Messsage de bienvenue   Ambassade   La Chine et Djibouti   Bureau du Conseiller Economique et Commercial   Service consulaire   Dossiers spéciaux   Contactez-nous   Fighting COVID-19 the Chinese way 
  Page d'accueil > Propos du porte-parole du MAE
Conférence de presse du 15 décembre 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2020-12-15 23:32

Reuters : Un média officiel chinois a relaté aujourd'hui que le dédouanement du charbon australien exporté vers la Chine était restreint, déclarant que la Chine a officiellement imposé une interdiction sur les importations de charbon australien. Pourriez-vous nous en fournir plus de détails ? Le reportage a également cité des sources d'officiels, selon lesquelles la Chine est en train d'assouplir ses restrictions sur les importations de charbon en provenance de Mongolie, d'Indonésie et de Russie. En quoi ces restrictions consistent-elles spécifiquement ?

Wang Wenbin : Je ne suis pas au courant de ce dont vous parlez, veuillez vous informer auprès des départements compétents. Ce que je voudrais vous dire, c'est que les départements compétents de la Chine ont adopté récemment des mesures sur certains produits australiens exportés vers la Chine selon les lois et les règlements, ce qui est en conformité avec la loi et les règlements chinois ainsi qu'avec les coutumes internationales, et constitue des actions responsables envers les industries et les consommateurs de la Chine. Récemment, nous avons entendu à plusieurs reprises la partie australienne prétendre être « victime » en multipliant des insinuations et des accusations contre la partie chinoise. Ces actes visent purement à jeter la confusion pour rejeter les responsabilités sur autrui, et la Chine ne l'acceptera jamais. En fait, ces dernières années, c'est l'Australie qui a politisé les questions liées à l'économie, au commerce, aux investissements ainsi qu'aux sciences et technologies, et pris des mesures discriminatoires à l'encontre des entreprises chinoises en violant les principes de l'économie de marché et les normes internationales du commerce, allant ainsi de plus en plus loin sur la mauvaise voie. Je voudrais vous exposer trois faits :

Premièrement, depuis l'an 2018, plus de 10 projets d'investissements chinois en Australie ont été rejetés par la partie australienne pour des raisons infondées de prétendue « sécurité nationale », y compris l'acquisition de l'APA Group par la Hong Kong CK Infrastructure Holdings Limited, celle de la Lion Dairy & Drinks par la China Mengniu Dairy Company Limited et d'autres projets dans des domaines comme les infrastructures, l'agriculture et l'élevage, ce qui a causé d'énormes pertes aux entreprises chinoises. En mars dernier et juin dernier, l'Australie a modifié de façon consécutive sa loi sur les investissements étrangers et considérablement intensifié le soi-disant « processus d'examen au regard de la sécurité nationale » sur les investissements étrangers, ce qui a été interprété par ses propres médias nationaux comme une mesure ciblant la Chine. Ce que l'Australie a fait s'est écarté complètement de l'engagement pris dans l'Accord de libre-échange (ALE) Chine-Australie selon lequel les deux parties doivent se donner mutuellement des facilités d'investissements et abaisser continuellement le seuil d'examen des investissements. C'est justement à cause d'une série de pratiques discriminatoires à l'encontre des entreprises chinoises prises par la partie australienne que les investissements des entreprises chinoises en Australie ont fortement diminué chaque année depuis 2017, les investissements de l'année dernière ayant chuté de 85% par rapport à ceux de 2016.

Deuxièmement, en l'absence de toute preuve solide, l'Australie a pris l'initiative d'interdire aux entreprises chinoises de participer à la construction du réseau 5G pour de prétendues raisons de la « sécurité nationale », et elle n'a toujours pas donné d'explication raisonnable à cet égard jusqu'aujourd'hui.

Troisièmement, jusqu'à présent, l'Australie a lancé 106 enquêtes antidumping et antisubventions contre des produits chinois, tandis que la Chine n'a ouvert que quatre enquêtes similaires contre des produits australiens.

Toutes ces initiatives de la partie australienne qui vont à l'encontre des principes du marché et de l'esprit de l'ALE Chine-Australie ont perturbé la bonne dynamique de développement de la coopération pragmatique entre les deux parties et porté préjudice à l'image et à la crédibilité de l'Australie elle-même. Par contraste, la Chine tient sa promesse et remplit activement ses obligations dans le cadre de l'ALE Chine-Australie, réduisant pendant six années consécutives les droits de douane aux importations en provenance d'Australie de 2015 à 2020. À l'heure actuelle, environ 95% des produits importés de l'Australie sont exemptés de droits de douane. La Chine élargit avec une détermination inébranlable son ouverture à l'extérieur et l'environnement d'affaires en Chine s'améliore constamment. Lors de la 3e Exposition internationale d'importation de la Chine (CIIE), qui s'est tenue il n'y pas longtemps, plus de 150 entreprises australiennes étaient présentes, plaçant l'Australie aux premiers rangs des pays participants, ce qui a démontré la pleine confiance des entreprises australiennes dans les perspectives du marché chinois.

Je tiens à vous indiquer que s'il s'agit des échanges et de la coopération normaux basés sur le respect mutuel et la conformité aux règles, il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Au contraire, c'est la politisation des activités économiques et commerciales normales et la mise en place de restrictions injustifiées, l'ingérence dans les affaires intérieures d'autrui en violation des normes fondamentales régissant les relations internationales, ou même la provocation de divergences et de confrontations qui constituent des sujets dont nous devons nous préoccuper. Nous espérons que l'Australie fera de l'introspection, honorera ses engagements, et fournira effectivement de bonnes conditions et une bonne atmosphère pour la coopération pragmatique sino-australienne dans divers domaines, au lieu de faire le contraire.

En ce qui concerne la réduction par la Chine des restrictions sur les importations de charbon en provenance de pays concernés que vous avez mentionnée, je n'en suis pas au courant. Veuillez vous renseigner auprès des départements compétents.

Reuters : L'Agence nationale brésilienne de surveillance de la santé (Anvisa) a déclaré hier que les critères employés par la Chine pour accorder l'approbation d'urgence de mise sur le marché d'un vaccin contre la COVID-19 au Brésil n'étaient pas transparents. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Wang Wenbin : D'abord, je voudrais vous dire que la Chine accorde depuis toujours une importance considérable à la sûreté et à l'efficacité du vaccin. Les sociétés chinoises de recherche et de développement de vaccins suivent strictement les règles scientifiques et les exigences réglementaires pour promouvoir la mise au point de vaccins conformément aux lois et règlements, et développent la coopération internationale en respectant strictement les normes internationales ainsi que les lois et les règlements concernés. Vous avez peut-être remarqué que plusieurs vaccins chinois étaient entrés dans la phase III d'essai clinique dans des pays concernés. Les essais cliniques de phase III des vaccins chinois dans d'autres pays avancent généralement dans de bonnes conditions et ont obtenu des résultats encourageants. Ces derniers jours, à ma connaissance, certains pays ont approuvé l'enregistrement et l'utilisation des vaccins chinois. Ce sont les faits qui démontrent de manière concrète que les vaccins chinois sont sûrs et efficaces et que les autorités de régulation chinoises respectent les normes internationales et les lois et les règlements concernés.

Concernant la situation au Brésil que vous avez mentionnée, la coopération en matière de vaccins entre la Chine et le Brésil est relativement fluide dans l'ensemble. J'ai noté que le partenaire brésilien de la société chinoise de vaccins avait exprimé sa confiance dans le vaccin chinois. Nous entendons travailler ensemble avec les autres pays à promouvoir activement la coopération dans la recherche et le développement de vaccins anti-COVID-19 et à contribuer activement à l'accessibilité et l'abordabilité des vaccins dans le monde entier surtout dans les pays en développement, afin de vaincre complètement l'épidémie de COVID-19 le plus tôt possible.

RIA Novosti : Les États des États-Unis ont tenu le vote du Collège électoral, confirmant l'élection de Joe Biden au poste de Président américain. Quelle est la réponse de la Chine à ce sujet ? Le Président Xi Jinping compte-t-il s'entretenir par téléphone avec M. Biden ?

Wang Wenbin : Pour la première question, nous avons noté les résultats de l'élection présidentielle américaine. Le Président Xi Jinping a adressé un message de félicitations le 25 novembre à M. Biden pour son élection au poste de Président américain.

Concernant la deuxième question, nous sommes d'avis depuis toujours que la Chine et les États-Unis doivent renforcer la communication et le dialogue, défendre l'esprit du non-conflit, de la non-confrontation, du respect mutuel et de la coopération gagnant-gagnant, se concentrer sur la coopération et gérer les divergences, afin de promouvoir le développement sain et régulier des relations sino-américaines. Concernant la question concrète que vous avez mentionnée, s'il y a de nouvelles informations, nous les publierons en temps voulu.

Agence de presse du Moyen-Orient : Première question, l'Arabie saoudite a déclaré lundi qu'un navire de transport de carburant amarrant à Djeddah, ville portuaire de la mer Rouge, avait été attaqué par un bateau chargé d'explosifs et avait provoqué un incendie, sans faire de victimes. De nombreux pays ont condamné cette attaque terroriste, estimant qu'elle menaçait la liberté de navigation et la sécurité du commerce international. Quels sont les commentaires de la Chine ? Deuxième question, les États-Unis ont officiellement annoncé hier qu'ils retireraient le Soudan de la liste des « pays soutenant le terrorisme ». Le Président du Conseil de souveraineté du Soudan Abdel Fattah al Burhan a déclaré que cette décision favoriserait la transition démocratique au Soudan. La Ligue des États arabes (LEA) et de nombreux pays se félicitent de cette décision. Quels sont les commentaires de la Chine ?

Wang Wenbin : La Chine condamne l'attaque contre le navire concerné de l'Arabie saoudite à Djeddah. La partie chinoise s'oppose depuis toujours à toute attaque contre les civils et les installations civiles et appelle les parties concernées à éviter toute action risquant d'aggraver les tensions régionales.

Concernant votre deuxième question, nous avons remarqué les reportages concernés. La Chine s'oppose depuis toujours aux sanctions unilatérales et aux pratiques d'extraterritorialité d'un quelconque pays contre d'autres pays selon ses lois nationales. Nous soutenons les efforts actifs du gouvernement soudanais pour améliorer l'environnement extérieur.

Beijing Youth Daily : Selon des reportages, le Secrétaire d'État des Affaires étrangères et du Commonwealth du Royaume-Uni Dominic Raab a dit le 14 décembre que la Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong avait violé la Déclaration conjointe sino-britannique contraignante à l'échelle internationale, et avait été instrumentalisée pour accuser Jimmy Lai, ce qui, selon lui, illustre l'attaque continue de la Chine sur les droits et la liberté du peuple. La partie britannique a mentionné ce cas auprès du gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong et l'a appelé à cesser de prendre comme cible Jimmy Lai et d'autres personnes pro-démocratie. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Wang Wenbin : Le gouvernement de la RAS de Hong Kong a présenté sa position sur ce cas. Je tiens à souligner que la Chine est un État de droit et que Hong Kong, une société de droit. Tout le monde est égal devant la loi et personne n'a une impunité exceptionnelle. Ce qui compte, c'est le respect ou non de la loi, et cela n'a rien à voir avec l'opinion politique.

Pendant plus de 150 ans de domination coloniale britannique à Hong Kong, tous les gouverneurs de Hong Kong ont été désignés par la partie britannique. Hong Kong n'avait pas de démocratie, et les Hongkongais n'ont jamais joui d'une vraie liberté. En 1976, année où le Pacte international relatif aux droits civils et politiques a été ratifié par le gouvernement britannique, celui-ci s'est clairement réservé le droit de ne pas appliquer à Hong Kong les dispositions relatives aux élections périodiques. L'Ordonnance sur l'ordre public et l'Ordonnance sur les sociétés pendant la colonisation britannique ont également imposé des restrictions draconiennes sur les rassemblements, les défilés et les associations à Hong Kong. Aujourd'hui, la partie britannique instrumentalise la « démocratie » et la « liberté » pour s'ingérer dans les affaires de Hong Kong et y saboter la primauté du droit. Il s'agit d'une machination courante des colonisateurs pour créer des problèmes aux autres avec la pratique de « deux poids deux mesures ». Ce n'est qu'après le retour de Hong Kong que ses habitants ont commencé à jouir des droits démocratiques et d'une vaste liberté sans précédent. Le gouvernement chinois gère Hong Kong selon la Constitution et la Loi fondamentale de Hong Kong, ce sans avoir un lien quelconque avec la Déclaration conjointe sino-britannique. Les droits et devoirs de la partie britannique énoncés dans cette déclaration ont été tous mis en œuvre après le retour de Hong Kong, et le Royaume-Uni n'a désormais ni le droit de surveiller ni la prétendue responsabilité morale sur Hong Kong.

Ce que doit faire la partie britannique, c'est de renoncer à la mentalité coloniale et à la pratique de « deux poids, deux mesures », de respecter effectivement le gouvernement de la RAS de Hong Kong et ses autorités judiciaires dans leur travail et leur traitement des cas selon la loi, et de respecter l'aspiration des habitants de la ville à la stabilité sociale et à la vie normale, le fait que Hong Kong est une RAS de la Chine, ainsi que la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui, norme fondamentale régissant les relations internationales.

Prasar Bharati : Une question sur l'accessibilité des vaccins chinois contre la COVID-19. La Chine a réitéré à plusieurs reprises que les vaccins contre la COVID-19, une fois développés avec succès, deviendraient un bien public mondial. Les vaccins chinois seront-ils fournis gratuitement à d'autres pays ? Sinon, que signifiera la notion chinoise de bien public mondial ?

Wang Wenbin : La Chine a déjà déclaré qu'elle ferait de ses vaccins, une fois mis au point et mis en service, un bien public mondial, pour apporter sa part de contribution à la réalisation de l'accessibilité et de l'abordabilité des vaccins dans les pays en développement. La Chine tiendra sa promesse et traduira ses mots en actions. Nous sommes en train d'honorer notre engagement par des actions concrètes.

Actuellement, les entreprises chinoises de vaccins s'efforcent de faire avancer la recherche et le développement (R&D) de vaccins, plusieurs d'entre eux sont entrés dans la phase III d'essai clinique. Le gouvernement chinois soutient activement et depuis toujours les entreprises chinoises dans leurs efforts pour mener une coopération sur la R&D des vaccins avec divers pays. Dans le domaine multilatéral, nous maintenons toujours des échanges et coordination étroits avec l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'Alliance GAVI. Nous avons participé au mécanisme COVAX et au dispositif pour accélérer l'accès aux outils de lutte contre la COVID-19 (Accélérateur ACT).

Dans la prochaine étape, le gouvernement chinois continuera à déployer des efforts ensemble avec la communauté internationale pour apporter notre contribution à assurer à tous les pays un accès équitable aux vaccins sûrs et efficaces. Ce que je peux vous dire de plus, c'est que pour les pays les moins avancés, autrement dit certains pays en développement, nous pouvons y réaliser l'accessibilité et l'abordabilité des vaccins via les aides et d'autres moyens.

Süddeutsche Zeitung : Ce matin, le Center for Global Policy a publié un rapport disant que chaque année, plus de 500 000 d'habitants du Xinjiang sont forcés à cueillir du coton. Selon des reportages, en Chine, une grande majorité de la cueillette du coton a été réalisée par le travail forcé. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Wang Wenbin : Nous avons exprimé maintes fois la position chinoise sur le prétendu « travail forcé ». J'entends réitérer que les citoyens chinois, dans le respect des principes de l'égalité, de la volonté libre et du consensus négocié, signent des contrats de travail conformément aux lois telles que le Code du travail et la Loi sur le contrat de travail, ainsi qu'aux règles administratives concernées, et que les citoyens reçoivent des rémunérations appropriées. Il n'y a aucun cas de « travail forcé », qui est d'ailleurs inventé par certaines personnes non sans arrière-pensées.

L'aide aux populations multiethniques à trouver un emploi stable et le « travail forcé » sont deux concepts totalement différents. La Convention sur le travail forcé de l'Organisation internationale du Travail (OIT) définit le terme « travail forcé » comme suit : « tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de plein gré ». Les travailleurs de tous les groupes ethniques au Xinjiang choisissent leur travail de leur propre gré. Ils signent volontairement des contrats de travail avec des entreprises dans le respect du principe de l'égalité et ne font l'objet d'aucune discrimination en raison de différences d'ethnie, de sexe et de croyance religieuse. Les gouvernements à tous les échelons au Xinjiang respectent pleinement la volonté de travailler des populations des minorités ethniques et offrent des formations nécessaires à ceux qui souhaitent améliorer les compétences requises pour l'emploi. Selon le Rapport d'enquête sur le travail et l'emploi des minorités ethniques au Xinjiang, dans les 4 villages sondés, la volonté moyenne des villageois de faire le déplacement pour travailler s'est élevée jusqu'à 86,5%, ce qui indique que les populations des minorités ethniques ont une forte volonté de sortir du village pour des emplois. À la fin de 2019, un total de 2,9232 millions de personnes au Xinjiang sont sorties de la pauvreté. Le taux de pauvreté y est passé de 19,4% en 2014 à 1,24%.

De plus, les reportages concernés ont évoqué des photos sur les prétendus « camps de rééducation ». Ce que je peux vous dire, c'est que certains médias occidentaux prennent tous les bâtiments murés à l'extérieur pour des « centres de détention », qui étaient en réalité des établissements civils. Par exemple, le prétendu « centre de détention » à Turpan est en fait un bâtiment administratif d'un département gouvernemental local, et les prétendus « centres de détention » à Kashgar sont des établissements d'enseignement locaux, y compris un lycée. Ces lieux sont tous indiqués sur Google Map ou Baidu Map que vous pouvez consulter.

Par ailleurs, j'ai remarqué que l'auteur du rapport que vous avez mentionné était Adrian Zenz. Certains médias ont révélé à plusieurs reprises qu'Adrian Zenz était, en fait, membre d'une organisation d'extrême droite créée par l'administration américaine ainsi que pilier d'une institution de recherche antichinoise établie sous la manipulation des services de renseignement des États-Unis. Il vit de la fabrication des rumeurs antichinoises et de la calomnie contre la Chine. Ses prétendus rapports sont cyniques et n'ont ni crédibilité ni valeur académique. Pour votre information, j'aimerais présenter quelques moyens auxquels Adrian Zenz a recours pour concocter des mensonges.

Premièrement, la falsification de données. Récemment, Adrian Zenz a fabriqué un rapport sur la prétendue « stérilisation forcée au Xinjiang par le gouvernement chinois », déclarant qu'« en 2018, 80% des stérilets nouvellement posés en Chine ont été opérés au Xinjiang ». Mais, selon les statistiques de la Commission nationale de la Santé de la Chine, en 2018, seulement 8,7% des placements de stérilets dans le pays ont été effectués au Xinjiang.

Deuxièmement, la pure invention à partir de rien. Dans ce rapport, il a inventé la prétendue « liste Moyu » des personnes amenées dans des centres de formation professionnelle à cause du non-respect de la politique du planning familial. Mais en réalité, la grande majorité des personnes inscrites sur cette liste sont des habitants du comté de Moyu, qui y travaillent et vivent normalement et depuis toujours. Seulement une poignée de gens influencés par l'extrémisme religieux et ayant commis des délits sont obligés de suivre la formation professionnelle en vertu de la loi.

Troisièmement, des spéculations malveillantes. Adrian Zenz a indiqué dans le rapport que les femmes d'ethnies minoritaires au Xinjiang recevaient des contrôles excessivement fréquents, et a tenté d'utiliser cela pour prouver que le gouvernement chinois imposait une stérilisation forcée à des femmes ouïgoures ayant donné naissance à un enfant. Mais dans son rapport, aucune preuve n'a été donnée pour prouver que c'était le gouvernement qui forçait les femmes ouïgoures à poser un stérilet après avoir eu un enfant. Cette prétendue conclusion n'est qu'une spéculation maladroite de lui-même.

Quatrièmement, le jeu de chiffres. Adrian Zenz a souligné qu'en 2018, la croissance naturelle de la population de l'ethnie Han dans le quartier résidentiel de Gulbagh, dans la ville de Hotan au Xinjiang, était près de huit fois plus élevée que celle du comté de Hotan. Mettons d'abord de côté le fait que la comparaison des croissances démographiques entre un district résidentiel et un comté n'a aucune valeur académique sur le plan académique. Parlons seulement des faits. Si nous comparons les changements démographiques des Han et des Ouïgours dans la région de Hotan en 2017 et 2018, nous pourrons constater que le nombre total de la population des Han diminue, tandis que celui de la population ouïgoure augmente. La prétendue « colonisation des Han au Xinjiang faite par le gouvernement chinois » inventée par Adrian Zens est un pur mensonge sans aucun fondement.

Nous espérons que les amis de la presse et les personnalités clairvoyantes de différents milieux pourront distinguer le vrai du faux et respecter les faits, sans se laisser tromper par Adrian Zens et ses semblables qui fabriquent des mensonges et font des recherches académiques seulement pour des raisons antichinoises.

Phoenix TV : Ces derniers jours, certains médias britanniques et australiens ont prétendu que des membres du Parti communiste chinois (PCC), en tant qu'espions potentiels, s'étaient infiltrés dans les institutions gouvernementales, les universités et les banques des pays occidentaux dont le Royaume-Uni. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Wang Wenbin : Les propos concernés ne sont rien d'autre que des diffamations et des calomnies hystériques contre le PCC faites par certains éléments antichinois, qui sont absurdes au niveau de la logique et ne tiennent pas dans la réalité. Il ne s'agit que d'une autre version de la « théorie de la menace chinoise ».

La Chine est un pays poursuivant la voie du socialisme aux caractéristiques chinoises sous la direction du PCC. Le PCC est le détachement d'avant-garde de la classe ouvrière chinoise, en même temps que celui du peuple chinois et de la nation chinoise. Les 92 millions de membres du PCC jouent un rôle d'avant-garde et d'exemple dans tous les secteurs. Voilà la situation nationale réelle de la Chine. Le PCC recherche le bien-être pour le peuple, la paix pour le monde et le progrès pour toute l'humanité. Il honore ses engagements et a l'esprit ouvert et franc. Les États, dans leurs échanges, devraient suivre les normes fondamentales régissant les relations internationales et respecter les systèmes et les conditions nationales des uns et des autres. Nous croyons que toutes les personnes ayant la raison, la conscience et le sens de la justice désapprouvent le dénigrement et les attaques sans fondement contre la Chine et le PCC.

Kyodo News : J'ai deux questions. La première est à l'égard de l'arrestation de l'employée chinoise de Bloomberg. Je sais que vous avez déjà répondu aux questions concernées hier, pourriez-vous fournir davantage de détails ? Cette personne est-elle accusée d'activités criminelles mettant en danger la sécurité nationale de la Chine en raison de son travail journalistique ? La deuxième question, un rapport annuel publié par le « Comité pour la protection des journalistes » a critiqué la situation de la liberté de la presse en Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Concernant votre première question, j'ai déjà annoncé les informations concernées hier. Le Bureau de sécurité nationale de Beijing a pris des mesures coercitives conformément à la loi contre une citoyenne chinoise du nom de famille Fan, qui est soupçonnée d'avoir mené des activités criminelles mettant en danger la sécurité nationale de la Chine. Vous avez peut-être noté les reportages de certains médias étrangers affirmant que selon Bloomberg, son arrestation n'est pas liée à son travail.

Quant à votre deuxième question, le gouvernement chinois protège la liberté d'expression des citoyens conformément à la loi et fait jouer pleinement le rôle de contrôle public des médias et des citoyens. Les progrès du secteur de la presse en Chine sont remarqués de tous. Les propos de l'organisation non gouvernementale concernée sont totalement dénués de fondement.

AFP : Le gouvernement des Palaos a déclaré avoir intercepté un bateau de pêche chinois qui pêchait illégalement avec 28 membres d'équipage à bord. Pourriez-vous donner plus d'informations ? Y a-t-il des citoyens chinois parmi l'équipage ? La partie chinoise a-t-elle pris contact avec eux ?

Wang Wenbin : Nous avons remarqué des reportages à ce sujet. Le gouvernement chinois demande toujours aux citoyens et aux entreprises chinois à l'étranger de respecter les lois et réglementations locales. Dans le même temps, nous espérons que les gouvernements des pays concernés protégeront leur sécurité et leurs droits et intérêts légitimes conformément à la loi.

[ Envoyer ce lien à un ami ]
  [ Imprimer ]