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Conférence de presse du 30 juillet 2021 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2021-07-30 19:35

CCTV : Nous avons remarqué que le Secrétariat de l’ONU avait récemment distribué les initiatives relatives à « la Ceinture et la Route » en tant que documents officiels de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : En juin dernier, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a présidé la Conférence de haut niveau sur la coopération internationale en Asie-Pacifique dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route ». Les 29 pays participants ont lancé conjointement l’Initiative du partenariat sur la coopération en matière de vaccin dans le cadre de « la Ceinture et la Route » et l’Initiative du partenariat sur le développement vert dans le cadre de « la Ceinture et la Route », appelant à renforcer la coopération internationale sur les vaccins, à faire progresser la reprise économique mondiale et à réaliser un développement vert et durable.

Ces derniers jours, le Secrétariat de l’ONU a distribué ces deux initiatives susmentionnées en tant que documents officiels de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations Unies au titre du sujet 14 de l’ordre du jour « Application et suivi intégrés et coordonnés des textes issus des grandes conférences et réunions au sommet organisées par les Nations Unies dans les domaines économique et social et les domaines connexes » et au titre du sujet 131 de l’ordre du jour « Santé mondiale et politique étrangère ». Cela reflète le soutien de l’Initiative « la Ceinture et la Route » à la distribution équitable des vaccins dans le monde entier et à une reprise économique verte, résiliente et inclusive préconisées par les Nations Unies ainsi qu’au Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU. Cela reflète également l’importance et la reconnaissance que la communauté internationale témoigne à la coopération dans le cadre de l’Initiative « la Ceinture et la Route », et notamment à son rôle positif dans la promotion de la distribution équitable des vaccins à l’échelle mondiale et dans la réalisation du développement durable mondial. La Chine continuera de travailler ensemble avec ses partenaires de « la Ceinture et la Route » pour soutenir fermement le rôle de chef de file de l’ONU dans le développement mondial et le secteur de la santé, et renforcer davantage la synergie entre l’Initiative « la Ceinture et la Route » et le Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’ONU.

CCTV : Depuis quelque temps, certains politiciens américains ne cessent d’instrumentaliser la question du traçage de l’origine du virus et se livrent à des manipulations politiques, et ont forcé une étude sur l’origine du virus visant la Chine tout en contournant les doutes sur les premiers cas signalés aux États-Unis et leurs laboratoires biologiques. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Afin de rejeter sur autrui leur responsabilité dans la lutte inefficace contre la pandémie de COVID-19 et d’atteindre des objectifs politiques de calomnier et de réprimer d’autres pays, les États-Unis se livrent arbitrairement à la politisation de la COVID-19, à la stigmatisation du virus et à l’instrumentalisation de la recherche de l’origine du virus, prenant comme principes fondamentaux les mensonges, les diffamations et les coercitions, sans le moindre respect des faits, de la science et de la justice. Dans les annales de la lutte de l’humanité contre la COVID-19, cette page vilaine des États-Unis sera certainement enregistrée.

Aucun pays ne peut se blanchir en dénigrant les autres. Si les États-Unis sont vraiment « transparents et responsables », ils devront commencer par faire les quatre choses suivantes :

Premièrement, les États-Unis doivent divulguer et examiner les données de leurs premiers cas. En juillet 2019, des maladies respiratoires inexpliquées sont apparues dans la Virginie, une épidémie massive de la « maladie pulmonaire liée au vapotage »» (EVALI) s’est produite dans le Wisconsin, et une maladie respiratoire d’origine inconnue causant la pneumonie a été signalée dans deux maisons de retraite proches du laboratoire biologique de Fort Detrick. En septembre 2019, le Maryland a signalé un doublement du nombre de cas d’EVALI. Le directeur du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies a ouvertement reconnu l’année dernière que certains Américains, dont la mort a été attribuée par erreur à la grippe, ont été testés positifs au nouveau coronavirus lors du diagnostic après leur décès. Les États-Unis ont à effectuer des tests d’acide nucléique et des tests d’anticorps sur les échantillons de sérum sanguin de ces patients. Combien de ces cas sont en fait des cas de COVID-19 ?

Deuxièmement, les États-Unis doivent inviter des experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à enquêter sur le laboratoire biologique de Fort Detrick et leurs plus de 200 laboratoires biologiques à l’étranger. En particulier, le laboratoire biologique de Fort Detrick est le camp de base des activités de militarisation biologique des États-Unis, l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses en est l’entité la plus importante, et les activités illégales, opaques et dangereuses qui ont été menées dans le laboratoire biologique de Fort Detrick ont préoccupé depuis longtemps la communauté internationale ainsi que la population américaine. L’institut est engagé depuis longtemps dans l’étude et la transformation des coronavirus. En 2019, de graves incidents de sécurité s’y sont produits et l’institut a été fermé. Peu après, une maladie présentant des symptômes similaires à ceux de la COVID-19 s’est éclatée aux États-Unis. Sur ces questions, les États-Unis n’ont jamais donné d’explication à la communauté internationale et à leur propre population.

Troisièmement, les États-Unis doivent inviter des experts de l’OMS à enquêter sur l’Université de Caroline du Nord. Les États-Unis accusent toujours l’Institut de virologie de Wuhan d’avoir causé la COVID-19 dans ses études sur le coronavirus, mais en fait, les États-Unis sont le plus grand sponsor de ce genre de recherches et qui les appliquent le plus. En particulier, l’équipe de Ralph S. Baric de l’Université de Caroline du Nord est l’autorité de ce type de recherches, disposant depuis longtemps d’une capacité extrêmement mature dans la synthèse et la transformation des coronavirus. Une enquête sur l’équipe de Baric et son laboratoire pourra tout à fait clarifier si les recherches sur les coronavirus ont créé ou peuvent créer le nouveau coronavirus.

Quatrièmement, les États-Unis doivent publier les données des cas parmi les athlètes militaires américains participant aux Jeux mondiaux militaires de Wuhan. En octobre 2019, les États-Unis ont envoyé plus de 300 personnes à Wuhan pour participer aux Jeux militaires, parmi elles, y a-t-il des gens présentant des symptômes similaires à ceux de la COVID-19 ? Quelle est exactement la maladie des athlètes militaires américains cités dans des reportages ? Les données de ces cas doivent être divulguées le plus tôt possible.

Prensa Latina : Cette semaine, les États-Unis ont promu la publication d’une déclaration commune pour condamner le gouvernement cubain après l’incident du 11 juillet. Quels sont les commentaires de la Chine sur cette action prise en dehors du cadre de l’ONU ?

Zhao Lijian : La Chine s’oppose depuis toujours aux sanctions unilatérales contre les autres pays par des moyens militaires, politiques, économiques ou d’autres moyens, et rejette l’ingérence dans les affaires intérieures d’autrui sous prétexte de soi-disant « liberté », « droits de l’homme » et « démocratie ». Les sanctions et le blocus unilatéraux imposés par les États-Unis sont à l’origine des questions à Cuba telles que la pénurie de médicament et l’insuffisance des énergies et ont gravement violé les droits du peuple cubain à la survie et au développement. Les États-Unis doivent respecter les principes de la Charte des Nations Unies et les normes fondamentales régissant les relations internationales, prêter une oreille attentive à la voix universelle de la communauté internationale, lever immédiatement et complètement le blocus contre Cuba et mettre fin à leur ingérence dans le pays.

La Chine soutient fermement Cuba dans ses efforts pour lutter contre la pandémie, améliorer le bien-être social et maintenir la stabilité, et pour explorer une voie de développement adaptée à ses conditions nationales. La partie chinoise est prête à travailler avec la communauté internationale pour continuer à contribuer activement aux efforts de Cuba pour surmonter l’impact de la COVID-19.

Beijing Youth Daily : Lors du briefing de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le groupe d’experts indépendants pour la préparation et la réponse à la pandémie de COVID-19 tenu le 28 juillet, le Représentant permanent adjoint des États-Unis auprès de l’ONU a attaqué seul la Chine sur la question de l’étude de l’origine du virus, affirmant que les États-Unis soutenaient l’OMS dans son exercice de fonctions indépendant et exempt d’interférence. Il a dit que la partie américaine était profondément préoccupée par les tentatives de la Chine d’entraver le travail normal de l’OMS, en particulier son annonce récente de ne pas participer au plan de travail de l’OMS pour la deuxième phase de l’étude sur l’origine du virus. Il a ajouté que la coopération de la Chine était d’une grande importance pour l’enquête scientifique de l’OMS sur l’origine du virus et que la connaissance sur l’origine du virus était essentielle pour prévenir les éventuelles pandémies à l’avenir. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Les remarques du Représentant permanent adjoint des États-Unis mettent en scène une farce du « voleur criant au vol » et essaient de rejeter leur propre faute sur autrui.

Les États-Unis ont dit que la Chine tentait d’entraver le travail normal de l’OMS. En fait, ce sont les États-Unis qui se sont retirés de manière flagrante de l’OMS et ont saisi toutes les opportunités pour menacer les actions de l’OMS par la suspension de cotisations. Ce sont également les États-Unis qui ont stigmatisé de manière ouverte la pandémie, étiqueté la COVID-19 et interféré dans la coordination par l’OMS des actions antiépidémiques mondiales. Ce sont toujours les États-Unis qui « ont profité de l’OMS et du multilatéralisme ou les ont rejetés au gré de leurs convenances ». Lors du briefing sur la préparation et la réponse à la pandémie, ce sont encore les États-Unis qui se sont écartés du thème du briefing en consacrant beaucoup de temps à la question de l’étude sur l’origine du virus pour salir la Chine. C’est un autre exemple de l’ingérence des États-Unis dans la coopération internationale en matière de santé publique. Les États-Unis sont le plus grand destructeur de l’exercice de fonctions indépendant et exempt d’ingérence de l’OMS.

Les États-Unis ont dit que la Chine avait annoncé qu’elle ne participerait pas au plan de travail de l’OMS pour la deuxième phase de l’étude sur l’origine du virus. En fait, ce avec quoi la Chine n’est pas d’accord, c’est la recherche de l’origine hautement politisée. Ce qu’elle n’accepte pas, c’est l’étude sur l’origine qui s’écarte des exigences de la résolution de l’Assemblée mondiale de la santé. Ce à quoi elle ne participe pas, c’est le traçage de l’origine qui ignore les conclusions et les conseils de la première phase de l’étude. La Chine met activement en œuvre les conseils du rapport d’études conjointes de la première phase et mène des recherches complémentaires de suivi. Les États-Unis, quant à eux, poursuivent une recherche de l’origine hautement politisée tout en ignorant les conclusions issues des études scientifiques faisant autorité, en diffusant sans scrupule de fausses informations et des mensonges et en déformant de manière flagrante la position d’autres pays. Ce sont justement les États-Unis qui ne participent pas à la véritable étude scientifique sur l’origine du virus, ni à la coopération internationale en matière de traçage.

Les États-Unis ont également dit que la coopération de la Chine était d’une grande importance pour l’enquête scientifique de l’OMS sur l’origine du virus. En fait, la Chine a toujours adopté une attitude ouverte, transparente, scientifique et coopérative pour les études sur l’origine du virus. La Chine est le premier pays à coopérer avec l’OMS en la matière en invitant à deux reprises des experts de l’OMS en Chine pour mener des études sur l’origine et en recevant le groupe d’experts internationaux pour visiter l’Institut de virologie de Wuhan. Près de 70 pays ont écrit au Directeur général de l’OMS, et publié des déclarations et des notes pour exprimer leur opposition à la politisation de la recherche de l’origine et leur soutien au rapport d’études conjointes Chine-OMS. Maintenant, la question est de savoir quand les États-Unis pourront-ils répondre directement aux questions de la communauté internationale sur le laboratoire biologique de Fort Detrick ? Quand pourront-ils expliquer à la communauté internationale les doutes autour de leur plus de 200 laboratoires biologiques dans le monde entier ? Quand pourront-ils mener une coopération avec l’OMS pour trouver l’origine du virus de manière scientifique comme la Chine l’a fait ?

Enfin, je tiens à souligner qu’il faut identifier l’origine de la COVID-19, mais aussi celle du virus politique. Les États-Unis doivent respecter la science, cesser de saper la coopération internationale en matière de lutte contre la pandémie et de recherche de l’origine du virus, et inviter, dans une attitude ouverte, transparente et coopérative, les experts de l’OMS aux États-Unis pour mener des recherches sur l’origine du virus.

Bloomberg : Le Secrétaire d’État américain Antony Blinken a tweeté aujourd’hui que les États-Unis exprimaient leur profonde préoccupation face au harcèlement et à l’intimidation dont les journalistes à l’étranger faisaient l’objet, ajoutant que la Chine pouvait et devait faire mieux. Le porte-parole du Département d’État américain Ned Price a dit que la Chine critiquait en termes énergiques par ses médias officiels tous les reportages considérés comme étant des critiques contre les politiques chinoises. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine s’oppose fermement à ces remarques faites par les États-Unis. Cette déclaration n’est pas différente de celle faite il y a quelques jours par le soi-disant Club des correspondants étrangers en Chine (FCCC). Toutes les deux ignorent les faits et confondent le noir et le blanc pour continuer de faire pression sur la Chine en faisant des accusations purement gratuites. Cet acte erroné met une fois de plus en évidence l’hégémonie, l’intimidation et le « deux poids deux mesures » des États-Unis en matière de liberté de la presse et des médias. La Chine ne l’acceptera jamais. Face aux fausses accusations concernées, j’ai déjà exposé notre position hier. Concernant la violation de la réglementation chinoise par les journalistes étrangers concernés, nous avons effectué des représentations auprès des personnes et des institutions concernées.

Quant à la censure, au harcèlement et à l’intimidation contre les journalistes, les États-Unis ne doivent pas oublier que dès 2018, ils ont refusé d’une manière injustifiée la délivrance de visas à plus de 20 journalistes chinois, inscrit de nombreuses agences des médias chinois aux États-Unis en tant que « missions étrangères » en fixant un plafond pour le nombre de leurs journalistes, « expulsé » de façon déguisée 60 journalistes chinois, et imposé la mesure restrictive discriminatoire consistant à délivrer un visa pour un séjour de seulement trois mois à tous les journalistes chinois aux États-Unis. Beaucoup de vidéos montrent que les journalistes couvrant les manifestations après la mort de George Floyd ont été empêchés de façon malveillante par les forces de l’application de la loi américaines et même ont fait l’objet d’agression physique. Lors de l’intrusion des manifestants au Capitole, les postes de reportage en direct habituels au Capitole de nombreux médias, y compris un média chinois, ont été attaqués par des manifestants. Si ce ne sont pas la répression, le harcèlement, l’intimidation et la menace contre les journalistes, ni la violation directe de leur sécurité personnelle et de la liberté de la presse, comment devons-nous les appeler ?

Les États-Unis ne veulent que contenir la Chine au nom de la « liberté de la presse », tentant de trouver un prétexte pompeux pour justifier leur pratique ouverte du « deux poids deux mesures » et de l’intimidation hégémonique. Pour les États-Unis, il ne s’agit pas de « pouvoir faire mieux » en matière de liberté de la presse et des journalistes, mais de corriger leurs erreurs et de s’améliorer. Les États-Unis doivent réfléchir sur eux-mêmes et cesser de lancer des attaques injustifiées contre la Chine. On ne peut gagner le respect des autres que quand on se conduit bien.

Global Times : Le 29 juillet, Bloomberg a publié la dernière édition de son « classement mondial sur la lutte contre la pandémie de COVID-19 ». La Norvège est en tête du classement, les États-Unis arrivent en cinquième position, et la Chine, en neuvième. Quels sont vos commentaires ?

Zhao Lijian : Il n’y a pas longtemps, Bloomberg a classé les États-Unis comme « le premier pays au monde en matière de lutte contre la COVID-19 ». J’ai dit que les peuples du monde pouvaient en parler pour animer les fins de repas.

Aujourd’hui, des amis m’ont demandé si le rapport de Bloomberg était encore une fois mal imprimé. Sinon, pourquoi les États-Unis peuvent-ils rester dans le top 5 alors que leur nombre de cas d’infection et de décès dus à la COVID-19 est le plus élevé dans le monde ? Ce n’est pas logique.

Bloomberg a dit que son classement était basé sur divers indicateurs tels que le contrôle de la pandémie, la qualité des soins sanitaires, le taux de vaccination, la mortalité globale, ainsi que le rétablissement de voyage et l’assouplissement des restrictions frontalières jusqu’au mois dernier. Beaucoup pensent que deux de ces indicateurs, le contrôle de la pandémie et la mortalité globale, suffisent d’exclure les États-Unis du top 5. Pourtant, Bloomberg a expliqué que le nombre de décès dus à la COVID-19 de cette année n’était pas élevé par rapport à la dernière vague épidémique et que les activités sociales et commerciales étaient généralement revenues à la normale aux États-Unis, d’où leur classement dans le top 5.

Même un écolier saurait dire que ce raisonnement ne tient pas. Bloomberg a stupéfié les gens avec sa capacité à faire passer le noir pour le blanc pour se justifier. Il ne sert à rien de perdre plus de temps à discuter de ce classement. Il suffit d’y répondre par un « rire jaune » et de le prendre comme un sujet de bavardages après le repas.

China Daily : Selon des reportages, plus tôt en juillet, deux laboratoires en Italie et aux Pays-Bas ont retesté certains échantillons de sang prélevés avant le début de la pandémie et ont trouvé des anticorps souvent présents dans les personnes infectées à la COVID-19. Les experts italiens ont affirmé que ce résultat montrait qu’il était fort possible que le virus ait circulé en Italie beaucoup plus tôt qu’estimé. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Dans une thèse de novembre 2020, des chercheurs italiens ont signalé que des échantillons testés positifs pour les anticorps de la COVID-19 ont été collectés au cours de la première semaine d’octobre 2019, démontrant qu’il était probable que ces personnes avaient été contaminées en septembre 2019. Le nouveau test organisé ultérieurement par l’OMS a également confirmé la présence de tels anticorps dans ces échantillons. Cela prouve une fois de plus qu’il est nécessaire de rechercher l’origine de la COVID-19 dans plusieurs endroits, et les prochaines études sur l’origine du virus doivent y accorder une grande attention.

Un autre reportage indique que les premiers foyers épidémiques dans certains pays européens sont liés à des bases militaires américaines et que le virus s’est probablement propagé en Europe par le biais du « Programme de sang des forces armées », dont un des sites de prise de sang est le laboratoire biologique de Fort Detrick. Nous avons évoqué à multiples reprises les problèmes d’irrégularité et les risques de fuite du laboratoire biologique de Fort Detrick. Il est étonnant qu’un tel laboratoire de niveau très élevé de protection utilise, pour des fins économiques, une compagnie de traitement des déchets médicaux ayant violé plusieurs fois les réglementations et disposant d’un bilan de gestion non qualifiée, pour traiter les déchets médicaux du laboratoire, dont une partie atteint le niveau d’« armes biologiques ». Certains commentaires estiment que le personnel militaire américain et leur chaîne du froid pour le sang constituent une faille dans la prévention européenne de la COVID-19. Les problèmes mentionnés par ce reportage existent-ils ? Quelle est la situation réelle ?

La partie américaine devrait faire face et répondre aux doutes concernés, faire preuve d’ouverture et de transparence, et inviter le groupe d’experts de l’OMS à mener une enquête dans le laboratoire biologique de Fort Detrick, afin de démystifier le plus tôt possible l’origine du virus. Pour terminer, je vous signale que plus de 20 millions d’internautes chinois ont cosigné la pétition appelant l’OMS à enquêter sur le laboratoire biologique de Fort Detrick.

HRTN : Selon des informations, le 29 juillet, la Chine a tenu un dialogue entre des entreprises sur la coopération en matière de vaccins contre la COVID-19. Pourriez-vous présenter les informations sur l’événement ?

Zhao Lijian : Le 29 juillet, le Ministère chinois des Affaires étrangères, en coopération avec quatre entreprises chinoises de vaccins, à savoir Sinopharm, Sinovac Biotech, CanSino Biologics et Zhifei Longcom, a organisé conjointement un dialogue entre des entreprises sur la coopération en matière de vaccins contre la COVID-19, auquel ont participé plus de 30 entreprises de vaccins de plus de 20 pays.

Le dialogue est une préparation de la première conférence du Forum international sur la coopération en matière de vaccins contre la COVID-19 qui se tiendra bientôt. Les entreprises participantes se sont concentrées sur le commerce et la production conjointe de vaccins contre la COVID-19, et ont exprimé leur volonté d’assumer la responsabilité sociale des entreprises, d’établir un partenariat sur la coopération internationale en matière de vaccins, d’élargir davantage l’approvisionnement en vaccins, et de soutenir les politiques de vaccination des gouvernements de tous les pays afin de contribuer davantage à la coopération internationale contre la pandémie.

Les entreprises chinoises de vaccins ont établi une bonne coopération avec les entreprises participantes, et leur ont fourni plus de 500 millions de doses de vaccins et de solutions concentrées, et ont réalisé une production conjointe avec de nombreuses entreprises. Au cours de la réunion, les entreprises chinoises de vaccins ont également conclu de nouveaux accords d’intention avec les parties participantes.

Agence de presse Xinhua : Selon des reportages, Alexander Semyonov, éminent virologue russe et Directeur de la Branche d’Ekaterinbourg du Centre national de recherche en virologie et biotechnologie Vektor, a dit l’autre jour que le nouveau coronavirus était d’origine naturelle et que les accusations sans fin des États-Unis selon lesquelles « le virus proviendrait d’un laboratoire chinois » étaient entièrement motivées politiquement. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Zhao Lijian : Récemment, de plus en plus d’experts, d’universitaires et de médias de la communauté internationale ont pris la parole pour réfuter la diffusion du virus politique par les États-Unis. J’aimerais partager avec vous les points de vue suivants.

Premièrement, l’hypothèse selon laquelle « le virus se serait échappé de l’Institut de virologie de Wuhan » est une théorie du complot diffusée par les États-Unis. M. Semyonov a dit qu’il était « purement fantaisiste » de penser qu’un coronavirus puisse être créé à l’aide de méthodes artificielles, et que les États-Unis avaient tenté de rejeter la faute sur la Chine en faisant du tapage autour de la « théorie de fuite du virus de l’Institut de virologie de Wuhan ». La Kenya Broadcasting Corporation a publié sur son site Web un article soulignant que la « théorie de fuite de laboratoire » allait à l’encontre des faits, et qu’étant donné que l’Institut de virologie de Wuhan avait des protocoles de gestion similaires à ceux d’autres laboratoires de haut niveau dans le monde, les allégations déformées des États-Unis contre cet institut étaient sans fondement. Pamela Bjorkman, professeur de biologie à l’Institut de Technologie de Californie aux États-Unis qui a cosigné la lettre ouverte à la revue Science demandant une enquête sur la « théorie de fuite de laboratoire », a indiqué que son intention de signer la lettre était de lever davantage de fonds pour la recherche de virus dans les réservoirs animaux, mais que la lettre avait été utilisée pour propager l’hypothèse selon laquelle un laboratoire serait à l’origine de la COVID-19. Elle a dit avoir agi « naïvement ». De même, Michael Worobey, biologiste de l’évolution à l’Université d’Arizona qui a également cosigné la lettre, a fait remarquer que sa signature sur cette lettre donnait la fausse impression qu’il soutenait la « théorie de fuite de laboratoire », alors qu’en fait, il pensait qu’une origine zoonotique de la COVID-19 était plus probable.

Deuxièmement, la politisation du traçage de l’origine du virus est une manœuvre politique des États-Unis visant la Chine. Le site Web Uzbekistan Daily a publié un article disant que la « théorie de fuite de laboratoire » et le plan de travail de l’OMS pour la deuxième phase de l’étude sur l’origine du virus étaient tous les deux des produits d’une manipulation politique des États-Unis. Farhat Asif, Présidente de l’Institut de paix et d’études diplomatiques basé au Pakistan, a indiqué que les efforts antiépidémiques de la Chine pouvaient résister à l’épreuve de l’Histoire et que les calomnies contre la Chine par les États-Unis et d’autres pays occidentaux étaient vraiment méprisables. Jeffrey Sachs, professeur à l’Université de Columbia aux États-Unis, a écrit que le traçage de l’origine ne devrait pas être utilisé pour rejeter les responsabilités des États-Unis sur la Chine. Selon un article publié par l’agence de presse russe Sputnik sur son site Web, l’utilisation par Washington du traçage de l’origine pour salir la Chine entraverait sans aucun doute la découverte de la réelle origine du virus. L’universitaire arménien Benyamin Poghosyan a dit que les États-Unis avaient instrumentalisé le traçage pour engager une propagande antichinoise à des fins géopolitiques étroites, ce qui avait ainsi sapé la solidarité internationale dans la lutte contre la pandémie et allait à l’encontre des idées de justice et de droits de l’homme prônées par ce pays. Herman Tiu Laurel, commentateur politique aux Philippines, a indiqué que les États-Unis devraient cesser leur comportement consistant à jouer de la politique sur des questions majeures liées au bien-être humain alors que la Chine fournissait au monde des centaines de millions de doses de vaccins contre la COVID-19.

Troisièmement, l’OMS doit enquêter sur le laboratoire biologique américain Fort Detrick. M. Laurel a dit que l’initiative de la Chine d’inviter une équipe d’experts de l’OMS à Wuhan pour des études sur le terrain montrait que « la Chine n’avait rien à cacher ». Selon lui, il est très suspect que les États-Unis, qui font du tapage sans cesse autour des théories du complot contre la Chine, ne font preuve d’aucune transparence et refusent d’examiner l’éventuel « épicentre de l’épidémie » dans leur propre pays. Un autre article publié sur le site Web de Sputnik a souligné que les cyberattaques présumées d’origine américaine contre le serveur hébergeant une pétition en ligne d’internautes chinois appelant l’OMS à enquêter sur le laboratoire biologique de Fort Detrick avaient rendu celui-ci plus suspect, disant que l’appel de la Chine à mener une enquête sur le tristement célèbre laboratoire biologique de Fort Detrick, qui était depuis longtemps en proie à des problèmes de sécurité, était bien justifié. Anwar Adams, Président du Parti indépendant démocratique de l’Afrique du Sud, a déclaré qu’une fuite s’était déjà produite dans le laboratoire biologique de Fort Detrick en automne 2019, juste avant l’apparition de la pandémie de COVID-19. Il a indiqué que l’OMS devrait en tenir pleinement compte et enquêter sur ce laboratoire.

China News Service : Selon les médias américains The Palm Beach Post et Miami Herald, le site Web du Département de la Santé de la Floride avait affiché des données de 171 patients locaux qui avaient des symptômes de la COVID-19 ou qui avaient été testés positifs à la COVID-19 en janvier et février 2020, mais ces données avaient été supprimées dans la nuit du 4 mai 2020. Plus tard, le Département de la Santé de la Floride a constaté que la suppression de ces données avait entraîné une discontinuité dans le numéro de série des cas et a dû restaurer les données concernées. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : J’ai pris note des reportages concernés. La suppression des données de patients d’une telle importance révèle une fois de plus l’intention politique des États-Unis de dissimuler le virus.

Tout d’abord, les États-Unis ont tenté de créer un faux sentiment de sécurité en falsifiant les résultats de la lutte contre la pandémie. Le gouvernement de la Floride, au mépris de la pandémie qui faisait rage ainsi que de la santé et de la vie de son peuple, a proposé à la hâte un « plan de réouverture » en trois étapes le 29 avril, selon lequel la première étape devait commencer le 4 mai justement. La suppression des données n’a d’autre objectif que de créer une illusion dans laquelle la réouverture de l’économie est solidement fondée sur une réponse efficace contre la pandémie pour gagner du capital politique.

Ensuite, les États-Unis ont tenté de se livrer à une manipulation politique flagrante avec une coordination du haut en bas. L’ancien Président américain Donald Trump a déclaré le 30 avril qu’il avait vu des preuves justifiant l’origine du virus d’un laboratoire de Wuhan. Le 4 mai, il a déclaré que le virus s’était propagé à partir de la région de Wuhan. À maintes reprises, il a utilisé la pandémie comme un outil de manipulation politique pour réprimer la Chine. Selon des reportages, aucun des 171 cas en Floride n’avait voyagé en Chine, ce qui est clairement en contradiction avec le récit officiel prôné par l’administration américaine. Ainsi, il est naturel que les États-Unis aient supprimé les données concernées. Selon d’autres reportages, la gestionnaire chargée de la suppression de données du Département de la Santé de la Floride a clairement fait part de son opposition à cette décision mais elle a fini par être licenciée.

Enfin, les États-Unis ont tenté de détruire des preuves et de dissimuler les premiers cas. Le premier cas officiellement confirmé en Floride remonte au 1er mars. Mais selon des reportages, tous les 171 cas susmentionnés sont apparus en janvier et février, le premier cas suspect étant même apparu le 1er janvier. De nombreux habitants en Floride disent avoir eu des symptômes dès janvier et février. Cependant, la Floride et le gouvernement fédéral gardent tous les deux un profond silence sur ce sujet. Cela témoigne pleinement de la confusion et du manque de transparence dans le traçage et le dépistage des premiers cas aux États-Unis.

La suppression des données concernant les premiers cas par le Département de la Santé de la Floride n’est peut-être que la partie émergée de l’iceberg de la dissimulation des cas aux États-Unis. Une étude de l’Université de Washington montre que le nombre de cas de contamination et de décès dus à la COVID-19 aux États-Unis pourrait atteindre respectivement 65 millions et 900 000 et qu’environ 60 % des cas de contamination ont été omis. Alors que certains politiciens se félicitent de ces faux progrès et s’en attribuent le mérite, le grand public en subit les conséquences et la lutte mondiale contre la pandémie s’aggrave. Ces politiciens américains doivent au monde entier une explication responsable pour ce qu’ils ont fait au mépris des faits, de la science et de la vie humaine.

TASS : La Chine cite des chercheurs internationaux affirmant que les origines artificielles et la fuite de laboratoire du nouveau coronavirus relèvent tous de la théorie du complot. Dans le même temps, la Chine appelle également à une enquête sur le laboratoire biologique de Fort Detrick aux États-Unis. Y a-t-il une contradiction entre ces deux points ?

Zhao Lijian : Les États-Unis pointent du doigt le laboratoire biologique de l’Institut de virologie de Wuhan. Par la « fuite de laboratoire », ils veulent dire la « fuite de laboratoire de Wuhan ».

La Chine a déjà invité à deux reprises l’OMS à mener des études sur l’origine du virus en Chine, et le groupe d’experts a également visité l’Institut de virologie de Wuhan. Maintenant, de plus en plus de soupçons portent sur le laboratoire biologique de Fort Detrick, il est temps que les États-Unis invitent les experts de l’OMS à enquêter sur le Fort Detrick.

Bloomberg : Le Président philippin Rodrigo Duterte a rétabli l’Accord sur les forces en visite entre les États-Unis et les Philippines. La partie philippine a suspendu cet accord il y a plus d’un an, cet acte a été considéré comme un rapprochement vers la Chine. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères sur le rétablissement de l’accord ?

Zhao Lijian : Nous avons noté des reportages concernés. La Chine préconise depuis toujours que les échanges et la coopération entre les pays doivent être bénéfiques à la fois aux pays concernés et à la paix et à la stabilité régionales et mondiales.

Shenzhen TV : De nombreux chercheurs en études autochtones des États-Unis se sont récemment exprimés dans des médias américains, révélant l’histoire sinistre des pensionnats autochtones des États-Unis. Ils ont déclaré que la plupart des Américains ne se sont pas rendu compte que la tragédie des pensionnats autochtones du Canada s’était également produite aux États-Unis de 1869 à 1978. Des milliers d’enfants autochtones des États-Unis ont été expulsés de leurs communautés tribales et envoyés de force dans des pensionnats gérés par le gouvernement et les églises, qui leur ont inculqué l’idée qu’« être autochtone est une source de honte ». Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Zhao Lijian : J’ai remarqué les reportages concernés. Ted Gover, responsable du programme de certificat de l’administration tribale à l’Université des Diplômés de Claremont, aux États-Unis, a publié un article dans le journal The Hill, disant que sur une période de plus de 100 ans, de 1869 à 1978, plus de 350 pensionnats aux États-Unis ont tenté de remplacer les valeurs, les langues et les modes de vie des Autochtones américains par le christianisme, les traditions de l’Occident et l’anglais. Au pic du développement des pensionnats, environ 83 % des enfants autochtones américains s’y trouvaient. En plus de travaux pénibles et de maladies, ils ont également subi des châtiments corporels et des abus sexuels.

Jackie Thompson Rand, professeur en études amérindiennes à l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign, a dit qu’en été, les enfants autochtones de pensionnats ont été placés dans des familles blanches, les garçons ont été envoyés dans des fermes et d’autres lieux comme main-d’œuvre gratuite et les filles servaient de servantes de ménage. La famine, les maladies, les châtiments corporels et les abus sexuels ont entraîné la mort ou le suicide d’un grand nombre d’enfants autochtones. Mme Rand a dit : « À la fin du 19e siècle, il ne reste qu’environ 250 000 Autochtones aux États-Unis. Si cela n’est pas un génocide, je ne saurais pas quoi l’être ». Mais le gouvernement américain a dissimulé délibérément cette histoire à des fins de colonialisme et de génocide, c’est la raison pour laquelle les peuples du monde, même de nombreux Américains, ne connaissent pas ces vérités.

L’histoire tragique des pensionnats autochtones américains n’est qu’une goutte dans l’océan de questions de racisme systémique et de droits de l’homme aux États-Unis. Le génocide et les crimes contre l’humanité commis par les États-Unis contre les Amérindiens sont trop nombreux pour être énumérés. De nombreux Américains d’origine africaine et asiatique souffrent toujours de la discrimination raciale et des crimes de haine, et « ne peuvent pas respirer ».

Les faits ont prouvé à maintes reprises que les États-Unis n’ont pas le droit d’agir en tant que « défenseurs des droits de l’homme », et encore moins de se poser en « donneurs de leçons ». Ce que les États-Unis doivent faire, c’est de réfléchir sur eux-mêmes, d’enquêter en profondeur sur l’histoire sombre des pensionnats autochtones, de rendre la justice et la vérité aux peuples autochtones qu’ils leur devaient, et de résoudre réellement leurs graves problèmes de droits de l’homme.

Reuters : Selon des reportages, une commission bipartite du Congrès américain a demandé au groupe hôtelier Hilton Worldwide de ne pas participer à un projet de construction d’un hôtel sur l’ancien site d’une mosquée au Xinjiang, disant que celle-ci avait été détruite par les autorités locales. Quels sont vos commentaires ?

Zhao Lijian : Les certains membres du Congrès américain que vous avez mentionnés s’adonnent à répandre des mensonges et des rumeurs sur le Xinjiang. Leurs propos sont pleins d’arrogance et d’ignorance, et leur intention de rechercher un intérêt politique égoïste par la calomnie et la diffamation est connue de tous.

Je voudrais souligner que la plupart des mosquées du Xinjiang ont été construites dans les années 1980 et 1990 ou même plus tôt. Ces dernières années, alors que l’urbanisation s’accélère et que la stratégie de revitalisation rurale est mise en œuvre, certains gouvernements locaux, conformément à l’appel et à la demande de la communauté musulmane locale et selon la planification de la construction urbaine et rurale, ont pris des mesures, notamment la construction, la relocalisation et l’extension des bâtiments existants, pour résoudre d’une meilleure façon le problème des bâtiments délabrés des mosquées. Les mosquées du Xinjiang sont désormais plus sûres avec une disposition plus rationnelle et peuvent répondre totalement aux besoins des croyants.

Les parlementaires américains concernés doivent faire face au développement du Xinjiang, cesser de calomnier et de salir les politiques ethniques et religieuses de la Chine et arrêter de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte de prétendues questions de droits de l’homme.

NHK : La marine allemande envisage d’envoyer début août des navires dans la région indo-pacifique, y compris la Mer de Chine méridionale, pour renforcer la coopération militaire avec le Japon et l’Australie. Quels sont les commentaires de la Chine en la matière ?

Zhao Lijian : Nous avons remarqué le reportage concerné. Les navires militaires du pays concerné devront respecter scrupuleusement le droit international, et respecter la souveraineté, les droits et les intérêts des pays riverains lorsqu’il traversera la Mer de Chine méridionale, et s’abstenir de porter atteinte à la paix et à la stabilité régionales.

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Pour la période estivale 2021, la conférence de presse régulière du Ministère des Affaires étrangères sera suspendue du lundi 2 août au vendredi 13 août et reprendra le lundi 16 août.

Pendant ce temps, vous pourrez poser vos questions au Bureau des porte-parole par fax, email ou WeChat. Les réunions d’information spéciales seront informées en temps opportun. Veuillez suivre le site Web du Centre de presse internationale (IPC) du Ministère.

Bonnes vacances d’été à tous nos journalistes amis !

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