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Conférence de presse du 4 février 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2021-02-04 22:25

Le 5 février, le Premier Ministre Li Keqiang participera à Beijing à un dialogue de haut niveau avec des entrepreneurs européens par liaison vidéo.

CCTV : Le 3 février, la Mission permanente de la Chine à l’Office des Nations Unies à Genève et le gouvernement de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang ont organisé conjointement une séance vidéo de promotion sur le thème « Le Xinjiang est une terre merveilleuse ». Pourriez-vous fournir plus d’information à ce sujet ?

Wang Wenbin : Le 3 février, la Mission permanente de la Chine à l’Office des Nations Unies à Genève et le gouvernement de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang ont organisé conjointement une séance vidéo de promotion sur le thème « Le Xinjiang est une terre merveilleuse ». Des diplomates à Genève d’une cinquantaine de pays, dont près de 20 ambassadeurs, des fonctionnaires du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et des experts chargés de procédures spéciales du Conseil des droits de l’homme ont participé par liaison vidéo à l’événement, et visité de manière virtuelle le Xinjiang pour découvrir la situation magnifique au Xinjiang caractérisée par une stabilité sociale, une prospérité économique et de bonnes conditions de vie et de travail de ses habitants multiethniques.

Lors de l’événement, une série de courts-métrages ont été diffusés pour montrer les paysages naturels, les réalisations en matière de développement ainsi que la vie heureuse du peuple. Abdureqip Tumulniyaz, Vice-Président du Comité du Xinjiang de la Conférence consultative politique du Peuple chinois, Président de l’Association islamique du Xinjiang et Président de l’Institut islamique du Xinjiang, et Muhtiram Sherip, imam de la mosquée de Yanghang d’Urumqi ont présenté, avec des vidéos, comment la liberté religieuse est garantie dans le Xinjiang. Des diplômés des centres d’enseignement et de formation professionnels du Xinjiang ont raconté comment ils avaient été désenchantés des pensées extrémistes, maîtrisé des compétences professionnelles et retrouvé une vie normale grâce aux études. Sur le fondement de leurs propres expériences, les représentants des présentateurs connus sur Internet, des membres de familles d’union ethnique de jumelage Han-Ouïgour, des femmes ouïgoures et des habitants de Xinjiang travaillant ailleurs ont raconté des histoires touchantes du Xinjiang en matière de réduction de la pauvreté, de développement de l’économie d’Internet, de protection de la culture traditionnelle, d’éducation gratuite, de protection maternelle et infantile ainsi que d’entraides interethniques comme si tout le monde forme une grande famille.

Les Ambassadeurs de Russie et du Pakistan ont affirmé dans leurs discours que le développement du Xinjiang dans différents domaines et la vie heureuse de ses habitants étaient désormais connus de tous, et que la séance avait permis au corps diplomatique à Genève de connaître de manière globale et correcte la situation réelle au Xinjiang. De nombreux diplomates ont raconté leur visite au Xinjiang sur invitation ces dernières années et ont hautement apprécié l’engagement du gouvernement chinois à promouvoir le développement durable, à sauvegarder la paix sociale, à protéger les droits de l’homme et à améliorer le bien-être des habitants, et ont exprimé leur opposition résolue à la politisation des questions des droits de l’homme par des pays concernés et à l’instrumentalisation des questions liées au Xinjiang pour interférer dans les affaires intérieures de la Chine.

Bloomberg : Le gouvernement australien appelle la Chine à donner aux fonctionnaires de l’ONU un accès immédiat et sans restrictions au Xinjiang pour qu’ils puissent y faire des enquêtes significatives. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Wang Wenbin : J’ai relu ce matin le compte-rendu de la conférence de presse spéciale tenue à Beijing par le gouvernement de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang le 1er février. Un responsable du gouvernement de la Région autonome du Xinjiang a déclaré que le Xinjiang était sur la bonne voie, que tout ce qui s’y passait était honnête et transparent, et qu’il n’y avait rien à cacher. Nous serons heureux d’accueillir les étrangers de tous les milieux, y compris les fonctionnaires concernés de la nouvelle administration américaine, pour une visite au Xinjiang.

En ce qui concerne la visite des fonctionnaires des Nations Unies au Xinjiang que vous venez de mentionner, je peux vous dire que la Chine a adressé depuis longtemps une invitation à la Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme pour qu’elle se rende au Xinjiang et nous sommes toujours en contact à cet égard. Nous invitons les étrangers qui respectent réellement le principe d’objectivité et d’impartialité à visiter le Xinjiang afin d’en faire connaître la situation réelle. Dans le même temps, nous sommes fermement opposés à l’ingérence dans les affaires intérieures de la Chine par tout pays ou individu sous prétexte des droits de l’homme, et nous rejetons le tapage au sujet des prétendues « enquêtes » au Xinjiang par toute personne qui présume déjà que nous sommes coupables.

Global Times : Lors de la réponse à une question, une porte-parole du Département d’État américain a déclaré que les États-Unis étaient profondément inquiets par les agressions sexuelles et les abus systématiques contre les femmes commis dans des « camps de rééducation » du Xinjiang et que le gouvernement chinois devrait permettre à des observateurs internationaux de mener immédiatement une enquête indépendante sur ces accusations choquantes. Nous avons également noté que la BBC avait indiqué dans son reportage que le dernier « témoignage détaillé » qu’elle avait obtenu montrait qu’il existait des agressions sexuelles et des abus systématiques contre les femmes au Xinjiang. Le chercheur antichinois Adrian Zenz a affirmé que les témoignages recueillis par la BBC fournissaient des preuves détaillées et faisant autorité à l’égard des abus sexuels et des tortures. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : J’ai déjà donné ma réponse à ce faux reportage de la BBC hier. Je voudrais souligner une fois de plus quelques points :

Premièrement, il n’existe pas de prétendu « camp de rééducation » au Xinjiang. Les centres d’enseignement et de formation professionnels établis au Xinjiang conformément à la loi sont de nature scolaire et ne sont pas différents par essence du Programme de renoncement et de désengagement (DDP) mis en place au Royaume-Uni et des centres de déradicalisation établis en France. Ils relèvent tous des tentatives utiles et des explorations actives en matière de lutte contre le terrorisme préventive et de déradicalisation qui visent à éliminer le terrorisme et l’extrémisme religieux à la source. Ils sont pleinement conformes aux principes et à l’esprit incarnés dans une série de résolutions antiterroristes telles que la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies et le Plan d’action pour la prévention de l’extrémisme violent des Nations Unies. En ce qui concerne les centres d’enseignement et de formation, nous l’avons présenté à plusieurs reprises, et je vous invite à lire le livre blanc intitulé Enseignement et formation professionnels au Xinjiang, publié en août 2019 par le Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’État de Chine.

Deuxièmement, il n’existe pas de prétendus « agressions sexuelles et abus systématiques contre les femmes ». La Chine est un État de droit, et le respect et la protection des droits de l’homme sont un principe fondamental inscrit dans la Constitution chinoise, qui se reflète pleinement dans les différents cadres juridiques de la Chine et dans les divers efforts faits par le gouvernement chinois. Depuis la fondation de la République populaire de Chine, la cause de l’émancipation et du développement des femmes en Chine a fait des progrès sans précédent, et les femmes de tous les groupes ethniques jouissent, selon la loi, des droits politiques, des droits culturels et à l’éducation, des droits au travail et à la sécurité sociale, du droit de propriété, du droit de la personne, des droits au mariage et à la vie familiale.

Les centres d’enseignement et de formation appliquent et mettent en œuvre strictement les dispositions constitutionnelles et juridiques pour garantir que les droits fondamentaux des élèves participant à la formation ne sont pas violés et que toute humiliation et tout abus contre les élèves sous toute forme sont absolument interdits. Lors de la troisième conférence de presse sur les questions liées au Xinjiang organisée par la Région autonome ouïgoure du Xinjiang à Beijing le 1er février, et lors d’une visioconférence intitulée « Le Xinjiang est une terre merveilleuse » organisée conjointement par la Mission permanente de la Chine à l’office des Nations Unies à Genève et la Région autonome ouïgoure du Xinjiang le 3 février, des femmes élèves diplômées des centres d’enseignement et de formation ont raconté leur vie dans les centres, la manière dont elles avaient pu se débarrasser de l’idéologie extrémiste et acquérir des compétences professionnelles, ainsi que leur expérience après avoir pu mener une vie normale. Vous pourriez lire les reportages concernés.

Troisièmement, sur le développement économique et social du Xinjiang, la Chine a déjà publié huit livres blancs sur le Xinjiang. Le gouvernement de la Région autonome ouïgoure du Xinjiang a tenu 25 conférences de presse et invité plus de 1 200 diplomates, journalistes et représentants de communautés religieuses venant de plus de 100 pays à visiter le Xinjiang. Les mensonges et fausses informations de toutes sortes fabriqués par certaines forces antichinoises internationales, sans même être démentis, ne peuvent pas tenir devant les faits et la vérité.

Nous espérons que les personnes concernées au sein de l’administration américaine pourront regarder en face la réalité marquée par la stabilité et le développement au Xinjiang, prêteront une oreille attentive à la voix des 25 millions d’habitants multiethniques au Xinjiang, adopteront une attitude responsable basée sur les faits et ne seront pas induites en erreur par les fausses nouvelles de certains médias. Nous nous opposons fermement à l’ingérence d’une force extérieure quelconque aux affaires intérieures de la Chine sous prétexte de la question du Xinjiang et continuerons certainement à sauvegarder fermement la souveraineté, la sécurité et les intérêts de développement du pays.

Ces derniers temps, nous avons vu trop de désinformations et de propos diffamatoires à l’encontre du Xinjiang et de la Chine. Derrière ces désinformations, on voit souvent des noms familiers, par exemple, celui de la BBC.

Le 17 juillet 2020, le Newsnight de la BBC a interviewé une femme ouïgoure nommée Zumrat Dawut qui y a livré divers soi-disant « témoignages ». Mais la vérité est que cette personne a inventé trop de mensonges. Elle a déclaré avoir été « détenue dans un “camp de rééducation” », mais en fait, elle n’a jamais étudié dans aucun centre d’enseignement et de formation. Elle a prétendu avoir subi une « stérilisation forcée » et une « ablation de l’utérus », mais le fait est que lors de l’accouchement de son troisième enfant en mars 2013 à la maternité de l’Hôpital de santé maternelle et infantile d’Urumqi, elle a signé un formulaire de consentement volontaire à l’accouchement de sa propre main, indiquant qu’elle acceptait de subir une césarienne et une ligature des trompes, les deux opérations qu’elle a ensuite subies à l’hôpital. Elle n’a pas été stérilisée du tout, et encore moins s’est fait enlever l’utérus. À ce qu’elle a également déclaré, son père âgé, qui aurait « été détenu et fait l’objet des enquêtes » à plusieurs reprises par les autorités du Xinjiang, était mort il y a peu de temps dans des circonstances inconnues. Mais en fait, son père menait toujours une vie normale avec ses enfants et n’a jamais fait l’objet d’enquêtes ni été détenu. Il est mort d’une crise cardiaque le 12 octobre 2019. Les troisième et cinquième frères aînés de Zumrat Dawut ont tous fait des clarifications à cet égard.

Cette personne appelée Zumrat Dawut est déjà devenue une actrice et un outil des forces antichinoises pour attaquer le Xinjiang et faire du tapage autour du Xinjiang.

Il y a aussi un nom familier qu’est Adrian Zenz, qui, je le pense, n’est pas nouveau pour vous. Adrian Zenz est membre de la Victims of Communism Memorial Foundation (VOC), une organisation d’extrême droite fondée aux États-Unis en 1983. Cette personne s’adonne à concocter des rumeurs liées au Xinjiang pour calomnier la Chine. Les rapports et déclarations qu’il a publiés se sont avérés, par les faits, être de fausses informations depuis longtemps. Dans ses rapports, il a inventé la prétendue « liste Karakax (Moyu) » des personnes amenées dans des centres d’enseignement et de formation à cause du non-respect de la politique du planning familial. Mais en réalité, la grande majorité des personnes inscrites sur cette liste sont des habitants du comté de Moyu, qui y vivent normalement. Seulement une poignée de gens dupés par l’extrémisme religieux et ayant commis des délits ont suivi la formation professionnelle en vertu de la loi. Dans ses rapports, Adrian Zenz a également spéculé que le recrutement normal de la police au Xinjiang serait en fait une préparation pour la « campagne de détention » ; il a considéré le travail consistant à « rendre visite aux habitants, à améliorer leur bien-être et à fédérer les esprits », qui jouit d’une grande popularité parmi les personnes de tous les groupes ethniques du Xinjiang, comme la « base de la prise de décision » pour la « campagne de détention » ; il a imaginé de façon fantaisiste que les internats et l’éducation préscolaire, qui garantissent pleinement la scolarisation des enfants, seraient en réalité la « garantie de base » pour la « campagne de détention » ; il a spéculé, sans aucun fondement, que les emplois trouvés par les populations des minorités ethniques de leur gré au dehors de leur village d’origine relèveraient en fait du « travail forcé ». Ce genre d’« association d’idées » forcée et absurde d’Adrian Zenz reflète de façon éclatante sa mentalité imbue d’idées fantaisistes qui donne libre cours à son imagination.

Après que vous avez appris la vérité sur ces faits, un grand point d’interrogation pourrait se dessiner dans votre esprit quand vous entendrez et verrez désormais les reportages ou les rapports liés au Xinjiang de la BBC et d’Adrian Zenz : est-ce un autre mensonge sur le Xinjiang ?

CCTV : Selon l’Alliance Gavi, l’objectif du mécanisme COVAX est de distribuer au moins 330 millions de doses de vaccins aux pays pauvres dans la première moitié de cette année. Vous avez annoncé hier que la Chine fournirait 10 millions de doses de vaccins au mécanisme COVAX. Pourriez-vous nous informer des arrangements détaillés ? Quel est le prix des vaccins ?

Wang Wenbin : Comme je l’ai dit hier, à la demande de l’Organisation mondiale de la Santé, la Chine a décidé d’offrir 10 millions de doses de vaccins au mécanisme COVAX, principalement pour répondre au besoin urgent des pays en développement. La situation actuelle de la prévention et du contrôle de la pandémie reste très grave dans tous les pays, et la Chine est également confrontée à une énorme demande intérieure de vaccination. Toutefois, nous sommes prêts à faire de notre mieux pour surmonter les difficultés, apporter notre part de contribution à la distribution équitable des vaccins, et faire des vaccins un bien public accessible et abordable pour les pays en développement au lieu de les laisser devenir un « produit de luxe » réservé à un petit nombre de pays. Nous espérons que dans la communauté internationale, tous les pays ayant la capacité requise pourront se mobiliser et prendre des mesures concrètes pour soutenir le mécanisme COVAX et garantir aux pays en développement un accès rapide aux vaccins, de manière à contribuer activement à la victoire le plus tôt possible contre la pandémie.

En ce qui concerne le prix des vaccins, les coûts varient selon les technologies différentes avec lesquelles les vaccins sont produits. Mais une chose est sûre : la Chine considérera toujours les vaccins comme un bien public mondial et offrira ses vaccins à des prix justes et raisonnables au monde.

Reuters : Taiwan a ouvert un « Bureau de représentation » au Guyana. Quels sont les commentaires de la Chine à cet égard ?

Wang Wenbin : Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, et Taiwan fait partie intégrante de la Chine. Le principe d’une seule Chine est une norme universellement reconnue régissant les relations internationales et le consensus de la communauté internationale. Nous espérons que la partie concernée respectera scrupuleusement le principe d’une seule Chine, s’abstiendra de toute forme d’échanges officiels et d’établissement d’institutions officielles avec Taiwan, et prendra des mesures concrètes pour corriger les erreurs et éliminer les impacts négatifs. Nous avertissons solennellement les autorités du Parti démocrate progressiste que toute tentative de solliciter un soutien étranger et de s’engager dans des activités sécessionnistes sur la scène internationale sera vouée à l’échec.

Associated Press : Récemment, le nombre de citoyens chinois ouïgours détenus dans le centre d’expulsion de Turquie affiche une tendance à la hausse. En même temps, la Chine a ratifié le traité d’extradition avec la Turquie et le parlement turc devrait bientôt discuter de la ratification du traité. Certains soupçonnent que le but du traité est d’extrader les Ouïgours détenus vers la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ? Certains dans le parlement turc soupçonnent que le retard de la livraison de vaccins chinois vers la Turquie résulte des pressions délibérément imposées par la Chine sur la Turquie pour qu’elle ratifie le traité le plus vite possible. La Chine et la Turquie pourraient faire un marché à cet égard, n’est-ce pas ? Si oui, pourriez-vous expliquer la nature de ce marché ?

Wang Wenbin : Premièrement, je peux vous dire que le 26 décembre 2020, la 24e session du Comité permanent de la 13e Assemblée populaire nationale (APN) a décidé de ratifier le Traité d’extradition entre la République populaire de Chine et la République turque signé par les deux parties à Beijing en mai 2017. La conclusion d’un traité d’extradition entre la Chine et la Turquie contribuera à consolider la base juridique de la coopération judiciaire entre les deux parties, fournira des garanties institutionnelles à leur lutte conjointe contre les crimes transnationaux, et contribuera également à protéger les droits et intérêts légaux des citoyens et des entreprises des deux pays et à promouvoir le développement des relations sino-turques, ce qui est dans l’intérêt des deux pays.

Deuxièmement, la Chine et la Turquie ont mené une coopération rapide et efficace en matière de fourniture de matériels antiépidémiques, d’échanges d’expériences sur la prévention et le contrôle et d’essais cliniques de vaccins, ce qui a bénéficié du soutien du gouvernement, des partis politiques et de divers milieux de la société de la Turquie. Le Président turc Recep Tayyip Erdogan, le Ministre turc de la Santé Fahrettin Koca et les responsables du Parti d’action nationaliste et du Bon Parti se sont successivement fait inoculer des vaccins chinois. Ils ont fait pleinement confiance aux vaccins chinois et donné des commentaires positifs sur la coopération vaccinale entre les deux pays.

Quant à votre hypothèse, je ne vois aucun fondement.

Bloomberg : Gina Raimondo, la Secrétaire au Commerce nommée de l’administration Biden a déclaré qu’elle ne pouvait trouver aucune raison de ne pas inscrire des entreprises chinoises telles que Huawei et ZTE sur la liste du commerce restreint des États-Unis. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Wang Wenbin : Hier, j’ai déjà expliqué la position de la Chine sur les questions concernées. Afin de maintenir le monopole et l’hégémonie technologiques des États-Unis, la précédente administration américaine et certains politiciens antichinois ont abusé du pouvoir d’État pour réprimer sans scrupule Huawei et d’autres entreprises chinoises de haute technologie. C’est un déni des principes d’économie de marché que les États-Unis ont toujours vantés, et cela a également mis au jour l’hypocrisie de la prétendue concurrence loyale aux États-Unis. Nous exhortons les États-Unis à cesser de généraliser le concept de sécurité nationale et de réprimer déraisonnablement les entreprises chinoises.

Yonhap News : Aujourd’hui, les Chefs d’États de la République de Corée et des États-Unis se sont entretenus par téléphone. Ils sont parvenus à un accord sur la dénucléarisation de la péninsule coréenne, déclarant qu’il fallait élaborer rapidement une stratégie-cadre envers la République populaire démocratique de Corée (RPDC). Les deux parties ont eu également une discussion sur la mise à niveau de l’alliance entre les deux pays. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : La position de la Chine sur la question de la péninsule coréenne est constante et claire. Dans la situation actuelle, nous espérons que toutes les parties concernées feront des efforts actifs pour régler de manière équilibrée leurs préoccupations légitimes, promouvoir le processus de règlement politique de la question de la péninsule coréenne et réaliser la stabilité à long terme sur la péninsule coréenne dès que possible. En même temps, nous souhaitons que le développement des relations entre la République de Corée et les États-Unis puisse favoriser la paix, la stabilité, le développement et la prospérité dans la région.

Reuters : Le Secrétaire général de l’ONU Unies a appelé la communauté internationale à assurer conjointement que le « coup d’État militaire » au Myanmar qui avait eu lieu au début de cette semaine échoue. La Chine soutient-elle cette déclaration ?

Wang Wenbin : La Chine est un pays voisin et ami du Myanmar. Nous espérons que toutes les parties au Myanmar pourront donner la priorité à la volonté et aux intérêts du peuple, traiter adéquatement leurs divergences par le dialogue dans le cadre de la Constitution et des lois et préserver la stabilité politique et sociale. En même temps, nous préconisons également que la communauté internationale doit créer un environnement extérieur favorable au règlement adéquat des divergences par le Myanmar et que toutes ses actions doivent contribuer à la stabilité politique et sociale du Myanmar, à la paix et la réconciliation dans le pays et éviter d’aggraver les tensions et de compliquer davantage la situation.

AFP : Neuf membres du Congrès américain ont proposé que le « mouvement pro-démocratique à Hong Kong » doive recevoir le prix Nobel de la paix. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Wang Wenbin : Le prix Nobel de la paix doit être décerné aux personnalités ayant contribué véritablement au maintien et à la promotion de la paix et du développement du monde. S’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine en profitant des questions liées à Hong Kong, faire du tapage au sujet du prix Nobel de la paix et soutenir les éléments antichinois et les semeurs de troubles à Hong Kong ne nuisent qu’à l’image et à la crédibilité des États-Unis. Nous exhortons un petit nombre de membres du Congrès américain à traiter la Chine de manière objective et rationnelle, à cesser de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte des questions liées à Hong Kong et à contribuer davantage au développement des relations sino-américaines.

Reuters : Selon la marine américaine, le destroyer USS John S. McCain a traversé le détroit de Taiwan le 4 février. Il s’agit du premier du genre depuis l’entrée en fonction de l’administration Biden. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Wang Wenbin : La Chine a suivi de près et surveillé du début à la fin le passage d’un navire de guerre américain à travers le détroit de Taiwan.

La Chine continuera d’être sur le qui-vive et est prête à répondre à toutes les menaces et provocations à tout moment, et sauvegardera résolument sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale. Nous espérons que la partie américaine jouera un rôle constructif dans la paix et la stabilité régionales, au lieu de faire le contraire.

South China Morning Post : Selon des reportages des médias japonais, le membre du Parti libéral-démocrate et de la Chambre des représentants Takashi Nagao a exprimé sa préoccupation sur la Loi chinoise sur la Garde côtière récemment entrée en vigueur, et il prévoit de se rendre au large des îles Diaoyu demain pour soutenir les activités de pêche des pêcheurs de la préfecture d’Okinawa. Hier, les Ministres des Affaires étrangères et de la Défense du Japon et du Royaume-Uni ont exprimé leurs fortes préoccupations sur cette loi chinoise à l’issue de leur réunion. Quelle est la réponse de la Chine à cela ?

Wang Wenbin : D’abord, je tiens à souligner que l’élaboration de la Loi sur la Garde côtière est une activité législative régulière de la Chine et correspond aux coutumes internationales ainsi qu’aux pratiques de tous les pays. Le processus législatif de la Chine est ouvert et transparent. Nous espérons que les pays concernés le traiteront de façon objective et correcte au lieu de lancer des soupçons et des accusations sans fondement.

L’île Diaoyu et ses îlots affiliés font partie inhérente du territoire chinois. La Chine défend fermement sa souveraineté territoriale et ses droits et intérêts maritimes. La Chine et le Japon doivent gérer leurs divergences par le dialogue conformément au consensus de principe en quatre points entre les deux pays et sauvegarder la paix et la stabilité dans les eaux concernées.

Dans le même temps, je voudrais également souligner que la coopération entre les pays concernés devra s’assurer que les intérêts d’une tierce partie ne seront pas sapés, que la confiance mutuelle entre les pays de la région ne sera pas affaiblie, et que la paix et la stabilité régionales ne seront pas minées. La Chine est déterminée à sauvegarder sa souveraineté territoriale et ses droits et intérêts maritimes, et est disposée à continuer de gérer adéquatement les divergences avec les pays concernés par le biais des consultations et des négociations.

Phoenix TV : Aujourd’hui nous célébrons la dernière année avant l’ouverture des Jeux Olympiques (JO) d’hiver de Beijing 2022. Récemment, sept sénateurs américains du Parti républicain ont soumis un projet de résolution, déclarant que la Chine a mené une politique de « génocide » au Xinjiang et demandant au Comité international olympique (CIO) de reconsidérer la ville hôte des JO d’hiver 2022. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Wang Wenbin : Une poignée de politiciens américains antichinois ont politisé les sports et violé l’esprit de la Charte olympique. La partie chinoise s’y oppose fermement. Nous avons remarqué que toutes les parties concernées sur la scène internationale, y compris le Comité olympique des États-Unis, s’opposaient à l’approche erronée de politiser les sports.

Aujourd’hui nous célébrons la dernière année avant l’ouverture des JO d’hiver de Beijing 2022. Bien que la survenue de la pandémie de COVID-19 ait projeté une ombre sur le monde entier, les préparatifs actifs de la Chine pour les JO d’hiver n’ont jamais été mis à l’arrêt. Actuellement, la Chine a pris les devants dans le contrôle national de la COVID-19 et la reprise économique, créant ainsi des conditions favorables au succès des JO d’hiver de Beijing. En appliquant strictement les mesures de prévention et de contrôle, la Chine a surmonté l’impact de la pandémie, et fait progresser de manière active et stable les travaux préparatoires. Jusqu’à présent, la construction de 12 sites de compétition dans trois zones pour les JO d’hiver de Beijing a été achevée comme prévu, les travaux d’organisation se déroulent de manière ordonnée, la préparation des services de soutien avance sur tous les plans, les échanges et la coopération internationaux se développent en profondeur, et le travail de développement durable et de protection du patrimoine enregistre des progrès remarquables. Tout comme l’a souligné le Président Xi Jinping lors de son récent entretien téléphonique avec le Président du CIO Thomas Bach, la Chine achèverait certainement toutes les tâches de préparation comme prévu et assurerait, grâce à une préparation parfaite, un plein succès aux JO d’hiver de Beijing. En tant que seule ville au monde à accueillir à la fois les JO d’été et d’hiver, Beijing apportera une contribution unique au Mouvement olympique international. Nous sommes convaincus que dans 365 jours, des amis des quatre coins du monde se rassembleront en Chine pour célébrer avec passion et enthousiasme une nouvelle édition des JO d’hivers !

La question liée au Xinjiang n’est pas une question des droits de l’homme, encore moins une question ethnique ou religieuse. Elle est en fait une question de lutte contre le terrorisme violent et le séparatisme. Le prétendu « génocide » au Xinjiang est un mensonge du siècle fabriqué par des forces extrêmement antichinoises, une farce absurde visant à salir et calomnier la Chine et la « folie du dernier jour » de certaines personnes sur leur voie antichinoise. Les imputations et attaques sans fondement ne correspondent point à la réalité, mais n’existent que dans leurs horribles complots politiques. Ces accusations seront certainement jetées dans la poubelle de l’histoire.

De 2010 à 2018, la population ouïgoure du Xinjiang a augmenté de 2,5469 millions, autrement dit de 25,04%, un niveau de croissance nettement supérieur à celui de la population Han qui était de 2%. À l’heure actuelle, le Xinjiang jouit d’une stabilité sociale générale, et la population y vit une vie paisible et épanouissante. Des progrès sans précédent y ont été obtenus en matière de développement social et économique et d’amélioration du bien-être social. Aucun cas de terrorisme violent n’a été signalé au Xinjiang depuis plus de quatre années consécutives. Le nombre d’affaires pénales, d’affaires de sécurité et d’incidents de sécurité publique a considérablement baissé. L’espérance de vie moyenne est passée de plus de 30 ans d’il y a plus de 60 ans à 72 ans d’aujourd’hui. Il sera vain de tenter de faire porter l’étiquette de « génocide » au Xinjiang. Peu importe les machinations et tromperies des forces antichinoises, le développement de la Chine ne sera pas empêché, le règlement de compte arrivera dans l’histoire, et le verdict de la justice ne laissera s’échapper personne.

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