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Conférence de presse du 29 avril 2022 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2022-04-29 23:00

CCTV : Le 28 avril, le Conseil de sécurité des Nations unies a publié une déclaration du président à la presse pour condamner l’attaque terroriste à l’Université de Karachi, au Pakistan. Avez-vous un commentaire à faire à ce sujet ?

Zhao Lijian : Le 28 avril, le Conseil de sécurité a publié une déclaration du président à la presse pour condamner dans les termes les plus énergiques l’attaque terroriste contre la navette de l’Institut Confucius de l’Université de Karachi, au Pakistan. Il a exprimé sa profonde sympathie et ses condoléances aux familles des victimes et aux gouvernements du Pakistan et de la Chine, a souligné la nécessité de traduire en justice les personnes qui avaient commis, organisé, financé ou commandité cette attaque terroriste, et a exhorté tous les États à coopérer activement avec les gouvernements du Pakistan et de la Chine à cet égard.

La déclaration à la presse du Conseil de sécurité reflète la forte indignation et la condamnation sévère de la communauté internationale face à cet acte terroriste, ainsi que la sympathie et les condoléances pour les civils chinois et pakistanais tués dans l’attaque, ce qui représente le sentiment de la communauté internationale.

La justice ne sera pas absente et le mal sera sévèrement puni. Le terrorisme est l’ennemi commun de toute l’humanité et la lutte contre le terrorisme est la responsabilité partagée de la communauté internationale. À l’heure actuelle, le terrorisme international continue de menacer gravement la sécurité et la stabilité des populations dans tous les pays. Toutes les parties renforceront la coordination et la coopération et prendront toutes les mesures nécessaires pour combattre le terrorisme et défendre ensemble la paix et la tranquillité dans le monde.

AFP : Selon les médias étrangers, le président de la Chambre de commerce de l’UE en Chine a critiqué la politique dynamique zéro COVID pour avoir gravement affecté les entreprises européennes en Chine. Avez-vous un commentaire ? La Chine approuve-t-elle la prise de mesures supplémentaires pour atténuer l’impact des efforts de contrôle de l’épidémie sur les entreprises étrangères ?

Zhao Lijian : J’ai pris note des reportages concernés. Je tiens également à souligner que, lorsqu’il a mentionné l’épidémie en Chine, il a également porté un jugement positif sur la réponse de la Chine à l’épidémie en général. Dans le même temps, il a également dit que les perspectives de développement économique de la Chine sont brillantes, et que l’avenir des entreprises européennes se trouve en Chine.

En ce qui concerne l’épidémie en Chine, mes collègues et moi-même avons fait des commentaires à de nombreuses reprises. Le Bureau de l’Information du Conseil des Affaires d’État organise des conférences de presse régulières sur la situation de l’épidémie en Chine. Je pense que vous avez pu prendre connaissance des comptes rendus et assister à ces conférences de presse. Je voudrais souligner que la politique dynamique zéro COVID est conforme aux conditions nationales de la Chine et fondée sur la science, et qu’elle a obtenu de bons effets de prévention et de contrôle qui sont universellement reconnus. En 2021, une vague épidémique provoquée par le variant Delta s’est propagée dans plus de 20 provinces chinoises. La Chine a rapidement pris des mesures de prévention et de contrôle pour gérer efficacement plus de 30 foyers d’infection et les maîtriser en 14 jours, ce qui correspond à la durée de la période d’incubation. Cette mesure a permis de protéger efficacement la sécurité et la santé des citoyens chinois et étrangers vivant en Chine. Nous sommes maintenant confrontés à une recrudescence des cas de COVID causés par le variant Omicron. Cette souche virale se propage très rapidement, bien au-delà de ce que nous pouvons imaginer. Les mesures actives prises par certaines villes chinoises ont donné et donnent des résultats positifs à l’heure actuelle. La Chine a apporté une contribution importante à la lutte mondiale contre la COVID-19, ce qui est hautement salué par la communauté internationale.

Bien sûr, les mesures de prévention et de contrôle ont eu un certain impact sur le travail et la vie quotidienne des gens. Cependant, nous avons constaté que la grande majorité des Chinois, ainsi que les citoyens étrangers vivant et travaillant en Chine et les entreprises étrangères, ont exprimé leur compréhension et leur soutien aux mesures de prévention de l’épidémie, et il y a eu de nombreuses histoires réconfortantes. Grâce aux efforts concertés des Chinois et des étrangers vivant en Chine, nous sommes restés unis et nous nous sommes efforcés de surmonter cette série d’épidémies d’Omicron avec beaucoup de confiance et de force. Nous sommes convaincus qu’avec les efforts concertés des divers milieux sociaux, nous gagnerons la bataille contre l’épidémie et contribuerons davantage à la réponse mondiale à la COVID-19.

The Paper : Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est récemment rendu en Russie et en Ukraine. Il a déclaré que l’ONU s’engageait à trouver des moyens de créer les conditions d’un dialogue efficace, d’un cessez-le-feu et d’une solution pacifique le plus rapidement possible. Il a également appelé les deux parties à mettre fin au conflit et à instaurer la paix dans le respect des principes de la Charte des Nations unies et du droit international. Avez-vous des commentaires à faire ? 

Zhao Lijian : Nous saluons les efforts de médiation du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres pour désamorcer la tension entre la Russie et l’Ukraine. La Chine soutient toujours la Russie et l’Ukraine pour surmonter les difficultés afin de poursuivre les négociations et salue les efforts de la communauté internationale qui sont propices à la promotion des pourparlers de paix.

Deux mois après l’éclatement du conflit russo-ukrainien, les retombées croissantes sont inquiétantes. Nous avons noté que les populations européennes appellent de plus en plus à une fin rapide du conflit par le dialogue et la négociation. La guerre prolongée et les sanctions contre la Russie ont entraîné une augmentation de 44,7 % des prix de l’énergie dans la zone euro par rapport à l’année dernière, ce qui s’accompagne d’une inflation croissante et a un impact grandissant sur la vie des gens ordinaires. Cependant, les marchands et négociants d’armes et de céréales américains engrangent d’énormes bénéfices. 

Dans les circonstances actuelles, la communauté internationale doit choisir la solidarité, la démocratie, le dialogue, la négociation et l’indépendance plutôt que la division, l’hégémonie, les sanctions unilatérales et le fait de prendre parti. Nous devons travailler ensemble pour apaiser le conflit et parvenir à la paix le plus rapidement possible. La Chine est prête à travailler avec toutes les parties pour continuer de jouer un rôle constructif à cette fin. 

Bloomberg : Une question sur l’Ukraine. Un reportage de Bloomberg souligne aujourd’hui que la guerre de la Russie contre l’Ukraine a déclenché une profonde réévaluation dans les capitales européennes de leurs relations individuelles et collectives avec la Chine. Quel est le point de vue du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ?

Zhao Lijian : L’UE et la Chine sont respectivement le plus grand groupe de pays développés et le plus grand pays en développement, avec des intérêts communs étendus et une base profonde pour la coopération. Une relation Chine-UE stable est cruciale pour la paix, la stabilité et le développement du monde. La Chine envisage ses relations avec l’UE dans une perspective stratégique et à long terme. Nous sommes prêts à travailler avec l’UE pour construire des partenariats Chine-UE pour la paix, la croissance, la réforme et la civilisation. L’UE doit en effet réfléchir au conflit Russie-Ukraine. Mes collègues et moi-même avons souligné à plusieurs reprises que ce conflit peut sembler être un conflit entre la Russie et l’Ukraine, mais qu’il s’agit en fait d’un conflit entre la Russie et l’OTAN dirigée par les États-Unis. L’UE devrait se demander qui profite de cette guerre, qui a été transformé en champ de bataille dans cette guerre, et qui a subi les plus grandes pertes au cours de cette guerre. En ce qui concerne la Chine, nous espérons que l’UE se forgera une perception indépendante de la Chine et poursuivra une politique indépendante à l’égard de la Chine, et qu’elle travaillera avec la Chine pour assurer un progrès régulier et durable des relations Chine-UE et contribuer davantage à la paix et à la prospérité mondiales.

CCTV : Le quatrième Festival d’achats en ligne des marques et de la qualité et le Festival d’achats en ligne de produits africains de qualité ont démarré hier. Le café, le vin, le thé noir et les noix des pays africains ont connu une grande popularité auprès des consommateurs chinois le premier jour de leur lancement. Pourriez-vous partager plus d’informations ?

Zhao Lijian : Le quatrième Festival d’achats en ligne des marques et de la qualité et le Festival d’achats en ligne de produits africains de qualité ont débuté hier. De multiples provinces et villes mettent activement en commun leurs atouts pour promouvoir les produits de qualité en provenance d’Afrique. Les consommateurs chinois peuvent trouver plus de 200 spécialités de plus de 20 pays africains sur diverses plateformes de commerce électronique chinoises. Nos amis journalistes sont invités à faire leurs achats dans la section spéciale du Festival d’achats en ligne des marques et de la qualité sur les plateformes. Je suis sûr que vos paniers seront alors bien remplis.

Je tiens à souligner que le Festival d’achats en ligne de produits africains de qualité est une nouvelle mesure concrète prise par la Chine pour mettre en œuvre les neuf programmes annoncés par le président Xi Jinping lors de la cérémonie d’ouverture de la huitième Conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC), et le dernier résultat du renforcement de la coopération sur l’économie numérique et de l’élargissement de la coopération en matière de commerce électronique sur la Route de la soie entre la Chine et l’Afrique. La Chine tient toujours ses engagements au lieu de se contenter de belles paroles lorsqu’il s’agit de coopération avec l’Afrique. Les résultats fructueux obtenus au cours des vingt dernières années, depuis la création du FOCAC, ont montré que la coopération sino-africaine est un excellent exemple de coopération Sud-Sud. La Chine et l’Afrique resteront des partenaires fiables qui avancent côte à côte sur la voie du développement, et des amis indéfectibles qui partagent heurs et malheurs. La Chine continuera à défendre et à pratiquer l’esprit de l’amitié et de la coopération Chine-Afrique, et à travailler avec l’Afrique pour promouvoir la mise en œuvre ordonnée des résultats de la huitième Conférence ministérielle du FOCAC centrés sur les neuf programmes, de manière à apporter plus d’avantages tangibles aux peuples chinois et africain.

Phoenix TV : L’amiral John Aquilino, commandant du Commandement américain pour l’Indo-Pacifique, a déclaré le 27 avril, lors de sa participation au Dialogue de Raisina en Inde, que la coopération « sans limites » entre la Russie et la Chine est un sujet de grande inquiétude et que les pays partageant les mêmes idées doivent développer une « grande dissuasion » en utilisant toutes les formes technologiques. Avez-vous des commentaires à faire ?

Zhao Lijian : Un élément important à retenir du succès des relations Chine-Russie est que les deux parties transcendent le modèle d’alliance militaire et politique de l’époque de la guerre froide, et s’engagent à développer un nouveau type de relations internationales sur la base des principes de non-alliance, de non-confrontation et de non-hostilité vis-à-vis d’un pays tiers. Cela est fondamentalement différent de la mentalité de la guerre froide de certains pays qui s’obstinent à créer des blocs exclusifs et se livrent au jeu à somme nulle.

Les États-Unis ont renié leurs engagements et ont continuellement encouragé l’expansion de l’OTAN vers l’Est, ce qui est sans aucun doute responsable de l’apparition de la crise ukrainienne. Le conflit Russie-Ukraine a provoqué une crise des réfugiés sans précédent, puisque plus de cinq millions d’Ukrainiens sont arrivés dans les pays européens voisins, tandis que les États-Unis font un coup politique en acceptant les réfugiés. Seuls 12 Ukrainiens sont entrés aux États-Unis par le biais du programme de réfugiés en mars. Alors que l’ONU et la communauté internationale appellent à une fin rapide du conflit, les États-Unis continuent de jeter de l’huile sur le feu, claironnant un combat « jusqu’au dernier Ukrainien ». En outre, les États-Unis continuent de fournir des fonds et des armes à l’Ukraine. Ce qu’ils essaient réellement d’obtenir, ce n’est pas la paix, mais la poursuite du conflit, afin d’affaiblir la Russie, comme l’admettent les États-Unis. 

Les États-Unis apportent-ils la paix ou la guerre ? Préservent-ils la sécurité ou provoquent-ils des troubles ? Les peuples du monde ont des réponses claires à ces questions. 

Le Quotidien du Peuple : Aujourd’hui marque le 25e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur les armes chimiques (CAC). Quel est le commentaire de la Chine ?

Zhao Lijian : Depuis son entrée en vigueur il y a 25 ans, la CAC a joué un rôle important dans la sauvegarde de la paix et de la sécurité internationales. 193 pays ont adhéré à la convention et 99% des stocks d’armes chimiques mondiaux ont été détruits. L’humanité avance vers la vision d’un monde exempt d’armes chimiques.

En tant qu’État partie fondateur de la CAC et deuxième plus grand fournisseur de contributions à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), la Chine a apporté des contributions majeures au maintien du système mondial de gouvernance du désarmement et de la sécurité des armes chimiques. La Chine a toujours défendu une position objective et équitable, et a déployé des efforts importants pour promouvoir le règlement des dossiers brûlants, dont celui des armes chimiques syriennes. La Chine soutient résolument la coopération internationale dans le domaine de l’industrie chimique et défend fermement les droits et intérêts légitimes des pays en développement en matière d’utilisation pacifique, ce qui lui vaut des éloges de tous au sein de la communauté internationale.

Nous devons également noter que la mise en œuvre complète et équilibrée de la CAC est toujours confrontée à de multiples défis. Les États-Unis sont le seul État qui possède encore des stocks d’armes chimiques, car ils n’ont pas achevé la destruction de ces stocks. Le Japon n’a pas respecté à plusieurs reprises les délais de destruction des armes chimiques abandonnées en Chine, ce qui constitue une menace grave à la sécurité des vies et des biens des Chinois et à la sécurité de l’environnement écologique. Certains pays ont utilisé la question des armes chimiques syriennes et d’autres dossiers brûlants à des fins de manipulation politique, entravant gravement le fonctionnement normal de l’OIAC. Les pays concernés doivent aller dans le même sens que la communauté internationale, assumer sérieusement leurs responsabilités et remplir leurs obligations, et défendre conjointement l’autorité de la CAC.

Reuters : Yonhap rapporte que Dandong a arrêté la circulation des trains vers la RPDC à la demande de Pyongyang en raison de l’augmentation des cas de COVID dans les provinces frontalières. Le Ministère de l’Unification de la République de Corée a déclaré qu’il ne pouvait pas confirmer que les trains fonctionnaient encore normalement hier. Pourriez-vous confirmer si la Chine a arrêté le train reliant Dandong à la RPDC ?

Zhao Lijian : Je peux confirmer qu’étant donné la situation de la COVID-19 à Dandong, le transport ferroviaire transfrontalier de marchandises entre Dandong et Sinuiju a été suspendu grâce à des consultations amicales entre la Chine et la RPDC.  

Agence de presse Xinhua : Les États-Unis et leurs partenaires, dont l’Union européenne, le Royaume-Uni, l’Australie et le Japon, ont récemment lancé conjointement la soi-disant Déclaration pour le futur de l’Internet. Les États-Unis avaient envisagé de lancer une Alliance pour l’avenir de l’Internet lors du Sommet pour la démocratie de l’année dernière, mais le projet a été reporté en raison de l’opposition de diverses parties. La dernière tentative des États-Unis sera suivie d’activités connexes. Avez-vous des commentaires à faire ?

Zhao Lijian : Que ce soit la soi-disant Alliance pour le futur de l’Internet ou la Déclaration pour le futur de l’Internet, elles révèlent toutes deux que la nature des politiques Internet des États-Unis et de certains autres pays consiste à tracer des lignes idéologiques, à inciter à la division et à la confrontation, à saper les règles internationales et à tenter d’imposer leurs propres normes aux autres. La soi-disant Déclaration est le dernier exemple en date de division de l’Internet et de provocation à la confrontation dans le cyberespace.

La Déclaration souligne la dépendance à l’égard d’un Internet mondial et interopérable. Cependant, les États-Unis ont abandonné les plates-formes multilatérales telles que l’ONU et se complaisent à créer divers blocs exclusifs, dans la tentative de tracer des lignes idéologiques et de saper les règles mondiales de la gouvernance de l’Internet en vantant leurs principes définis unilatéralement. 

La Déclaration prétend s’opposer à l’utilisation abusive des technologies numériques à des fins de surveillance illégale et affirme que l’accès aux données personnelles doit être fondé sur la loi et mené conformément au droit international sur les droits de l’homme. Cependant, les États-Unis ont procédé à un vol massif, systémique et aveugle d’informations et de données à travers le monde en abusant d’Internet au fil des années. Cela porte gravement atteinte à la vie privée des internautes et viole les principes des droits de l’homme internationaux. Même les dirigeants de certains pays ayant soutenu la Déclarationsont visés. 

La Déclaration souligne que les pays doivent s’abstenir d’utiliser Internet pour saper les élections, notamment par des campagnes secrètes de manipulation de l’information. Cependant, les États-Unis diffusent de la désinformation pour s’ingérer délibérément dans les affaires intérieures d’autres pays et même renverser des gouvernements au fil des ans. 

La Déclaration affirme que les entreprises de toutes tailles peuvent innover, rivaliser et prospérer en mettant en valeur leurs atouts dans un écosystème équitable et compétitif. Cependant, certains pays, les États-Unis en particulier, invoquent la sécurité nationale comme excuse, sans fournir de preuves, pour réprimer et contraindre les entreprises d’autres pays et promouvoir leurs propres systèmes immatures. 

La Déclaration affirme que les gouvernements ne doivent pas entraver l’accès à l’Internet mondial. Cependant, les États-Unis sont les premiers au monde à faire du cyberespace un nouveau domaine opérationnel et à poursuivre le « déploiement avancé » de cyber-forces militaires aux alentours des pays concernés, mettant en danger la sécurité de leurs infrastructures clés. Il y a peu, un ancien haut fonctionnaire américain a ouvertement appelé à des cyberattaques contre d’autres pays. 

La Déclaration prétend soutenir le travail de l’ONU et d’autres plateformes multilatérales. Cependant, le contenu de la Déclaration est en contradiction avec les règles de l’ONU. L’accent mis sur les « facteurs non techniques » dans la chaîne d’approvisionnement révèle l’approche motivée par l’idéologie de la Déclaration sur les questions de cybersécurité. 

Avec les citations ci-dessus de la Déclaration, je veux souligner que peu importe la façon dont elle est emballée, la démarche américaine consiste en fait à faire du neuf avec du vieux. En présentant sous une autre forme le programme Clean Network qui a perdu tout soutien depuis longtemps, les États-Unis tentent de créer un bloc exclusif au nom de la démocratie. 

Le cyberespace est un espace d’activités partagé par tous. L’avenir du cyberespace devrait être entre les mains de tous les pays. Les pays devraient intensifier le dialogue et la coopération et travailler ensemble pour construire une communauté de destin dans le cyberespace. Nous appelons les pays concernés à revenir à la communauté internationale pour élaborer un processus inclusif fondé sur une consultation approfondie, une contribution conjointe et des avantages partagés, à revenir à l’ONU et à d’autres plateformes multilatérales pour discuter et établir des règles internationales sur l’Internet et la gouvernance numérique qui reflètent la volonté de toutes les parties et respectent leurs intérêts, à mettre en place un système de gouvernance mondiale de l’Internet multilatéral, démocratique et transparent, et à construire un cyberespace et un espace numérique caractérisés par la paix, la sécurité, l’ouverture, la coopération et l’ordre.

Bloomberg : Une question relative à la COVID. Beijing étant la capitale de la Chine, nous sommes curieux de savoir si les personnels du gouvernement de Beijing ont reçu l’ordre de travailler à domicile par précaution contre la COVID-19 ? Quelles sont les méthodes mises en place par le Ministère des Affaires étrangères en ce qui concerne le travail à domicile et les autres méthodes de prévention de la COVID en ce moment ?

Zhao Lijian : Je vous remercie de l’intérêt que vous portez aux mesures de prévention et de contrôle de l’épidémie. Nous sommes maintenant à une étape cruciale de l’endiguement de la COVID-19 à Beijing. La priorité absolue de Beijing est d’assurer la sécurité du public, y compris des journalistes étrangers ici présents, et la sécurité de toute la ville. Pour endiguer efficacement la propagation du virus, la municipalité de Beijing a mis en place une série de mesures sanitaires, et nous, au Ministère des Affaires étrangères, en tant que résidents de Beijing, ferons de notre mieux pour soutenir le travail correspondant.

Je tiens à souligner que l’enquête épidémiologique sur la chaîne de transmission dans la ville est approfondie, que les mesures sanitaires sont pleinement appliquées et que les nouveaux cas sont identifiés dans les zones de contrôle. Face au variant Omicron, la Chine s’est engagée à appliquer la politique dynamique zéro COVID. Nous sommes convaincus qu’avec les efforts conjoints des divers milieux sociaux, nous finirons par gagner la lutte contre la COVID-19 et contribuerons davantage à la lutte solidaire contre la COVID-19.

China News Service : Nous avons remarqué qu’après la publication des soi-disant Rapports nationaux 2021 sur les pratiques en matière de droits de l’homme par le Département d’État américain, de nombreux pays, dont Cuba, l’Inde, l’Iran et la Turquie, s’y sont opposés énergiquement et les ont ouvertement critiqués. L’ASEAN Post a publié un article, affirmant que les États-Unis ont besoin d’un examen rétrospectif et devraient d’abord se pencher sur leur propre situation en matière de droits de l’homme, plutôt que de donner des leçons aux autres pays en matière de droits de l’homme. Quel est votre commentaire à ce sujet ? 

Zhao Lijian : Les soi-disant Rapports nationaux 2021 sur les pratiques en matière de droits de l’homme des États-Unis portent un jugement sur la situation des droits de l’homme dans 198 pays et régions. Mais il y a un pays qui a été intentionnellement omis : les États-Unis eux-mêmes. Les États-Unis ont critiqué tant de pays, il est donc normal qu’ils soient confrontés à l’opposition du monde entier. De toute évidence, le fait que près d’un million d’Américains aient perdu la vie à cause de la COVID-19 et que plus de 120 personnes meurent quotidiennement à cause de la violence armée, ainsi que le cri « Je ne peux plus respirer » poussé par des personnes comme George Floyd, n’ont pas affecté l’humeur du « donneur de leçons des droits de l’homme », mais ont incité le « juge des droits de l’homme » à détourner l’attention du monde extérieur sur la situation déplorable des États-Unis en matière de droits de l’homme. Comme l’a déclaré le porte-parole du Ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, « personne ne peut attendre du gouvernement américain, qui est accro au mensonge, qu’il dise la vérité ». Il a ajouté que les États-Unis versent des larmes de crocodile lorsqu’ils parlent des droits de l’homme.

Porter des accusations injustifiées contre les droits de l’homme d’autres pays n’améliorera pas la situation des droits de l’homme dans son propre pays, mais ne fera qu’exposer l’hypocrisie et la politique du « deux poids deux mesures ». L’hégémonie des États-Unis dans le domaine des droits de l’homme est depuis longtemps exposée à la communauté internationale. Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a déclaré que pour manipuler et intimider les pays qui ne se soumettent pas aux intérêts de Washington, les États-Unis utilisent les droits de l’homme comme un instrument. Cela fait plus de 40 ans que le Département d’État américain se creuse la tête pour rédiger le fameux rapport sur les droits de l’homme. La raison fondamentale est que le rapport peut servir de « livre noir » pour stigmatiser et diaboliser les rivaux des États-Unis, et de fiche des prix pour contraindre et faire chanter d’autres pays. La Chine n’acceptera jamais cela. Les pays en développement n’accepteront jamais cela. Les personnes ayant un sens de la justice et de la conscience au sein de la communauté internationale n’accepteront jamais cela.

Les droits de l’homme ne sont en aucun cas le privilège de quelques pays, et encore moins un outil pour faire pression et exercer un chantage politique sur d’autres pays. Les États-Unis ont politisé les droits de l’homme dans une plus large mesure pour défendre leurs intérêts hégémoniques. Cela va à l’encontre de la tendance historique et entrave gravement le développement sain de la cause mondiale des droits de l’homme. Le gouvernement américain devrait immédiatement cesser de concocter ces soi-disant rapports nationaux et s’efforcer de faire face à la situation des droits de l’homme dans son pays et de l’améliorer.

AFP : Un responsable de la division de l’information du Département de la Communication du Comité du PCC pour la municipalité de Beijing a déclaré que Health Kit avait fait l’objet d’une cyberattaque de la part de forces extérieures hier. Des informations en ligne ont montré que certains agents de santé communautaires luttant contre la COVID-19 à Shanghai ont affirmé que certaines forces extérieures tentent de perturber la réalisation de la politique dynamique zéro COVID. Ces allégations sont-elles vraies ? De quels pays proviennent ces cyberattaques ? Pourquoi s’attaqueraient-ils à ce programme de santé publique ? Les fonctionnaires ne sont-ils pas en train de dissimuler certaines défaillances de leur travail en rejetant la faute sur des facteurs externes ?

Zhao Lijian : J’ai noté que, lors de la conférence de presse d’hier sur la prévention et le contrôle de la COVID-19 organisée par la municipalité de Beijing, les fonctionnaires chinois ont parlé des récentes attaques sur Health Kit(Jiankang Bao) provenant de l’extérieur de la Chine. En fait, pendant les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Beijing, des cyberattaques similaires ont visé Health Kit. Ces attaques ont été traitées efficacement. La Chine continuera à préserver la cybersécurité pour soutenir la réponse de Beijing à la COVID-19.

Vous avez dit que la Chine a révélé ces informations pour rejeter sur autrui la responsabilité de ses efforts de réponse à la COVID-19. Je dois dire que c’est votre conjecture injustifiée. La Chine n’a pas besoin de faire cela, et nous ne le ferons jamais.

CNR : La réunion des ministres des Affaires étrangères entre la Chine et les pays des Caraïbes ayant des relations diplomatiques avec la Chine s’est tenue aujourd’hui. Pourriez-vous partager plus d’informations ?

Zhao Lijian : La réunion des ministres des Affaires étrangères entre la Chine et les pays des Caraïbes ayant des relations diplomatiques avec la Chine s’est tenue ce matin par visioconférence. La réunion était coprésidée par le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi et le Premier ministre par intérim de la Dominique Reginald Austrie, et les neuf pays des Caraïbes ayant des relations diplomatiques avec la Chine y ont participé. Tous les participants ont fait le point sur l’expérience des 50 ans de relations diplomatiques entre la Chine et les pays des Caraïbes, ont eu un échange de vues approfondi sur la construction d’une communauté de destin encore plus solide entre la Chine et les pays des Caraïbes, et ont fait part de leur pleine confiance dans l’avenir des relations entre la Chine et les pays des Caraïbes.

Le conseiller d’État et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a souligné lors de la réunion que toutes les parties estiment qu’au cours des 50 dernières années, en particulier depuis la visite du président Xi dans les Caraïbes en 2013, le partenariat de coopération global entre la Chine et les pays des Caraïbes s’est approfondi constamment, avec des résultats fructueux de la coopération dans divers domaines. Les deux parties ont donné l’exemple en matière de respect mutuel, d’égalité, de bénéfices mutuels et de développement commun entre les pays. Toutes les parties ont convenu de saisir l’occasion du 50e anniversaire des relations diplomatiques pour porter les relations Chine-Pays des Caraïbes à un niveau supérieur. Le conseiller d’État Wang Yi a présenté quatre suggestions sur la construction des relations Chine-Pays des Caraïbes à un niveau supérieur, à savoir la promotion conjointe de la paix et du développement, l’élaboration conjointe d’un plan de développement des relations Chine-Pays des Caraïbes, l’approfondissement conjoint de la coopération mutuellement bénéfique et la poursuite conjointe de l’amitié entre les peuples.

Les participants à la réunion sont parvenus à un consensus en six points. Premièrement, renforcer la confiance mutuelle politique, se soutenir mutuellement sur les questions touchant aux intérêts fondamentaux comme toujours, et défendre et pratiquer le véritable multilatéralisme. Deuxièmement, promouvoir conjointement la reprise économique post-COVID et la coopération solide dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route », mettre en œuvre l’Initiative pour le développement mondial, s’efforcer d’améliorer la coopération pragmatique, notamment sur Juncao. Troisièmement, renforcer la réponse à la COVID-19 et la coopération en matière de santé, améliorer la gouvernance de la santé publique et construire une communauté de santé entre la Chine et les pays des Caraïbes. La Chine continuera à fournir des fournitures antiépidémiques et des vaccins aux pays des Caraïbes. Quatrièmement, forger une architecture dynamique et interactive d’échanges entre les peuples, avec davantage de bourses d’études accordées par le gouvernement chinois aux pays des Caraïbes. Cinquièmement, répondre ensemble au défi du changement climatique. La Chine a décidé de mettre en place un fonds pour la prévention et la réduction des catastrophes entre la Chine et les pays des Caraïbes. Sixièmement, avoir une communication politique plus étroite entre la Chine et les pays des Caraïbes.

Les pays des Caraïbes participant à la réunion saluent et soutiennent l’Initiative pour le développement mondial et l’Initiative pour la sécurité mondiale avancées par le président Xi Jinping. Ils ont exprimé leur gratitude à la Chine pour son aide désintéressée de longue date au développement socio-économique des pays des Caraïbes, et ont déclaré que la Chine est devenue un partenaire fiable et important des pays des Caraïbes. La partie caribéenne soutient fermement le principe d’une seule Chine, la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine et la grande cause de la réunification de la Chine. 

Hubei Media Group : Nous célébrons aujourd’hui le 25e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention sur les armes chimiques (CAC). La destruction des armes chimiques abandonnées par le Japon en Chine est un travail important dans le cadre de la convention. Pourriez-vous nous informer sur ce sujet ?

Zhao Lijian : Les armes chimiques abandonnées par le Japon en Chine sont l’un des crimes graves que le militarisme japonais a commis lors de la guerre d’agression contre la Chine, et ont longtemps gravement menacé et mis en danger la sécurité de la vie et des biens des personnes et la sécurité écologique et environnementale dans les régions concernées. La Chine attache toujours une grande importance à cette question et demande instamment au Japon de détruire complètement les armes chimiques abandonnées en Chine dans les meilleurs délais, conformément à la Convention sur les armes chimiques et au mémorandum conclu entre les deux gouvernements.

D’après les données, avec l’aide de la Chine, le Japon a jusqu’à présent fouillé et récupéré en toute sécurité plus de 90 000 pièces d’armes chimiques et en a détruit plus de 60 000. Dans le même temps, nous devons être conscients que la destruction des armes biologiques abandonnées en Chine par le Japon est loin d’être achevée, même 77 ans après la victoire de la Guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et 25 ans après l’entrée en vigueur de la CAC. La situation de respect de la convention par le Japon ne peut pas satisfaire les peuples chinois et japonais ni la communauté internationale. La Chine a, à plusieurs reprises, exprimé ses graves préoccupations et formulé des demandes solennelles au Japon à ce sujet.

Je tiens à souligner à nouveau que la destruction complète des armes chimiques abandonnées par le Japon en Chine à une date rapprochée concerne les engagements politiques et juridiques du Japon envers la Chine et la communauté internationale. Il s’agit également de la responsabilité historique et actuelle du Japon. La Chine demande instamment au Japon de prendre cette question au sérieux, d’accroître sa contribution et d’accélérer le processus de destruction afin d’expier ses crimes historiques et de remplir ses obligations. 

YTN : Le Ministère des Affaires étrangères de la République de Corée a annoncé hier la visite du représentant spécial pour les affaires de la péninsule coréenne, Liu Xiaoming, à Séoul la semaine prochaine. Pourriez-vous communiquer son programme à Séoul, le but de sa visite et d’autres détails ? Et puis, prévoit-il de rencontrer le personnel de l’équipe du président élu Yoon Suk-yeol ?

Zhao Lijian : Préserver la paix et la stabilité dans la péninsule coréenne et faire avancer le processus de règlement politique de la question de la péninsule est dans l’intérêt commun des pays de la région, y compris la Chine et la République de Corée. Le représentant spécial Liu Xiaoming a visité les pays concernés pour échanger des points de vue sur la question de la péninsule. Comme vous le savez, il a déjà visité plusieurs pays au cours des derniers jours. En ce qui concerne son programme en République de Corée, je peux vérifier auprès de mes collègues. S’il y a des informations à ce sujet, nous les publierons en temps utile. Merci de votre attention à ce sujet.

AFP : Une enquête du Pew Research Center montre que plus de 80% des Américains ont une opinion défavorable de la Chine, atteignant un nouveau record. Avez-vous un commentaire ? À votre avis, quelle est la raison de l’opposition croissante à la Chine aux Etats-Unis ? Pensez-vous que cela peut être attribué dans une certaine mesure aux paroles et aux actions de la Chine ces dernières années ?

Zhao Lijian : J’ai aussi remarqué le rapport concerné. Il y a pas mal d’enquêtes sur les relations entre la Chine et les États-Unis ces derniers temps. J’ai noté que certaines d’entre elles concluent que de nombreux Américains sont favorables au maintien des échanges entre la Chine et les États-Unis. Le Rapport 2022 sur les exportations américaines montre que près de 860 000 emplois ont été créés par les exportations totales vers la Chine en 2020. S’agit-il d’une menace ?

Je voudrais réitérer que les peuples chinois et américain ont toujours eu des sentiments amicaux l’un envers l’autre. L’amitié entre les deux peuples a toujours été une source inépuisable de force et une base importante pour le développement des relations bilatérales. Récemment, l’ambassadeur de Chine aux États-Unis, M. Qin Gang, a visité plusieurs États du centre et de l’ouest des États-Unis. Il a rencontré des responsables américains et visité des universités, des groupes de réflexion et des écoles, où il a eu des échanges de vues approfondis avec des responsables, des universitaires, des étudiants, des agriculteurs et des citoyens ordinaires aux États-Unis. Je suis sûr que vous avez vu les photos de l’ambassadeur Qin Gang conduisant un tracteur lors de sa visite dans une ferme. En évoquant cette visite, il a déclaré que les peuples chinois et américain ont des sentiments cordiaux l’un envers l’autre et que les échanges amicaux entre les deux peuples sont ce qui fait progresser les relations bilatérales. 

Vous avez mentionné l’enquête du Pew Research Center qui montre un record d’opinions défavorables des Américains sur la Chine. Je pense que l’attaque sans scrupules et méprisable de certains politiciens américains contre la Chine en est la raison. Certains médias et groupes de réflexion leur emboîtent le pas et dénigrent la Chine. Ces forces antichinoises, par des préjugés idéologiques et des intérêts politiques égoïstes, provoquent de manière flagrante la confrontation et la division, diffusent des virus politiques et empoisonnent l’atmosphère de l’opinion publique dans les deux pays.

Nous espérons que nos amis de la presse pourront suivre la tendance de l’époque et l’aspiration du peuple et jouer un rôle plus positif dans la promotion de la compréhension et de la confiance entre les peuples chinois et américain. Nous espérons que vous pourrez faire plus de choses propices à l’amélioration des relations sino-américaines et que vous vous abstiendrez d’être utilisés comme un outil par des politiciens sans scrupules pour dénigrer la Chine. 

Shenzhen TV : Le porte-parole du Ministère indien des Affaires étrangères a déclaré lors d’une conférence de presse l’autre jour qu’il n’y a aucun progrès dans le retour des étudiants indiens en Chine pour leurs études. La Chine a-t-elle une quelconque considération pour le retour des étudiants indiens ?

Zhao Lijian : Je vous remercie de votre intérêt. Je sais que les journalistes indiens sont également très préoccupés par cette question. La Chine attache une grande importance au souci des étudiants indiens de revenir en Chine pour reprendre leurs études, et a partagé avec la partie indienne la procédure et l’expérience du retour des étudiants d’autres pays. Le travail sur le retour des étudiants indiens a en fait commencé et ce qui doit être fait maintenant, c’est que la partie indienne soumette une liste d’étudiants qui ont besoin de retourner en Chine. La Chine comprend que le nombre d’étudiants indiens est si important qu’il faudra un certain temps à la partie indienne pour rassembler les informations. Dans l’ensemble, la Chine s’est préparée au retour de certains étudiants indiens. 

Ce que je veux souligner, c’est que la situation actuelle de la COVID reste complexe et grave. L’organisation du retour des étudiants étrangers en Chine doit être promue de manière coordonnée, en tenant compte de l’évolution de la situation épidémique internationale et des caractéristiques des spécialités des étudiants. Ce principe s’applique à tous les étudiants étrangers.

PTI : Je suis heureux que la question ait été posée par nos collègues chinois. C’est bien de savoir que vous vous penchez sur la question et que vous avez demandé une liste d’étudiants indiens. Mais la partie chinoise a-t-elle un calendrier spécifique pour l’ouverture, peut-être le mois prochain, ou dans deux mois, afin que les étudiants puissent se préparer à leur retour ?

Zhao Lijian : Je n’ai pas de réponse sur l’arrangement spécifique pour le moment. Nous attachons une grande importance à la question du retour des étudiants étrangers en Chine pour leurs études, y compris les étudiants indiens. Ces étudiants étrangers sont des messagers pour les échanges amicaux entre la Chine et leur pays d’origine. Après avoir terminé leurs études en Chine, ils peuvent rentrer chez eux et travailler comme journalistes ou diplomates, voire ambassadeurs en Chine. Ils portent l’avenir de nos relations.

La Chine attache toujours une grande importance et comprend parfaitement le souhait ardent de ces étudiants de reprendre leurs études en Chine. Nous avons noté que certains bénéficient d’une bourse du gouvernement. Le gouvernement chinois leur a apporté un soutien financier dans l’espoir qu’une fois leurs études terminées, ils serviront de pont d’amitié entre leur pays et la Chine et contribueront au développement des relations bilatérales.

Quant à votre question spécifique, je suis sûr que nous nous efforcerons de fournir des commodités aux étudiants par les canaux existants, y compris notre ambassade.

Prasar Bharati : En effet, les échanges entre les peuples sont très importants pour les bonnes relations entre les deux pays. Je suis heureux d’entendre que la Chine est prête à recevoir des étudiants indiens. Je veux juste vous demander les critères selon lesquels la partie indienne préparera la liste. La Chine a-t-elle fourni des critères à la partie indienne, par exemple, les spécialités ou quelque chose sur la base duquel la partie indienne peut préparer la liste, ou la partie indienne est-elle libre de décider elle-même de la manière de sélectionner les étudiants qui viendront en Chine dans le premier lot ?

Zhao Lijian : Je crains que ma réponse ne soit un peu décevante. Je ne suis pas au courant des détails qui vous intéressent. Mais je suis sûr qu’il y aura une communication à leur sujet par les canaux existants, y compris notre ambassade. Nous devons faire en sorte qu’un bon projet soit bien mis en œuvre.

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À l’occasion de la Fête du travail, qui tombe dimanche cette semaine, la conférence de presse régulière du Ministère des Affaires étrangères sera ajournée du 2 (lundi) au 4 (mercredi) mai, et reprendra le 5 (jeudi) mai. Pendant les vacances, vous pouvez joindre le Bureau du porte-parole par fax, e-mail ou WeChat comme d’habitude.

La situation de la COVID-19 reste grave à l’heure actuelle. Pendant les vacances, de nombreux travailleurs médicaux, policiers, travailleurs communautaires, livreurs et bénévoles continueront à travailler sur la ligne de front de la bataille contre la COVID-19. Grâce à leur dévouement désintéressé et à leur travail acharné, nous sommes en mesure de tenir des conférences de presse régulières et de profiter des vacances de la Fête du travail dans un environnement sûr. Nous tenons à leur rendre hommage et à leur exprimer notre sincère gratitude.

La Fête du travail est un jour férié pour les travailleurs du monde entier. Le travail a apporté une vie bonne et heureuse à tout le monde. Les travailleurs sont les plus beaux. Pour conclure, je vous souhaite à tous de bonnes et heureuses vacances !

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