matière de connectivité. Les nouveaux progrès réalisés dans le cadre de ce projet permettent d’améliorer la capacité de transport de passagers et de marchandises du chemin de fer régional, facilitent les déplacements des riverains du chemin de fer, favorisent le développement du tourisme et de l’urbanisation et contribuent à une coopération de qualité dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route » entre la Chine et l’Europe. Les faits montrent que le chemin de fer Belgrade-Budapest est un projet de coopération mutuellement bénéfique, ouvert et gagnant-gagnant. Tous les travaux du chemin de fer sont menés conformément aux lois et règlements de l’UE. La Chine se félicite de la participation de toutes les parties de diverses manières pour contribuer conjointement à l’amélioration de la connectivité entre les pays d’Europe centrale et orientale.  

Global Times : C’est aujourd’hui la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Nous avons noté que lors de la réunion commémorative de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations unies a sévèrement réfuté les attaques et la diffamation des États-Unis à l’encontre de la Chine sur les questions liées au Xinjiang. Pourriez-vous nous donner plus d’informations ?

Wang Wenbin : La discrimination raciale viole gravement les droits de l’homme. L’ONU prête toujours une vive attention aux questions raciales. En 1965, elle a adopté la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, exhortant tous les pays à adopter toutes les mesures nécessaires pour éliminer la discrimination raciale sous toutes ses formes et manifestations. Les États-Unis, en tant qu’État partie à la Convention, ont toléré la discrimination raciale et n’ont pas pris de mesures efficaces pour lutter contre la discrimination raciale systémique, ce qui constitue une violation grave de leurs obligations en vertu de la Convention. Par exemple, après l’éclatement de la COVID-19, de hauts responsables de l’administration américaine se sont ouvertement engagés dans la stigmatisation et la discrimination raciale à l’encontre de la communauté asiatique. Les actes violents visant la communauté asiatique se multiplient à n’en plus finir aux États-Unis. Une enquête récente révèle que deux tiers des résidents d’origine asiatique du comté de Los Angeles ont déclaré qu’ils craignaient d’être victimes de discrimination raciale. Dans les prisons privées, les personnes de couleur et les migrants souffrent d’un traitement gravement injuste. Des meurtres d’Afro-Américains et d’autres minorités ethniques motivés par la discrimination raciale se produisent de temps à autre. Les violations des droits de l’homme commises par les États-Unis ont été dénoncées par plusieurs rapporteurs spéciaux des Nations unies en matière de droits de l’homme.  

Face à un bilan aussi déplorable en matière de droits de l’homme, les États-Unis, au lieu de réfléchir sur eux-mêmes, s’érigent en « donneurs de leçons » en matière de droits de l’homme et choisissent de politiser les droits de l’homme, de les transformer en armes et de les instrumentaliser pour s’immiscer dans les affaires des autres pays, faire pression sur eux et critiquer leur situation en matière de droits de l’homme sous un prétexte quelconque. Cette attitude porte atteinte de manière flagrante au droit international et aux normes fondamentales régissant les relations internationales. Cela va également à l’encontre des efforts de la communauté internationale pour éliminer la discrimination raciale et respecter et protéger les droits de l’homme. 

Nous demandons instamment aux États-Unis d’abandonner leur arrogance et leurs préjugés, de regarder leurs problèmes dans le miroir des droits de l’homme et de respecter scrupuleusement les conventions internationales relatives aux droits de l’homme, notamment la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Ils devraient admettre et rectifier leurs erreurs, rendre véritablement justice aux minorités ethniques, offrir une réelle protection pour la sécurité des personnes d’origine asiatique victimes de crimes haineux et de violence, et prendre des mesures concrètes pour améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays.

Je voudrais souligner que, dans certains médias occidentaux, l’accent est mis sur l’identité des « Blancs » et sur une « hiérarchie de civilisation » fondée sur la race, selon leurs propres critères. Ils affichent leur soi-disant sympathie de manière sélective et font des commentaires tels que « ce ne sont pas des réfugiés de Syrie. Ce sont des chrétiens, ils sont blancs, ce sont des gens très semblables. » Cela s’écarte gravement de la mission initiale de l’humanitarisme et du principe de la protection des droits de l’homme. En réponse aux remarques racistes des médias occidentaux, un porte-parole de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés a récemment souligné que, quelle que soit la provenance des personnes déplacées, Ukraine, Afghanistan ou Syrie, nous devons nous rappeler qu’elles sont toutes des êtres humains. Nous espérons que certains médias occidentaux rejetteront au plus vite le « deux poids, deux mesures », feront davantage d’efforts pour promouvoir les échanges entre les civilisations et serviront la paix au lieu de se réduire à une plate-forme pour le racisme.  

AFP : Le Premier ministre britannique Boris Johnson a exhorté dimanche la Chine à se joindre aux autres pays pour condamner l’invasion russe de l’Ukraine. Quelle est la réponse du Ministère des Affaires étrangères à cette demande ?

Wang Wenbin : La Chine a toujours adopté une position objective et juste sur la question de l’Ukraine. Lors d’un récent appel vidéo avec le président américain Joe Biden, le président Xi Jinping a souligné que la situation actuelle en Ukraine n’était pas ce que la Chine voulait voir. La Chine est depuis toujours pour la paix et contre la guerre. La Chine porte ses jugements selon la réalité des faits et en toute indépendance. La Chine plaide pour la préservation du droit international et des normes régissant les relations internationales universellement reconnues. La Chine agit en conformité avec la Charte des Nations unies et porte la vision de sécurité commune, globale, coopérative et durable. Il s’agit des principes fondamentaux poursuivis par la Chine sur la crise ukrainienne. La Chine a avancé une initiative en six points sur la situation humanitaire en Ukraine et est prête à fournir une aide humanitaire supplémentaire à l’Ukraine et aux autres pays affectés. Toutes les parties doivent soutenir conjointement le dialogue et la négociation entre la Russie et l’Ukraine pour qu’ils aboutissent à des résultats et à la paix. Les États-Unis et l’OTAN devraient également engager un dialogue avec la Russie pour dénouer le nœud de la crise ukrainienne et apaiser les préoccupations sécuritaires de la Russie et de l’Ukraine. 

Le président Xi a souligné que plus la situation était complexe, plus il était nécessaire de garder son sang-froid et sa raison. Quelles que soient les circonstances, il faut toujours faire preuve de courage politique, créer de l’espace pour la paix et ménager des marges pour le règlement politique. Il est impératif pour les parties concernées de faire preuve de volonté politique et de trouver des solutions adéquates en tenant compte des besoins immédiats et de long terme. Les autres parties peuvent et doivent créer des conditions dans ce sens. L’urgent est de poursuivre le dialogue et les négociations, d’éviter les victimes civiles, de prévenir une crise humanitaire et de mettre fin aux hostilités le plus rapidement possible. Quant à la solution de long terme, les grands pays devraient se respecter mutuellement, rejeter la mentalité de la guerre froide et la confrontation des blocs et mettre progressivement en place une architecture de sécurité équilibrée, efficace et durable dans le monde et dans la région. La Chine œuvre depuis toujours à la paix et continuera à jouer un rôle constructif dans ce sens.

La position de la Chine est objective, juste et conforme aux souhaits de la plupart des pays. Le temps prouvera que la position de la Chine est du bon côté de l’histoire.

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