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Conférence de presse du 23 octobre 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2020-10-23 20:35

CRI : Ces derniers jours, des politiciens américains ont poursuivi leurs attaques et diffamations contre la coopération en matière d'infrastructures entre la Chine et d'autres pays. Vous y avez répondu en citant le Laos comme exemple. Nous avons constaté que la première section du chemin de fer Hongrie-Serbie a été récemment achevée et mise en service. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Zhao Lijian : Le 21 octobre, la ligne gauche de la section Belgrade-Zemun en Serbie du chemin de fer Hongrie-Serbie, construite par le consortium de China Railway International Corporation et de China Communications Construction Company, a été achevée et mise en service avec succès malgré l'impact de l'épidémie de COVID-19. La section Belgrade-Zemun, d'une longueur totale de 6,9 km est le premier segment mis en chantier du projet de chemin de fer Hongrie-Serbie, dont les travaux ont commencé en juin 2018. Sa mise en service revêt une grande importance pour la promotion du projet dans son ensemble. Le chemin de fer Hongrie-Serbie, une fois entièrement mis en service, permettra de réduire le temps de trajet de Belgrade à Budapest à moins de trois heures. Cela facilitera considérablement le déplacement des populations locales et réduira la distance de voyage entre la Serbie et le centre de l'Europe, permettant ainsi d'améliorer l'interconnexion entre les pays d'Europe centrale et orientale (PECO) et de mieux contribuer à la construction économique et sociale des pays le long du chemin de fer. Le développement dans d'heureuses conditions des projets phares comme le chemin de fer Hongrie-Serbie renforcera certainement la coopération entre la Chine et les PECO, favorisera l'approfondissement et le développement des relations sino-européennes, réalisera des avantages réciproques, et apportera aux différents peuples davantage de bénéfices tangibles.

Je tiens aussi à souligner que les États-Unis, s'ils se préoccupent vraiment du développement des autres pays, devront donc y faire une plus grande contribution concrète, et cesser de diffuser des rumeurs et de créer des obstacles.

CCTV : Ce matin, la Réunion célébrant le 70e anniversaire de l'entrée des Volontaires du peuple chinois (VPC) en République populaire démocratique de Corée (RPDC) pour combattre dans la Guerre de résistance à l'agression américaine et d'aide à la Corée s'est tenue solennellement à Beijing. Quelle est la signification de la commémoration de la Guerre de résistance à l'agression américaine et d'aide à la Corée ?

Zhao Lijian : Ce matin, la Réunion célébrant le 70e anniversaire de l'entrée des VPC en RPDC pour combattre dans la Guerre de résistance à l'agression américaine et d'aide à la Corée s'est tenue solennellement à Beijing. Le Secrétaire général du Comité central (CC) du Parti communiste chinois (PCC), Président du pays et Président de la Commission militaire centrale du PCC Xi Jinping y a prononcé un discours important. Dans son discours, M. Xi a passé en revue intégralement la grande victoire de la Guerre de résistance à l'agression américaine et d'aide à la Corée et dressé le bilan global de ses énormes contributions, expliqué de manière approfondie la portée historique et l'importance contemporaine de l'esprit de cette guerre, mis en lumière éloquemment sa révélation historique, et déclaré solennellement la position et la détermination fermes de la Chine pour défendre sa souveraineté territoriale et son unité, sauvegarder la paix et la stabilité régionales et mondiales, et promouvoir l'établissement d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité. Le Président Xi Jinping a souligné qu'il fallait graver dans l'esprit la grande victoire de cette guerre, oser combattre et savoir combattre, de sorte à faire avancer constamment la grande cause du socialisme aux couleurs chinoises.

La grande victoire de la Guerre de résistance à l'agression américaine et d'aide à la Corée revêt une signification majeure et profonde pour la Chine et le monde. Elle a prouvé avec des faits indéniables que les pays et les armées, aussi puissants soient-ils, ne pourront éviter la défaite cuisante s'ils se placent à l'opposé de la tendance du développement du monde, oppriment les faibles en abusant de leur puissance, et se livrent à des agissements pervers, agressifs et expansionnistes. Cette guerre a prouvé une fois de plus que le plus juste vaincra certainement le plus fort, et que la paix et le développement sont une tendance historique irrésistible !

Comme l'a souligné le Président Xi Jinping dans son discours, le monde appartient aux peuples de tous les pays, les difficultés et défis auxquels est confronté le monde exigent la solidarité et la coopération des peuples, et le développement pacifique et la coopération gagnant-gagnant demeurent la voie juste à suivre. Dans le monde d'aujourd'hui, l'unilatéralisme, le protectionnisme et l'égoïsme extrême sous toutes leurs formes n'aboutiront à rien ! Toute approche de chantage, d'embargo et de pression maximale est absolument inutile ! L'égocentrisme, le « moi d'abord », l'hégémonie, l'oppression et l'intimidation sont tous voués à l'échec ! Tout cela est oiseux, et mènera inévitablement à une impasse sans issue ! En tant que grand pays responsable, la Chine défend résolument les valeurs universelles de l'humanité de la paix, du développement, de l'équité, de la justice, de la démocratie et de la liberté. Elle reste fidèle au concept de la gouvernance mondiale dit « concertation, synergie et partage », et poursuit indéfectiblement la voie du développement pacifique, ouvert, coopératif et commun.

Bloomberg : Lors de son débat avec le candidat démocrate à l'élection présidentielle Joe Biden, le Président américain Donald Trump a dit « regarde la Chine, elle est tellement polluée. » Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Zhao Lijian : Vous venez d'entrer de l'extérieur. Je ne sais pas si vous avez remarqué à quel point le ciel est bleu aujourd'hui. Nous ne nous intéressons pas à l'élection présidentielle américaine et n'espérons non plus être instrumentalisés dans les campagnes présidentielles américaines.

Beijing Youth Daily : Selon des reportages, une enquête publiée par l'Australian Institute of Company Directors (AICD) le 22 octobre a révélé que la proportion des personnes interrogées appelant le gouvernement australien à améliorer ses relations avec la Chine avait doublé au cours des six derniers mois. Parmi les plus de 1700 administrateurs de sociétés australiens participant à l'enquête, un quart d'entre eux estiment que le contact et les échanges avec l'Asie, en particulier avec la Chine, devront être l'une des principales priorités du gouvernement australien. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Zhao Lijian : Récemment, de plus en plus de personnalités clairvoyantes en Australie ont appelé, en partant des intérêts nationaux, le gouvernement australien à réajuster sa politique envers la Chine et à améliorer les relations sino-australiennes. Ces voix objectives et raisonnables méritent l'attention et la réflexion du gouvernement australien.

Nous croyons depuis toujours que le maintien d'un développement sain et régulier des relations sino-australiennes correspond aux intérêts fondamentaux des deux peuples. Les faits ont également prouvé à maintes reprises que de bonnes relations politiques constituent une base et une garantie pour une coopération pragmatique entre les pays. Nous espérons que l'Australie travaillera dans le même sens que la Chine et fera plus de choses qui favorisent la confiance mutuelle et la coopération entre les deux pays, afin de remettre les relations sino-australiennes sur la bonne voie dans les meilleurs délais.

Global Times : Le 22 octobre, le Président russe Vladimir Poutine a déclaré lors de la 17e réunion annuelle du Club de discussion Valdaï que la Russie et la Chine avaient théoriquement la possibilité d'établir une alliance militaire, mais qu'en fait, le niveau de confiance mutuelle et de coordination stratégiques entre les deux pays avait atteint un niveau si élevé que les deux parties n'avaient pas besoin d'une telle alliance en principe. Il a également indiqué que la Russie continuerait de développer ses relations avec la Chine dans l'esprit de bon voisinage, d'amitié et de respect mutuel pour apporter des bénéfices tangibles aux deux peuples. Quelle est votre réponse là-dessus ?

Zhao Lijian : Ces dernières années, le Président russe Vladimir Poutine a fait à plusieurs reprises des commentaires positifs sur les relations sino-russes lors des réunions annuelles du Club de Discussion Valdaï. Cela a pleinement démontré le haut niveau et le caractère exceptionnel des relations entre les deux pays.

Il n'y a pas de fin pour promouvoir l'amitié traditionnelle entre la Chine et la Russie, ni de zone interdite pour élargir la coopération entre les deux pays. Sous la direction stratégique des dirigeants des deux pays, le niveau de confiance politique mutuelle et de coordination stratégique entre la Chine et la Russie n'a cessé de s'élever, et les deux pays ont résisté aux aléas de la situation internationale pour ériger un exemple du nouveau type de relations entre grands pays. La Chine est disposée à travailler avec la Russie pour mettre en œuvre de manière intégrale les consensus dégagés par les deux chefs d'État et enrichir constamment le contenu stratégique des relations bilatérales, de sorte à contribuer au développement et au renouveau communs des deux pays. Nous continuerons également d'intensifier la communication et la coordination stratégiques avec la Russie en vue d'apporter plus d'énergie positive à la paix et à la stabilité du monde.

Ria Novosti : Ma question concerne également la déclaration faite hier par le Président russe Vladimir Poutine lors de la réunion annuelle du Club de discussion Valdaï. Le Président Vladimir Poutine a déclaré hier que la Russie ne s'opposait pas à l'adhésion de la Chine au nouveau traité de réduction des armements stratégiques (nouveau Traité START), mais qu'il ne fallait pas oublier que le Royaume-Uni et la France avaient également des armes nucléaires et devraient également y adhérer si nous voulions que la Chine y adhère. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine n'a pas l'intention de participer à la prétendue « négociation trilatérale sur le contrôle des armements entre la Chine, les États-Unis et la Russie », cette position est claire et constante. La position chinoise est également largement comprise et soutenue par la communauté internationale, dont la Russie.

L'impératif de ce moment est que les États-Unis cessent de rejeter la responsabilité sur autrui et répondent effectivement à l'appel de la Russie à une prolongation du nouveau Traité START, afin de la réaliser dans d'heureuses conditions. Et il leur faut, sur cette base, continuer à réduire drastiquement leurs arsenaux nucléaires pour créer des conditions favorables aux autres États dotés d'armes nucléaires de participer aux négociations multilatérales sur le désarmement nucléaire.

Je tiens à souligner que le refus de la Chine de se joindre aux négociations trilatérales ne signifie pas que nous refusons de participer aux efforts internationaux de désarmement nucléaire. La Chine est disposée à échanger des points de vue de façon approfondie avec toutes les parties sur de vastes sujets touchant à la stabilité stratégique et au désarmement nucléaire dans le cadre des mécanismes de cinq États dotés d'armes nucléaires et de la Conférence du désarmement.

Shenzhen TV : Récemment, des élections présidentielles et législatives ont eu lieu en Bolivie. Selon les statistiques préliminaires officielles, le candidat du Mouvement vers le socialisme (MAS) et ancien ministre de l'Économie et des Finances publiques Luis Arce a remporté l'élection présidentielle. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Zhao Lijian : La Chine adresse ses sincères félicitations à la Bolivie pour le bon déroulement des élections et à M. Luis Arce pour sa victoire aux élections présidentielles. La Chine et la Bolivie entretiennent depuis longtemps de bonnes relations de coopération. Nous espérons, et nous en sommes convaincus, que les relations sino-boliviennes obtiendront un meilleur progrès et bénéficieront davantage aux deux peuples.

Agence de presse Xinhua : Récemment, le Secrétaire d'État américain Mike Pompeo et certains autres officiels américains ont attaqué le Parti communiste chinois (PCC) à plusieurs reprises, affirmant que le PCC était la plus grande menace pour le monde. Quelle est votre réponse à cela ?

Zhao Lijian : Depuis un certain temps, Mike Pompeo et certains autres politiciens américains ont fabriqué toutes sortes de mensonges pour lancer des attaques venimeuses contre le PCC et inciter à la confrontation idéologique.

L'hystérie de Mike Pompeo et de ses semblables ne fera que renforcer le soutien du peuple chinois au PCC et au gouvernement chinois. Selon des enquêtes menées par des institutions internationales qui font autorité, le taux de satisfaction et de confiance du peuple chinois envers le gouvernement chinois dirigé par le PCC dépasse 90%, un taux record pour tous les gouvernements du monde. Comme vous l'avez constaté, cette année, sous la forte direction du PCC, le peuple chinois a fait preuve d'une grande solidarité et a remporté une victoire stratégique dans la lutte contre la COVID-19. Selon un sondage singapourien, la satisfaction et la confiance du peuple chinois envers le PCC et le gouvernement chinois ont atteint un niveau historique après ce combat.

Je suis convaincu que la communauté internationale ne se laissera pas tromper par les mensonges de Mike Pompeo et de ses semblables. Peu avant, à l'occasion du 99e anniversaire de la fondation du PCC, plus de 100 partis politiques du monde ont envoyé des lettres et des messages de félicitations à la partie chinoise. Ils ont donné des évaluations objectives et positives sur le PCC, disant que depuis sa fondation, le PCC avait fait des efforts ardus et des sacrifices immenses pour réaliser l'indépendance de la nation, la libération du peuple, la prospérité du pays ainsi que le bonheur des populations. Le PCC a revitalisé le vieux pays qu'est la Chine. De nombreuses personnalités étrangères estiment que sous la direction du PCC, la Chine porte haut levé le drapeau de la paix, du développement, de la coopération et du gagnant-gagnant, respecte scrupuleusement le principe des politiques diplomatiques de sauvegarde de la paix mondiale et de promotion du développement commun, participe activement aux affaires internationales et régionales et apporte des contributions majeures au développement mondial.

Qui est du côté de la justice et qui ne l'est pas, le cœur de chacun tranchera. Certains politiciens américains doivent écouter avec courage et attention la voix rationnelle et objective de la communauté internationale, et voir de manière objective les réalisations de développement et les contributions au monde de la Chine sous la direction du PCC. Ils ne doivent pas rester dans leur bulle antichinoise et devenir des oubliés du temps.

Beijing Youth Daily : Le Conseil municipal de Brisbane du Queensland, Australie, a récemment adopté à une écrasante majorité la motion portant sur la célébration du 15e anniversaire de l'établissement du jumelage entre Brisbane et Chongqing. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Zhao Lijian : La Chine salue et apprécie l'adoption de la motion commémorative par le Conseil municipal de Brisbane en Australie.

Depuis l'établissement de leurs relations de jumelage en 2005, Chongqing et Brisbane ont mené de nombreux échanges amicaux et coopération pragmatique, et ont obtenu des résultats fructueux. L'amitié entre les deux villes s'est profondément enracinée dans les cœurs des habitants. À ce que je sache, les deux villes ont organisé une série d'événements pour célébrer le 15e anniversaire de leur jumelage depuis le début de cette année, attirant une participation active du public.

La coopération mutuellement bénéfique entre les collectivités locales chinoises et australiennes ainsi que l'amitié entre leurs populations ont jeté une base solide pour le développement des relations sino-australiennes. Nous soutenons les efforts concertés des collectivités locales et des personnalités de divers milieux des deux pays pour continuer à améliorer les connaissances mutuelles, à cultiver l'amitié et à approfondir la coopération, afin de réunir plus d'« énergies positives » pour l'amélioration et le développement des relations bilatérales.

China Daily : Selon un documentaire publié il y a quelque temps par China Daily, les prétendues recherches sur la Chine de l'Institut australien de stratégie politique (ASPI) sont financées par l'administration américaine et des fabricants d'armes américains, ce qui a attiré beaucoup d'attention de la partie australienne. L'ASPI a répondu qu'il était un institut de recherche indépendant et que la Chine voulait faire taire toute critique du monde extérieur. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La réponse de ce soi-disant « institut de recherche » est totalement injustifiée. L'institut doit sa survie à la fabrication de toutes sortes de fausses informations sur la Chine, et il s'est déjà fait gifler à maintes reprises par les faits. Il se dit être un « institut de recherche indépendant », mais aujourd'hui je dois le démentir : il n'est ni « indépendant » ni un institut de « recherche », et il est par ailleurs très impopulaire en Australie.

L'ASPI n'est pas « indépendant », parce qu'il est depuis longtemps financé par les autorités américaines de la défense et diplomatique, ainsi que des trafiquants d'armes américains. Il est de ce fait teinté d'une forte idéologie antichinoise et s'adonne à fabriquer et à répandre toutes sortes d'allégations mensongères antichinoises. Il se dit « indépendant », mais a en fait un culte de l'argent. Il jure obéissance à ses sponsors et est prêt à monter au front et y jouer le rôle de marionnettes en faveur des forces antichinoises américaines. Australian Financial Review a publié un article dénonçant les commanditaires de cet « institut » et critiquant de manière satirique sa manipulation par les forces antichinoises aux États-Unis et d'autres forces. Le Parti des citoyens australien (ACP) a publié un article dans son journal officiel, dénonçant et critiquant la coopération de l'Institut avec les services de renseignement américain et australien pour attaquer la Chine sous le couvert « académique et neutre ».

L'ASPI n'est pas un institut de « recherche », parce que les rapports dits « sur la Chine » qu'il a fabriqués sont sans fondement, sans aucune valeur académique, et totalement contraires à l'éthique professionnelle qui aurait été celle de la recherche académique. Dans ses rapports, les opinions et les réflexions proviennent soit des ONG américaines réactionnaires, soit des « témoignages » qui ne peuvent être ni prouvés ni retracés. Ils ont même pris des cartes interactives pour des photos satellites. Prenons l'exemple de son rapport sur le prétendu « génocide culturel au Xinjiang ». Il considère ridiculement tous les bâtiments avec des murs extérieurs au Xinjiang comme des « centres de détention », et les 380 « centres de détention » qu'il a identifiés sont en réalité tous des établissements civils. Par exemple, le prétendu « centre de détention » à Turpan est en fait un bâtiment administratif, et les « centres de détention » à Kashgar sont des établissements d'enseignement locaux comme des lycées. Ces lieux sont tous indiqués sur Google Map ou Baidu Map, vous pouvez les consulter.

L'ASPI est impopulaire, parce qu'il est méprisé par de nombreuses personnalités clairvoyantes en Australie. L'ancienne Consule générale d'Australie à Hong Kong Jocelyn Chey a critiqué le chercheur de l'Institut Clive Hamilton pour son manque de connaissance de base du système politique chinois. L'ancien Ambassadeur d'Australie en Chine Geoff Raby a critiqué l'Institut comme étant « l'architecte en chef de la théorie de la menace chinoise en l'Australie ». L'ancien Ministre australien des Affaires étrangères Bob Carr, quant à lui, a critiqué l'Institut pour avoir une « vision du monde partiale et proaméricaine ».

Cet « institut » est depuis longtemps de triste renom en Chine et est devenu la risée de la communauté internationale en raison de sa déformation des faits et de ses mensonges habituels. Je suis sûr que vous redoublerez votre vigilance, ferez la distinction entre le vrai et la faux et rejetterez conjointement ce « fabricant de rumeurs » et « propagateur de rumeurs ».

Beijing Daily : Selon les dernières données, la croissance mensuelle des investissements étrangers en Chine a été positive depuis six mois consécutifs. Les analystes sont tous d'avis que cela reflète l'attente de la communauté internationale à la reprise de l'économie chinoise. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Zhao Lijian : C'est vraiment une bonne nouvelle. Dans le contexte de la propagation de l'épidémie de COVID-19 à l'échelle mondiale et de la morosité persistante des investissements directs transfrontaliers, cela reflète pleinement la résilience et la dynamique de l'économie chinoise. Un grand nombre d'entreprises étrangères ont choisi la Chine comme le « port de refuge » de leurs investissements transfrontaliers, et ont augmenté leurs investissements dans ce sens. Par exemple, BMW, Daimler, Siemens, Toyota, LG, ExxonMobil, BASF et beaucoup d'autres ont renforcé leurs investissements Chine et augmenté la production de leurs projets. De janvier à septembre, les bénéfices réinvestis des entreprises d'investissements étrangers ont augmenté de 25,5%, libellés en dollars, en glissement annuel.

Cela démontre pleinement l'attractivité du marché géant de la Chine pour les investissements étrangers ainsi que la bonne prévision et la confiance des investisseurs étrangers dans leurs investissements et opérations à long terme en Chine, révélant que de plus en plus d'investisseurs internationaux sont optimistes sur les perspectives de la croissance économique de la Chine et espèrent partager les dividendes du développement de l'économie chinoise. La Chine continuera de renforcer sur tous les plans la qualité de son ouverture afin de fournir un marché vaste et de grandes opportunités de développement aux différents pays, et de contribuer à la reprise et à la croissance de l'économie mondiale.

Bloomberg : Ma question concerne les entreprises étrangères en Chine. L'Association des industries de l'énergie solaire (SEIA) aux États-Unis a appelé les entreprises à déplacer leurs chaînes d'approvisionnement hors du Xinjiang sous prétexte que Xinjiang violait les droits de l'homme. Quels sont vos commentaires à ce sujet ?

Zhao Lijian: La Chine s'oppose depuis toujours à la politisation de la coopération économique et commerciale. Si ces entreprises ne veulent pas faire des affaires au Xinjiang ou ailleurs en Chine, c'est leur propre perte.

CNR : Depuis un temps, certains politiciens et think-tanks occidentaux ont à plusieurs reprises agité le chiffon rouge de la question du « travail forcé » au Xinjiang. Nous avons remarqué que le Centre de recherche sur le développement du Xinjiang avait récemment publié un Rapport d'enquêtes sur le travail et l'emploi des minorités ethniques au Xinjiang. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Zhao Lijian : J'ai noté le rapport que vous aviez mentionné, et j'espère que tous les amis journalistes présents porterez et attirerez plus d'attention sur ce rapport. Le Centre de recherche sur le développement du Xinjiang a rédigé ce rapport sur la base de visites sur le terrain et d'enquêtes approfondies, en estimant que les minorités ethniques au Xinjiang choisissent leur emploi de manière autonome, volontaire et libre. Ce rapport présente la situation réelle du travail et de l'emploi des minorités ethniques au Xinjiang sur la base d'informations, de données et de faits authentiques et fiables. Je peux vous en citer quelques exemples :

Selon les résultats d'une enquête menée par le Département des Ressources humaines et de la Sécurité sociale de la région autonome du Xinjiang sur les intentions de travail des minorités ethniques dans les quatre départements du sud du Xinjiang, la main-d'œuvre excédentaire urbaine et rurale de ces régions montre une forte volonté d'aller chercher de l'emploi hors de leur région d'origine. Par exemple, le village d'Aybagh de la commune de Gulbagh du district de Yarkand, département de Kashgar, compte 1 509 actifs, dont 1 288 sont disposés à partir ailleurs pour un emploi, ce qui représente 85% de la population active locale. Les 3 villages de la commune de Baghchi du district de Hotan, département de Hotan, regroupent 1 699 actifs au total, dont 1 493 sont disposés à partir ailleurs pour un emploi, ce qui représente 88% de la population active locale.

D'après un sondage mené auprès de 100 agriculteurs d'ethnies minoritaires respectivement à Kashgar et à Hotan, la plupart d'entre eux souhaitent voir le gouvernement organiser le travail et l'emploi pour la population locale. « Ce n'est pas facile pour nous de trouver un emploi par nous-mêmes. J'espère que le gouvernement nous aidera à trouver du travail et à nous former », a déclaré Tashi Memet, agriculteur du canton de Yingawat du district de Shule, département de Kashgar. Erkin Ublikasim est agriculteur du canton de Puchakechi, district de Moyu, département de Hotan. Ses deux fils ont trouvé de l'emploi dans une entreprise à Nanjing avec l'aide du gouvernement. « Mes deux fils gagnent plus d'argent à Nanjing que dans notre région natale. Ils envoient de l'argent à la famille chaque mois. Notre famille est déjà sortie de la pauvreté. J'espère que le gouvernement aidera plus de personnes à travailler ailleurs », a-t-il dit.

En outre, les diverses mesures pour promouvoir l'emploi et augmenter les revenus par l'emploi ont donné des effets de démonstration et stimulé l'enthousiasme des minorités ethniques à chercher un emploi en dehors de leur région natale. Pashagul Keram du district de Wuqia du département autonome kirghiz de Kizilsu travaille à Dongguan dans la province du Guangdong depuis plusieurs années. Elle s'est non seulement enrichie, mais a également motivé près de 600 habitants de son village natal à travailler en dehors du village. Tursun Ali et Aygulsen Jamik, un jeune couple d'ethnie kazakhe, ont été présentés pour travailler dans une entreprise de coton à Shihezi, au Xinjiang. Hormis leurs dépenses mensuelles d'environ 500 yuans, le couple touche un revenu mensuel net de près de 10 000 yuans. Au bout de 3 ans de travail, ils ont acheté une maison de plus de 100 mètres carrés dans la ville de Yining et ont présenté plus de dix habitants de leur village natal à un travail dans leur entreprise.

Le rapport que je vous présente contient de nombreux autres exemples similaires. Je ne vous les citerai pas tous. Ce rapport contraste fortement avec les soi-disant rapports liés au Xinjiang concoctés par des think-tanks et des chercheurs antichinois avec des mensonges sans fondement, des données falsifiées et des soupçons malveillants. Il s'agit d'une ferme réponse aux mensonges du soi-disant « travail forcé » au Xinjiang. Nous espérons et croyons que de plus en plus de personnes clairvoyantes de la communauté internationale choisiront de se tenir fermement aux côtés des faits et de la vérité et de rejeter résolument les mensonges.

CCTV : Le 22 octobre, le Sous-Secrétaire d'État adjoint principal des États-Unis Dean Thompson a dit à la presse que le Secrétaire d'État Mike Pompeo effectuerait une visite au Sri Lanka la semaine prochaine. Selon lui, les États-Unis encouragent le Sri Lanka à prendre en considération les options qu'ils ont offertes pour un développement économique transparent et durable au lieu de choisir des pratiques discriminatoires et opaques. Les États-Unis estiment qu'il est temps pour le Sri Lanka de faire le choix et l'exhortent à faire des décisions difficiles mais impératives, notamment sur l'influence chinoise au Sri Lanka. Quels sont vos commentaires là-dessus ?

Zhao Lijian : Les propos de l'officiel américain sont pleins de mentalité de guerre froide et d'obsession à l'hégémonie, illustrant pleinement la pratique constante des États-Unis de s'ingérer arbitrairement dans les politiques intérieures et extérieures des autres pays et de forcer les petits et moyens pays à prendre parti.

La Chine et le Sri Lanka sont des pays voisins amicaux traditionnels. Depuis longtemps, les deux pays développent leurs relations bilatérales sur la base des Cinq principes de la coexistence pacifique, et mènent une coopération amicale dans le respect des consultations d'égal à égal et des avantages réciproques, permettant de créer des bénéfices tangibles pour les deux peuples. Nous travaillerons avec le Sri Lanka pour étendre et approfondir inébranlablement le partenariat stratégique entre les deux pays.

La Chine estime que tous les pays, grands ou petits, ont le droit de développer indépendamment et conformément aux intérêts nationaux leurs relations avec l'extérieur. Toutes tentatives visant à menacer d'autres pays par la pression, ou à empêcher leurs échanges et coopération normaux, sont vouées à l'échec et seront finalement et certainement rejetées par l'histoire en devenant des risées de la communauté internationale.

The Paper : Récemment, le gouverneur de l'État de New York Andrew Cuomo a publié son nouveau livre intitulé American Crisis. Dans ce livre, il a passé en revue la lutte difficile de l'État de New York contre la COVID-19 depuis mars dernier et a critiqué les États-Unis pour avoir attribué leurs propres erreurs dans la lutte contre la pandémie à la Chine et à l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il a déclaré que le nouveau coronavirus n'était pas « un virus chinois », et a condamné la discrimination et la violence à l'encontre des personnes d'origine asiatique. M. Cuomo a aussi fait l'éloge des réalisations de la Chine dans la lutte contre la pandémie, et a remercié la Chine d'avoir fait don d'une grande quantité de fournitures antiépidémiques aux États-Unis en temps de crise. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : M. Cuomo a bien raison ! Depuis l'apparition de la pandémie de COVID-19, la Chine a pris les mesures de prévention et de contrôle les plus complètes, les plus rigoureuses et les plus approfondies pour sauvegarder la vie et la santé de la population. Attachée au principe d'ouverture, de transparence et de responsabilité, la Chine n'a pas tardé à tenir la communauté internationale, dont les États-Unis, au courant des informations concernées tout en déployant avec elle une communication de politiques et une coopération antiépidémique, ce qui a été pleinement reconnu et hautement apprécié par l'OMS et de nombreux pays.

Au début de l'épidémie en Chine, tous les milieux de la société américaine ont apporté un soutien et une aide précieux à la Chine. À mesure que la pandémie se propageait aux États-Unis, de nombreuses provinces, villes, entreprises et organisations chinoises ont également fait don de matériels antiépidémiques aux États-Unis. La Chine a activement aidé les États-Unis à se procurer des matériels antiépidémiques en Chine. Je pourrais vous présenter les derniers chiffres. Selon les statistiques des douanes chinoises, du 1er mars au 18 octobre, la Chine a exporté un total de 37,7 milliards de masques vers les États-Unis, ce qui signifie plus de 100 masques pour chaque Américain. En outre, la Chine a aussi exporté vers les États-Unis 740 millions de paires de gants chirurgicaux, 560 millions de combinaisons de protection, 41,54 millions de lunettes de protection et 11 701 ventilateurs. Les personnalités des différents milieux des États-Unis ont salué le soutien accordé par la Chine dans la lutte contre la COVID-19 et des dizaines de gouverneurs, de maires et de parlementaires américains, y compris le gouverneur de l'État de New York Andrew Cuomo, ont remercié, à travers de nombreuses façons, la Chine d'avoir fourni des matériels antiépidémiques et ont exprimé leur soutien à la coopération amicale entre la Chine et les États-Unis. C'est une véritable illustration de l'entraide entre les peuples chinois et américain et de leur lutte commune contre la pandémie.

Je tiens à souligner une fois de plus que le virus est un ennemi commun à l'humanité. Stigmatiser les autres pays ou rejeter sa propre faute sur autrui ne permet pas d'éradiquer le virus ni de sauver des vies. La Chine et les États-Unis devraient s'unir pour lutter contre la pandémie et pour préserver conjointement la vie et la santé des deux peuples et aussi celles des autres populations du monde. La Chine espère sincèrement que les États-Unis réussiront à contenir la pandémie le plus tôt possible. Nous sommes prêts à continuer à accorder de l'aide et du soutien au combat du peuple américain contre la COVID-19 dans la mesure de nos forces.

Reuters : le 22 octobre, l'assistant au procureur général au Département de la Justice des États-Unis John Demers a accusé la Chine d'aider la République populaire démocratique de Corée (RPDC) à éviter les sanctions américaines et à blanchir de l'argent. Quels sont les commentaires de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : Je ne sais pas quel est le fondement de la déclaration de ce responsable américain. A-t-il des preuves ? En ce qui concerne l'application des résolutions du Conseil de Sécurité, la Chine s'acquitte toujours pleinement et sérieusement de ses obligations internationales. Cela ne fait aucun doute.

RIA Novosti : Le Président russe Vladimir Poutine a déclaré hier que le conflit au Haut-Karabakh avait fait environ 5 000 morts. En tant que membre du Conseil de Sécurité des Nations unies, quelle est la position de la Chine sur la situation du Haut-Karabakh ? La Chine souhaite-t-elle offrir ses bons offices ?

Zhao Lijian : La position de la Chine sur les questions concernées est constante et claire. La partie chinoise estime que le maintien de la paix et de la stabilité de la région sert les intérêts de toutes les parties, dont l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Nous espérons que toutes les parties concernées garderont leur sang-froid et feront preuve de retenue, qu'elles respecteront le consensus de cessez-le-feu chèrement acquis, qu'elles prendront des mesures pour éviter une nouvelle escalade et qu'elles résoudront les différends par le dialogue politique.

Bloomberg : Le Consul général britannique à Hong Kong a déclaré que la voie de demande d'immigration pour les détenteurs du passeport britannique d'outre-mer (BNO) à Hong Kong serait ouverte à partir du 31 janvier 2021. Quelles seront les mesures prises par la Chine pour empêcher les Hongkongais de quitter Hong Kong ? La Chine prendra-t-elle des mesures de rétorsion contre le Royaume-Uni à cet égard ?

Zhao Lijian : La Chine a déjà exprimé à plusieurs reprises sa position juste et ferme sur cette question. Le Royaume-Uni a obstinément fait du tapage sur la question du passeport BNO, violant son engagement et s'ingérant dans les affaires de Hong Kong qui sont des affaires intérieures de la Chine. Cela ne fera que nuire à ses propres intérêts.

Puisque c'est le Royaume-Uni qui a violé en premier son engagement, la partie chinoise envisagera de ne plus reconnaître les passeports BNO comme documents de voyage valides et se réserve le droit de prendre davantage de mesures.

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