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Conférence de presse du 21 décembre 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2020-12-21 18:40

CCTV : Une vidéoconférence des Ministres des Affaires étrangères des pays participants au Plan d'action global commun (PAGC-JCPOA) se tiendra aujourd'hui. Le Conseiller d'État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi participera à cette réunion, comme l'a annoncé la Chine vendredi dernier. Quelles sont les attentes de la Chine pour cette réunion ?

Wang Wenbin : Actuellement, la question nucléaire iranienne est hautement complexe et sensible. Nous espérons que la réunion des Ministres des Affaires étrangères permettra à toutes les parties de consolider davantage le consensus sur la préservation et la mise en œuvre du PAGC-JCPOA et de la résolution 2231 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, ce qui donnera un élan politique au règlement politique et diplomatique de la question nucléaire iranienne. La Chine continuera à travailler avec toutes les parties à déployer des efforts inlassables pour préserver le régime international de non-prolifération nucléaire ainsi que la paix et la stabilité au Moyen-Orient.

Reuters : Selon certains reportages, une nouvelle souche de la COVID-19 est apparue au Royaume-Uni, et de nombreux pays d'Europe et d'autres régions ont suspendu l'entrée des vols en provenance du Royaume-Uni dans leur territoire. La Chine a-t-elle déjà pris des mesures pour restreindre les vols en provenance du Royaume-Uni ?

Wang Wenbin : La Chine a remarqué des reportages concernés, et elle étudiera sérieusement la situation et la gérera adéquatement sur la base de la science, afin d'assurer une mobilité humaine saine et ordonnée entre la Chine et les pays étrangers.

AFP : La première question, le Président américain Donald Trump a tweeté samedi en insinuant que la Chine aurait pu être impliquée dans la cyber-attaque massive contre les départements gouvernementaux américains. Quels sont les commentaires du Ministère des Affaires étrangères à ce sujet ? La deuxième question, selon des reportages, des officiels de l'Union européenne (UE) ont informé les ambassadeurs des États membres de l'UE lors d'un briefing que 95% des négociations de l'accord d'investissement Chine-UE étaient terminées. Pourriez-vous nous présenter les derniers progrès réalisés ?

Wang Wenbin : Pour votre première question, la Chine est un fidèle défenseur de la cybersécurité et aussi une des plus grandes victimes des attaques de hackers. La Chine s'oppose toujours résolument à toutes sortes de cyber-attaques et de cybercriminalités et les combat fermement. Nous sommes opposés fermement à la politisation et à la stigmatisation des questions de cybersécurité, ce qui non seulement n'aidera pas à résoudre le problème des attaques de hackers, mais aussi affaiblira la confiance mutuelle entre les pays et affectera leur coopération normale dans ce domaine. Sur la question de la cybersécurité, les États-Unis, avec leur gros bilan de méfaits notoires, sont les moins bien qualifiés pour montrer du doigt les autres pays. La Chine a proposé l'Initiative mondiale sur la sécurité des données. Nous espérons que toutes les parties travailleront ensemble pour construire conjointement un cyberespace pacifique, sûr, ouvert et coopératif.

En ce qui concerne votre deuxième question, la Chine et l'UE maintiennent toujours une communication étroite sur les négociations de l'accord d'investissement. Depuis le début de cette année, les deux parties ont surmonté l'impact de la pandémie de COVID-19 et ont tenu au total dix tours de négociations sur l'accord d'investissement Chine-UE, réalisant ainsi d'importants progrès. Les négociations sont entrées maintenant en phase finale. Nous sommes convaincus que tant que les deux parties tiendront bien compte des préoccupations réciproques et continueront à aller dans le même sens, nous serons en mesure d'atteindre les objectifs de négociation fixés par les dirigeants des deux parties.

Beijing Youth Daily : Récemment, le Président américain Donald Trump a signé et promulgué l'Acte sur la responsabilité des entreprises étrangères, qui avait été précédemment adopté par le Congrès américain. Cette loi stipule une obligation plus stricte de divulgation d'informations par les sociétés étrangères cotées en bourses américaines aux autorités de régulation américaines. Les parlementaires américains concernés ont déclaré que cette loi ciblait principalement la Chine. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Au mépris des efforts agissants déployés par les autorités de régulation chinoises pour coopérer avec la partie américaine en matière d'audit et de supervision, les États-Unis se sont obstinés dans la signature et la promulgation du prétendu Acte sur la responsabilité des entreprises étrangères qui contient des dispositions clairement discriminatoires à l'égard des entreprises chinoises. La Chine y exprime sa ferme opposition. Cette décision de la partie américaine constitue purement une répression politique injustifiée à l'encontre des entreprises chinoises cotées aux États-Unis et entravera sérieusement la cotation normale des entreprises chinoises aux États-Unis, faussera gravement les normes fondamentales de l'économie de marché dont les États-Unis se targuent depuis toujours, privera également les investisseurs et le public américains de la possibilité de partager les dividendes du développement des entreprises chinoises, et affaiblira la confiance des investisseurs du monde entier dans le marché des capitaux américain. Au final, cela ne fera que nuire au statut international et à la réputation du marché des capitaux américain.

Nous exhortons la partie américaine à s'abstenir d'appliquer les dispositions discriminatoires et relatives à la Chine dans cette loi, à mettre fin à la mauvaise pratique consistant à politiser la régulation des valeurs mobilières, et à travailler ensemble avec les autorités de régulation chinoises pour promouvoir la coopération entre les deux pays en matière d'audit et de supervision sur la base du respect mutuel, de manière à fournir un environnement réglementaire équitable, juste et non discriminatoire aux entreprises de tous les pays, y compris les entreprises chinoises, qui souhaitent être cotées en bourses américaines.

Global Times : Nous avons noté que la coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route » avait continué de progresser pendant l'épidémie, avec comme exemple la Réunion de 2020 du Comité consultatif du Forum « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale qui s'est tenue vendredi dernier. Dans le même temps, certains disent toujours que l'Initiative « la Ceinture et la Route » a créé des « pièges de la dette ». Quels sont vos commentaires à ce sujet ? Quelle est la vision de la Chine pour la prochaine étape de la coopération sur « la Ceinture et la Route » ?

Wang Wenbin : L'Initiative « la Ceinture et la Route » est une initiative sur la coopération économique internationale visant à réaliser le développement commun de tous les pays par la promotion de la connectivité. Au cours des sept années qui ont suivi son lancement, l'initiative a reçu un accueil enthousiaste et obtenu le soutien de la communauté internationale. Aujourd'hui, plus de 100 pays et plusieurs dizaines d'organisations internationales ont signé plus de 200 documents de coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route », et un grand nombre de projets de coopération importants ont été mis en œuvre.

Dans le contexte de la pandémie mondiale de COVID-19, la coopération internationale dans le cadre de « la Ceinture et la Route » ne s'est jamais arrêtée et a fait preuve de ténacité face aux risques et joué un rôle important dans la lutte contre l'épidémie, la stabilisation de l'économie et la sauvegarde du bien-être social de différents pays. La Route de la Soie sanitaire, numérique et verte est désormais devenue un nouveau point phare de la coopération.

Depuis le début de cette année, les partenaires de coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route » ont tenu plus de 30 réunions internationales multilatérales par liaison vidéo, ce qui a envoyé un signal positif pour poursuivre l'approfondissement de la coopération sur « la Ceinture et la Route ». Lors de la Réunion de 2020 du Comité consultatif du Forum « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale qui s'est tenue avec succès la semaine dernière, tous les participants ont positivement apprécié la coopération internationale sur « la Ceinture et la Route », déclarant que l'initiative avait permis de fournir un soutien au multilatéralisme et apporté une contribution à la mise en œuvre du Programme de développement durable à l'horizon 2030 de l'Organisation des Nations Unies (ONU).

De quel côté se trouvent la vérité et la justice, le cœur de chacun tranchera. Jusqu'à présent, aucun des pays partenaires de « la Ceinture et la Route » n'a accepté la notion du prétendu « piège de la dette ». Certains pays en développement sont en effet confrontés à des difficultés à rembourser leur dette à cause de l'impact de l'épidémie et de la récession économique mondiale. Le gouvernement chinois a déjà exonéré les dettes pour des pays africains concernés s'agissant des prêts sans intérêt qui arriveraient à échéance fin 2020, ce qui a fait de la Chine le plus grand contributeur à l'initiative du G20 sur la suspension du service de la dette. Lorsque l'on regarde la structure de la dette des pays débiteurs, on voit que la plupart de leur dette provient des institutions financières multilatérales et des créanciers commerciaux des pays développés, qui doivent, quant à eux, participer aux initiatives relatives à la suspension du service de la dette. Le problème de la dette est essentiellement un problème de sous-développement. Nous sommes convaincus que la coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route » contribuera à promouvoir la construction des infrastructures et l'industrialisation des pays concernés et à les aider à s'attaquer aux racines profondes du problème de la dette.

Prasar Bharati : La Chine et le Pakistan sont en train de mener un exercice militaire aérien conjoint dont la durée est d'un mois. Certains experts ont estimé qu'il s'agissait d'une nouvelle position stratégique prise par la Chine et le Pakistan face à l'Inde, ce qui avait suscité des inquiétudes de cette dernière. Compte tenu des préoccupations de la Chine concernant la participation de l'Inde à l'exercice militaire « Malabar », comment la partie chinoise voit-elle les préoccupations indiennes ?

Wang Wenbin : En tant que partenaires de coopération stratégique à toute épreuve, la Chine et le Pakistan mènent des échanges et coopérations amicaux dans les domaines politique, économique, militaire et sécuritaire, et s'engagent à maintenir ensemble la paix et la stabilité régionales. La coopération que vous avez mentionnée est un agenda régulier entre les armées des deux pays, et ne vise aucun tiers. Nous espérons que toutes les parties pourront l'interpréter de manière objective.

China Daily : Selon des médias, le Secrétaire d'État américain Mike Pompeo et l'Ambassade des États-Unis à Cuba ont exercé des pressions sur Cuba concernant les prétendues questions des droits de l'homme, et en ont fait une condition préalable aux échanges avec Cuba. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : La Chine estime toujours que les États-Unis doivent respecter la souveraineté et l'indépendance de Cuba, mettre fin au blocus et aux sanctions contre Cuba et cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures de Cuba. La Chine s'oppose fermement à la politisation de la question des droits de l'homme et à la pratique de « deux poids deux mesures », et s'oppose aux accusations infondées et à l'immixtion grossière dans les affaires intérieures d'autres pays sous prétexte des droits de l'homme. Nous estimons que les États-Unis doivent développer des relations normales d'État à État avec Cuba sur la base de l'égalité et du respect mutuel, ce qui non seulement correspond aux intérêts fondamentaux des deux pays et des deux peuples, mais aussi est favorable au maintien de la paix et de la stabilité dans la région de l'Amérique latine.

Bloomberg : Le Président américain Donald Trump a suggéré sur Twitter que la Chine aurait participé à la cyberattaque. La Chine nie-t-elle son éventuelle participation à la cyberattaque concernée ?

Wang Wenbin : Je tiens à vous dire que les accusations concernées de la partie américaine sur la question de la cyberattaque sont frivoles, et qu'elles sont en contradiction avec elles-mêmes. Ces accusations de la partie américaine contre la Chine ont été inventées pour servir des objectifs politiques, discréditer la Chine et lui faire porter des responsabilités. La partie chinoise s'y oppose fermement.

Depuis longtemps, les États-Unis, en l'absence de preuve solide, ont politisé la question de la cybersécurité, et n'ont cessé de diffuser de fausses informations et de diffamer le gouvernement chinois, afin d'abîmer l'image de la Chine et de tromper la communauté internationale. De telles assertions et actions ne correspondent point au statut international des États-Unis. Nous espérons que la partie américaine prendra une attitude plus responsable en matière de cybersécurité.

The Paper : Selon des reportages, le célèbre sinologue des États-Unis et professeur émérite à l'Université de Harvard Ezra Vogel, est décédé le 20 décembre, heure locale, à l'âge de 90 ans. Quels sont les commentaires de la Chine là-dessus ?

Wang Wenbin : Le professeur Ezra Vogel est un expert américain renommé pour les questions chinoises et un vieil ami du peuple chinois. La Chine exprime ses profondes condoléances face à son décès et sa sincère sympathie à sa famille. Le Professeur Vogel a déployé des efforts inlassables pour promouvoir la communication et les échanges entre la Chine et les États-Unis et améliorer la compréhension mutuelle entre les deux peuples. Nous nous souviendrons de sa contribution à la promotion du développement des relations sino-américaines.

Beijing Daily : Depuis la fin de l'élection présidentielle bélarussienne, certains pays et organisations internationales ont adopté successivement des sanctions contre le Bélarus. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : L'élection présidentielle du Bélarus est une affaire intérieure de la partie bélarussienne. La Chine soutient fermement les efforts du Bélarus pour sauvegarder l'indépendance, la souveraineté, la sécurité et le développement du pays, et s'oppose résolument à la création de divisions et d'instabilités dans la société bélarussienne par des forces extérieures. La Chine s'oppose toujours à l'utilisation arbitraire de sanctions unilatérales et aux menaces de sanctions dans les relations internationales. Nous croyons que le gouvernement et le peuple bélarussiens ont la capacité et la sagesse de bien gérer leurs propres problèmes et de restaurer la stabilité politique et la paix sociale.

Shenzhen TV : Selon des reportages, le super cyclone YASA a frappé les Fidji le 17 décembre, causant de lourdes pertes. La Chine a-t-elle offert une aide aux Fidji suite à la catastrophe ?

Wang Wenbin : La Chine et les Fidji sont des partenaires stratégiques globales. La Chine témoigne de la sympathie sincère aux Fidji pour leurs lourdes pertes causées par le cyclone YASA.

Après la catastrophe, la partie chinoise a agi en toute urgence et s'est dépêchée pour donner son assistance. La Croix-Rouge chinoise a offert une aide humanitaire d'urgence de 100 000 dollars US à la Croix-Rouge des Fidji. Selon des reportages des médias fidjiens, c'était le premier don de secours d'un pays étranger reçu par les Fidji par voie bilatérale après la catastrophe. En plus, le gouvernement chinois a décidé d'offrir 200 000 dollars supplémentaires d'aide humanitaire d'urgence au gouvernement des Fidji et de fournir davantage d'assistance dans la mesure de ses capacités en fonction de la situation et des besoins des Fidji. Nous sommes convaincus que le gouvernement et le peuple fidjiens pourront certainement surmonter la catastrophe et reconstruire leur beau foyer à une date rapprochée.

AFP : Un article publié dans le New York Times le 19 décembre a parlé de la censure des médias en Chine au début de l'épidémie de COVID-19. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous avons présenté plus d'une fois la situation sur des questions connexes. Nous espérons que tout le monde pourra respecter les faits. Je peux vous rappeler brièvement les faits concernés :

Depuis l'apparition de la COVID-19, la Chine a informé sans délai l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) de la survenue de l'épidémie, immédiatement partagé la séquence génétique du nouveau coronavirus avec tous les pays et développé la collaboration internationale des experts en matière de prévention et de contrôle de l'épidémie sans perdre une seconde. La Chine a mis en place des mécanismes stricts de diffusion des informations, garantissant que les informations sur l'épidémie soient publiées en temps opportun, et de manière ouverte et transparente. Des réglementations strictes ont été adoptées pour éviter la dissimulation, le retard et l'omission en matière de signalement des cas. À partir du 31 décembre 2019, la ville de Wuhan a commencé à annoncer les informations sur l'épidémie conformément à la loi et a progressivement augmenté la fréquence de l'annonce. Depuis le 3 janvier 2020, la Chine a régulièrement, ponctuellement et activement informé l'OMS, les régions et les pays concernés, y compris les États-Unis, des informations de l'épidémie. À partir du 21 janvier, la Commission nationale de la Santé s'est mise à publier quotidiennement les informations nationales sur l'épidémie du jour précédent sur son site officiel et ses plateformes de nouveaux médias pour les affaires administratives. Parallèlement, tous les départements provinciaux de la santé ont quotidiennement publié les informations du jour précédent sur l'épidémie dans la province. Depuis le 3 février, la version anglaise du site Web de la Commission nationale de la Santé a publié les mêmes données en même temps que la version en chinois. La chronologie concernée est très claire et les faits et les données sont évidents, ce qui pourra résister à l'épreuve de l'histoire et du temps.

Les allégations propagées par certains médias occidentaux, telles que la prétendue « dissimulation » de l'épidémie par la Chine, sont indéfendables devant les faits. C'est précisément parce que le gouvernement chinois est toujours resté attaché à la vision de primauté du peuple et de la vie, et qu'il a adopté les mesures de prévention et de contrôle de l'épidémie les plus globales, les plus strictes et les plus drastiques, que la Chine a pu être le premier pays à endiguer l'épidémie et à réaliser la reprise du travail et de la production. L'économie chinoise a rebondi pour passer d'une croissance négative à une croissance positive au deuxième trimestre de cette année, et réalisé la reprise dans la stabilité et la tendance à la croissance, faisant de la Chine la seule économie majeure à enregistrer une croissance positive pour cette année. Nous espérons que certains médias et institutions pourront respecter les faits ainsi que la science et faire des reportages sur la Chine et la situation de la lutte antiépidémique en Chine d'une manière objective et impartiale au lieu de propager de fausses informations.

Agence de Presse Xinhua : Récemment, Reuters a rapporté qu'un groupe de hackers chinois aurait piraté le siège de l'Union africaine (UA), et a cité un reportage publié il y a deux ans par le journal français Le Monde selon lequel la Chine aurait mis sur écoute le siège de l'UA. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Wang Wenbin : Le porte-parole de la mission chinoise auprès de l'UA a répondu aux questions des journalistes sur les reportages sans fondement des médias concernés. La prétendue « mise sur écoute du siège de l'UA par la Chine » est une nouvelle complètement fausse et une absurdité jetée il y a longtemps à la « poubelle » par les amis africains, y compris la Commission de l'UA et les dirigeants de nombreux pays africains.

Je tiens à souligner que la coopération sino-africaine ne sera pas perturbée par ces bruits et que l'amitié sino-africaine ne sera pas affaiblie par ces fausses nouvelles. En juin dernier, sous l'initiative conjointe du Président Xi Jinping et de dirigeants de la partie africaine, s'est tenu le Sommet extraordinaire Chine-Afrique sur la solidarité contre la COVID-19, lors duquel a été adopté une Déclaration conjointe, ce qui a envoyé un fort signal selon lequel la Chine et l'Afrique soutiennent conjointement le multilatéralisme et travaillent main dans la main pour lutter contre la COVID-19, et a donné un exemple à la coopération internationale dans la lutte contre la COVID-19. Aux moments difficiles de la lutte chinoise contre l'épidémie de COVID-19, l'UA, les gouvernements de pays africains et les peuples africains ont accordé un appui précieux à la Chine. Depuis le début de l'épidémie en Afrique, la Chine a donné rapidement et plusieurs fois des matériels antiépidémiques à l'Afrique, envoyé des groupes d'experts médicaux dans 15 pays africains, signé des accords sur la suspension du service de la dette avec 12 pays africains, exonéré les prêts sans intérêt de 15 pays africains qui arriveraient à échéance fin 2020, et respecté effectivement son engagement en commençant à construire avant la fin de cette année le siège du Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) avant la date prévue. La Chine et l'Afrique se prêtent mutuellement soutien et confiance sur les questions touchant à leurs intérêts vitaux respectifs, ce qui a fortement défendu les intérêts communs des pays en développement.

Cette année marque le 20e anniversaire de l'établissement du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA). La Chine a surmonté les difficultés causées par la COVID-19 pour s'efforcer de mettre en œuvre les acquis issus du Sommet de Beijing du FCSA, et a canalisé plus de ressources vers la santé, la reprise des activités économiques et l'amélioration du bien-être du peuple afin de fournir un soutien important à la partie africaine dans sa lutte contre la pandémie, la stabilisation de son économie et la protection du bien-être des populations. On peut dire que le partenariat de coopération stratégique global Chine-Afrique a résisté à l'épreuve de la COVID-19 tout en écrivant un nouveau chapitre historique.

L'amitié est le thème principal de la relation sino-africaine et la coopération sino-africaine se développe sans cesse. À l'heure actuelle, la Chine accélère la création d'une nouvelle dynamique de développement où le circuit domestique est le pilier principal et que le circuit domestique et le circuit international se renforcent mutuellement. Les pays africains s'efforcent de mettre en œuvre le premier plan décennal de l'Agenda 2063 de l'UA et mettront bientôt en place la zone de libre-échange continentale africaine. Les relations sino-africaines connaîtront de nouvelles opportunités historiques. La Chine continuera à rester fidèle aux principes de « sincérité, résultats réels, amitié et bonne foi » et de recherche du plus grand bien et des intérêts partagés, travaillera avec la partie africaine pour bien se préparer aux réunions du FCSA de l'année prochaine, renforcera la synergie entre les stratégies de développement chinoises et africaines, favorisera un développement solide et en profondeur de la coopération sur « la Ceinture et la Route », encouragera les entreprises chinoises à élargir leurs investissements en Afrique, redoublera d'efforts pour augmenter l'importation des produits africains, et formera des résultats phares de coopération dans des domaines tels que la zone de libre-échange, l'économie numérique, la réduction de la pauvreté et la réponse au changement climatique, afin de porter constamment la coopération sino-africaine à de nouveaux paliers.

Chine News Service : Selon des reportages, sous les efforts de parties comme l'Arabie saoudite, le Président du Yémen Abdrabbo Mansour Hadi a déclaré la formation d'un nouveau gouvernement de coalition le soir du 18 décembre, heure locale. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : La Chine se félicite de voir la formation du gouvernement de coalition au Yémen, et salue le rôle positif joué par les parties concernées comme l'Arabie saoudite là-dedans. La Chine est d'avis qu'il s'agit d'une étape cruciale dans la mise en œuvre de l'Accord de Riyad, et espère que les différentes parties au Yémen en profiteront pour continuer à régler adéquatement les divergences à travers le dialogue et les consultations, faire avancer le processus de transition politique et rétablir le plus tôt possible la stabilité et l'ordre du pays.

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