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Conférence de presse du 10 juin 2022 tenue par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2022-06-10 23:00

CCTV : Le président argentin Alberto Fernández, le Premier ministre dominicain Roosevelt Skerrit, le Premier ministre bélizien Johnny Briceño et d’autres dirigeants des pays d’Amérique latine et des Caraïbes ont critiqué les États-Unis pour l’exclusion « inexcusable » et « incompréhensible » de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua du neuvième Sommet, et que « le fait d’être le pays hôte ne lui donne pas le droit de décider de la liste de participants ». Ils ont également exhorté les États-Unis à mettre fin au blocus et aux sanctions contre les pays concernés. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai constaté les remarques pertinentes des parties latino-américaines au Sommet. J’ai également noté que parmi les absents du Sommet, le président cubain Miguel Díaz-Canel a qualifié ce Sommet des Amériques d’« un spectacle néocolonial au service de la politique intérieure américaine ». Le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a déclaré que les pays concernés ne doivent pas rester silencieux face aux politiques hégémoniques et que les Amériques doivent entrer dans une nouvelle époque où tout le monde rejette les politiques d’exclusion. Le président vénézuélien Nicolás Maduro a indiqué que l’époque où les États-Unis considéraient l’Amérique latine comme leur « arrière-cour » et donnaient des ordres était révolue.

Les États-Unis ne doivent pas faire la sourde oreille aux préoccupations légitimes et aux appels à la justice de la plupart des pays de la région. Les États-Unis doivent abandonner leur attachement à la « doctrine Monroe » obsolète et à leur approche autoritaire, cesser l’intimidation, la coercition, le blocus et les sanctions, et développer leurs relations avec les autres pays dans la région sur la base du respect mutuel, du traitement sur un pied d’égalité et de la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays.

Quotidien du Peuple : Aujourd’hui c’est le 23ème anniversaire de la fin des bombardements de l’OTAN sur la République fédérale de Yougoslavie. Une équipe juridique internationale a intenté des poursuites contre l’OTAN au nom des 3 000 victimes pour les conséquences horribles de jusqu’à 15 tonnes de bombes à base d’uranium appauvri que l’OTAN avait larguées en 1999, alors que l’OTAN a répondu en déclarant qu’elle jouit de l’immunité contre les poursuites. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Il y a vingt-trois ans, l’OTAN dirigée par les États-Unis a bombardé de façon flagrante la République fédérale de Yougoslavie pendant 78 jours sans l’approbation du Conseil de sécurité des Nations Unies. Entre-temps, l’OTAN a largué près de 420 000 bombes à 22 000 tonnes, dont 15 tonnes de bombes à base d’uranium appauvri. En conséquence directe des bombardements, plus de 2 500 personnes, dont 79 enfants, ont été tuées et plus d’un million de personnes sont devenues des réfugiés.

Ce qui est déchirant, c’est que la mort et l’agonie provoquées par la guerre ont persisté pendant des générations jusqu’à aujourd’hui. Comme l’ont indiqué les experts, une personne exposée aux rayonnements émis par les bombes à base d’uranium appauvri peut ne présenter aucun symptôme pendant une longue période d’incubation et les bombes à base d’uranium appauvri ont un impact à long terme sur l’environnement et la chaîne alimentaire de l’humanité. Au cours des 10 années qui ont suivi le bombardement, environ 30 000 personnes en Serbie ont contracté un cancer, dont 10 000 sont décédées. Selon l’Institut de santé publique de Belgrade, jusqu’en fin 2019, le nombre de personnes atteintes de cancer enregistrées en Serbie s’est élevé à 97 000. Les recherches menées par le Centre d’urgence serbe montrent que les enfants nés dans le pays après 1999 présentent davantage de tumeurs ectodermiques entre 1 et 5 ans, davantage de troubles sanguins malins entre 5 et 9 ans et une forte augmentation des tumeurs cérébrales entre 9 et 18 ans. En outre, jusqu’en mai 2019, 366 militaires italiens qui ont participé aux opérations militaires de l’OTAN sont morts du cancer et 7 500 sont durement touchés par les maladies.

Cependant, les États-Unis, le pays qui avait envoyé des avions militaires pour larguer des bombes à base d’uranium appauvri sur le territoire serbe, était aussi l’inventeur et le seul utilisateur de ce type de bombes. Jusqu’à président, les États-Unis continuent de nier que les bombes à base d’uranium appauvri peuvent directement causer le « syndrome de la guerre du Golfe » et le « syndrome du Kosovo ». Pendant la guerre du Golfe, les États-Unis ont largué beaucoup plus de bombes à base d’uranium appauvri sur l’Irak. L’OTAN ont même tenté de fuir à ses responsabilités en invoquant l’immunité de poursuites. De tels actes de l’OTAN dirigée par les États-Unis sont choquants. Ni le peuple serbe ni les peuples du monde qui demandent la justice ne les accepteront jamais. L’OTAN dirigée par les États-Unis doit sérieusement réfléchir à ses crimes de guerre et fournir une explication raisonnable et des compensations aux victimes des bombes à base d’uranium appauvri dès que possible. L’OTAN doit aussi sérieusement tirer leçon de ses actes et s’abstenir de créer de nouveaux troubles et de nouvelles divisions dans le monde.

Bloomberg : Un groupe de conseillers de l’OMS a publié un rapport, déclarant que plus d’informations et de recherches sont requises pour enquêter sur la possibilité qu’un incident de laboratoire à Wuhan soit à l’origine de la souche du coronavirus qui a déclenché l’épidémie mondiale. En outre, ils ont dit également qu’est aussi nécessaire une étude plus approfondie du marché de Wuhan qui a été identifié comme une autre source possible. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : La position de la Chine sur l’étude des origines du SRAS-CoV-2 est cohérente et claire. Nous soutenons et participons comme toujours à la recherche scientifique mondiale de l’origine. Parallèlement, nous nous opposons fermement à toute forme de manipulation politique. Depuis l’éclatement du COVID-19, la partie chinoise a reçu deux fois des experts de l’Organisation mondiale de santé (OMS) pour engager la coopération en matière de recherche de l’origine, laquelle a produit un rapport conjoint scientifique et officiel et a jeté de solides fondements pour la recherche mondiale de l’origine. Après que l’OMS a créé le Groupe consultatif scientifique sur les origines des nouveaux agents pathogènes (SAGO), la Chine a recommandé plusieurs experts pour qu’ils rejoignent le groupe et a organisé des événements permettant aux experts chinois de partager leurs résultats de la recherche avec le Secrétariat de l’OMS et le SAGO.

La Chine est le seul pays qui a invité plus d’une fois le groupe d’experts de l’OMS en Chine pour mener une étude conjointe sur l’origine du SRAS-CoV-2. Elle est également le seul pays qui a organisé des événements à ses experts de partager leur progrès en matière de recherche de l’origine avec le SAGO. La Chine a partagé le plus de données et de résultats de recherche en la matière que tout autre pays. Cela démontre pleinement l’attitude ouverte, transparente et responsable de la Chine et son soutien au travail de l’OMS et du SAGO.

Je veux également souligner les points suivants. Premièrement, l’étude de l’origine doit être menée sur la base de la science et être libre de toute ingérence politique. La théorie des « fuites de laboratoire » est un pur mensonge concocté par les forces antichinoises à des fins politiques. Cela n’a rien à voir avec la science. La partie chinoise a invité le groupe d’experts de l’OMS à visiter le laboratoire de Wuhan, et le rapport conjoint a tiré une conclusion claire que « la fuite du coronavirus du laboratoire est considérée comme extrêmement improbable ». Étant donné que le rapport du groupe consultatif a indiqué une proposition de mener une enquête sur les laboratoires de biologie dans les pays ayant eu des cas précoces dans le monde, la prochaine étape devrait être d’enquêter sur les laboratoires hautement suspects tels que Fort Detrick et l’Université de Caroline du Nord aux États-Unis.

Deuxièmement, de plus en plus de pistes de la communauté scientifique internationale pointent l’origine du SRAS-CoV-2 à l’échelle mondiale. L’OMS et le SAGO doivent prêter une haute attention à ces pistes, coopérer réellement avec les pays concernés et partager les résultats de la recherche avec toutes les parties en temps opportun.

Troisièmement, selon son mandat, le SAGO doit se concentrer davantage sur les risques liés aux nouvelles maladies infectieuses et aux pandémies qui pourraient surgir à l’avenir, tout en menant une étude sur l’origine du SRAS-CoV-2. Les récentes épidémies d’hépatite d’origine inconnue chez les enfants et de variole du singe signalées aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et ailleurs ont attiré beaucoup d’attention dans le monde entier. L’OMS et le SAGO doivent agir rapidement pour y réagir.

En résumé, nous espérons que le Secrétariat de l’OMS et le SAGO maintiendront leur position objective et juste, et contribueront à la recherche scientifique mondiale sur l’origine et à la lutte solidaire contre le Covid-19.

China Review News : Selon les informations, le 9 juin heure locale, lors d’une audience sur l’émeute du 6 janvier au Capitole, la commission d’enquête spéciale de la Chambre des représentants des États-Unis a déclaré que l’émeute était une « tentative de coup d’État ». Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : L’attaque contre le Capitole qui s’est produite il y a plus d’un an a choqué le monde entier et a suscité de vives inquiétudes et doutes de la part du public américain et de la communauté internationale sur la démocratie à l’américaine. Un tel incident aux États-Unis est nommé une « tentative de coup d’État », si cela se produit dans d’autres pays, c’est un « beau paysage » ou une « révolution des couleurs ». Cela dénonce une fois de plus la nature des États-Unis de se livrer aux manipulations politiques tout en utilisant les doubles standards en matière de démocratie.

Je tiens à souligner qu’aucune démocratie ne doit être considérée comme supérieure à celle des autres, et que stéréotyper, politiser ou militariser la démocratie ne fera que porter préjudice à soi-même. Les États-Unis doivent sérieusement réfléchir à leur propre « déficit en matière de démocratie » et cesser de semer des troubles et des dissensions dans le monde au nom de la démocratie.

Shenzhen TV : Nous avons constaté que, selon des sources citées par les médias, récemment, les forces américaines illégalement stationnées en Syrie ont pillé du pétrole des champs pétrolifères qu’elles occupent de force, l’ont transporté en contrebande et l’ont vendu à l’étranger pour tirer profit. Bassam Tomeh, ministre syrien du Pétrole et des Ressources minérales, a condamné les États-Unis pour son acte de banditisme. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : J’ai également pris note des rapports. Cela rappelle comment les États-Unis ont effrontément saisi les sept milliards de dollars qui étaient au peuple afghan 20 ans après avoir envahi ce pays.

Plus d’une décennie après l’éclatement de la crise syrienne, l’ingérence militaire et économique des États-Unis en Syrie n’a jamais cessé. Selon les statistiques, de 2016 à 2019, le nombre de civils morts dans la guerre s’est élevé à 33 584 en Syrie. En 2017, les troupes américaines ont lancé ce qu’elles ont appelé l’« attaque aérienne la plus précise dans l’histoire » à Raqqa, tuant 1 600 civils. Un raid américain à Idlib en février 2022 a tué au moins 13 personnes, dont six enfants et quatre femmes.

Malheureusement, le gouvernement américain, plutôt que de réfléchir sur ses crimes et ses responsabilités concernées, a pillé ostensiblement les ressources nationales de la Syrie, plongeant le pays dans une catastrophe humanitaire sans précédent. Selon les dernières statistiques, 90 % de la population syrienne vivent en dessous du seuil de pauvreté, les deux tiers dépendent de l’aide humanitaire et 55 % sont en situation d’insécurité alimentaire. La richesse du peuple syrien est ouvertement pillée par les États-Unis. En même temps, les sanctions américaines privent la Syrie d’opportunités de développement. Le peuple syrien a dénoncé le comportement suffocant de brigandage et du blocus économique des États-Unis.

Sous l’hégémonie américaine, il n’y avait pas seulement George Floyd qui ne pouvait pas respirer. Les peuples en Syrie, en Afghanistan et dans d’autres pays qui ont été victimes des interventions militaires américaines ne peuvent pas respirer non plus. Il est de plus en plus clair pour la communauté internationale que sous couverture d’un « ordre international fondé sur des règles », la vraie ambition des États-Unis est de perpétuer l’hégémonie mondiale « au service des intérêts américains ».

China News Service : Le Parlement européen a adopté une résolution le 9 juin, affirmant qu’il existe un « risque sérieux de génocide » au Xinjiang. Avez-vous un commentaire à faire ?

Zhao Lijian : Les porte-parole de la Mission de la Chine auprès de l’Union européenne et de la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée populaire nationale ont déjà répondu à cette question. La soi-disant résolution du Parlement européen sur le Xinjiang ne tient pas compte des faits objectifs et du bon sens juridique, diffame et discrédite délibérément la Chine, et interfère violemment dans les affaires intérieures de la Chine en violation flagrante du droit international et des normes fondamentales des relations internationales. La Chine le condamne énergiquement et s’y oppose fermement.

L’essence des questions liées au Xinjiang ne concerne pas l’ethnie, la religion ou les droits de l’homme, mais concerne la lutte contre le terrorisme violent, contre la radicalisation et contre le séparatisme. Cela est lié à la défense de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de la sécurité nationale de la Chine. Au cours des 60 dernières années, la population ouïghoure a augmenté de 2,2 millions à environ 12 millions, et l’espérance de vie moyenne est passée de 30 ans à 74,7 ans. La soi-disant résolution du Parlement européen est purement basée sur le « mensonge du siècle » concocté par les forces antichinoises extrêmes. Ce n’est qu’une autre farce pour salir et stigmatiser la Chine. Tout mensonge et toute farce comme cette résolution ne changeront pas la stabilité et l’unité au Xinjiang.

La soi-disant résolution relative au Xinjiang adoptée par le Parlement européen est un mensonge et un non-sens aux yeux ouverts. Les membres concernés du Parlement européen doivent respecter les faits, arrêter d’instrumentaliser les questions liées au Xinjiang pour se livrer à des manipulations politiques et intervenir dans les affaires intérieures de la Chine, et cesser d’alimenter la confrontation idéologique sous prétexte des droits de l’homme. La Chine continuera de défendre fermement sa propre souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement.

Bloomberg : Il y a un reportage d’Al Jazeera selon lequel le parlement de la République tchèque discutait d’une décision de quitter le mécanisme 16+1 ? Certains ont fait remarquer que cette décision reflète le fait que certains pays d’Europe centrale et orientale ne sont généralement pas satisfaits de ce mécanisme de coopération. Avez-vous un commentaire à faire à ce sujet ?

Zhao Lijian : La coopération entre la Chine et les pays d’Europe centrale et orientale (PECO) constitue une plate-forme interrégionale construite conjointement par la Chine et les PECO, dont la République tchèque. Cette plateforme a apporté une contribution positive à la coopération gagnant-gagnant et au développement commun des pays concernés. La coopération Chine-PECO, les relations bilatérales entre la Chine et les pays de la région et les relations Chine-UE s’avèrent être les trois principales plates-formes des relations Chine-PECO. La coopération Chine-PECO est devenue une partie intégrante et un complément positif du partenariat global stratégique Chine-UE.

Malgré l’impact du COVID-19, le volume des échanges entre la Chine et les 16 pays d’Europe centrale et orientale en 2021 a atteint un record historique de 133,55 milliards de dollars, soit une augmentation de 32 % en glissement annuel, ce qui était bien supérieur à celui entre la Chine et l’UE au cours de la même période. Les faits parlent d’eux-mêmes. Un tel résultat illustre la coopération fructueuse entre la Chine et les PECO au cours de la dernière décennie. Ces statistiques sont recueillies auprès de sources publiques. Une personne quelconque sans idée reçue pourrait dire que la coopération Chine-PECO est pragmatique et efficace.

Cette année marque le dixième anniversaire du lancement de la coopération Chine-PECO. La Chine est prête à travailler avec les pays d’Europe centrale et orientale pour prendre ce moment historique comme nouveau point de départ, conduire en profondeur et donner des résultats solides à ce mécanisme de coopération tout en apportant plus de bonheur aux peuples de tous les pays.

China Review News : Le porte-parole a déjà commenté à plusieurs reprises le laboratoire biologique américain. Nous avons remarqué que les États-Unis ont publié une « liste factuelle » qui mentionne leurs efforts d’assister l’Ukraine et d’autres pays dans la « réduction des armes de destruction massive (ADM) » Avez-vous un commentaire à faire ? Pensez-vous que les États-Unis ont répondu aux doutes de la communauté internationale ?

Zhao Lijian : J’ai pris acte du document publié par le département américain de la Défense. Ce document décrit en détail la conformité de l’Ukraine, mais très peu sur celle des États-Unis. Il n’apporte aucune réponse aux questions les plus préoccupantes de la communauté internationale. Par exemple, les États-Unis ont-ils mené des activités irrespectueuses de la Convention sur les armes biologiques (CABT) dans le cadre de leur coopération avec l’Ukraine ? Quelles sont exactement les informations « sensibles » que l’Ukraine n’est pas autorisée à rendre publiques en vertu de l’accord de coopération américano-ukrainien ? Combien d’échantillons biologiques les États-Unis ont-ils expédiés hors d’Ukraine conformément à l’accord bilatéral et dans quel but ? Rien n’est évoqué sur ces questions dans ce document.

Comme je l’ai souligné pour maintes fois, les États-Unis mènent plus d’activités bio-militaires que tout autre pays au monde. De plus, les États-Unis sont le seul pays à s’opposer à la mise en place d’un mécanisme de vérification de la CABT, ce qui est depuis longtemps une source de préoccupation pour la communauté internationale. Récemment, la Russie a aussi révélé les activités bio-militaires des États-Unis en Ukraine et a clairement indiqué que les États-Unis avaient violé la CABT. Selon la CABT, les États-Unis sont dans l’obligation d’y donner des éclaircissements afin de restaurer la confiance de la communauté internationale dans la conformité des États-Unis.

Nous exhortons à nouveau les États-Unis à assumer leurs responsabilités et à apporter des éclaircissements complets et détaillés sur leur propre conformité des États-Unis, plutôt que sur la conformité de l’Ukraine. Les États-Unis doivent également cesser de s’opposer exclusivement à la mise en place d’un mécanisme de vérification de la CABT.

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