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Conférence de presse du 7 septembre 2020 tenue par le porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Zhao Lijian

2020-09-07 10:24

The Paper : Selon le « New York Times » et CNN, le porte-parole du Département d’État américain a déclaré dans un communiqué que le Ministère chinois des Affaires étrangères avait récemment informé l’ambassade des États-Unis en Chine qu’il refusait le renouvellement des cartes de presse aux journalistes américains en Chine, à titre de réponse réciproque au traitement réservé par l’administration américaine aux journalistes chinois. Pouvez-vous confirmer cela ? De telles mesures prises par la Chine aggraveront-elles encore le problème médiatique entre les deux pays ?

Zhao Lijian : Ce que le porte-parole du Département d’État américain a dit est tout à fait contraire à la réalité et revient à rejeter la responsabilité sur autrui.

La vérité est que les renouvellements de cartes de presse de CNN et d’autres correspondants de médias américains sont en cours de traitement. Avant la délivrance de leurs nouvelles cartes de presse, le travail et la vie des journalistes concernés en Chine ne seront en aucun cas affectés. Nous en avons déjà informé à la partie américaine.

Depuis un certain temps, la répression politique contre les médias chinois continue aux États-Unis, atteignant un état hystérique. Depuis 2018, les États-Unis ont retardé et même refusé la délivrance de visas à une trentaine de journalistes chinois en poste aux États-Unis, ils ont imposé l’inscription de médias chinois aux États-Unis comme « agents étrangers » et « missions étrangères », expulsé sous une forme ou une autre 60 journalistes chinois, puis limité les visas pour tous les journalistes chinois à un séjour maximum de 90 jours. Les visas des journalistes chinois concernés ont expiré le 6 août et ils avaient soumis il y a longtemps leur demande de prolongation de visa, comme requis. Mais la partie américaine n’a accordé de prolongation de visa à aucun d’entre eux, plaçant leur travail et leur vie dans d’énormes incertitudes.

Les agissements américains ont gravement perturbé les activités normales des médias chinois aux États-Unis, porté atteinte à leur réputation et entravé les échanges socioculturels normaux entre les deux parties. D’une part, les États-Unis se posent toujours en défenseur de la liberté de la presse, d’autre part, ils traitent les médias chinois de manière discriminatoire et vont jusqu’à faire pression sur la Chine en prenant des journalistes comme otages. Cela révèle pleinement l’hypocrisie de la soi-disant « liberté de la presse », et constitue une pratique flagrante du « deux poids deux mesures » et l’intimidation hégémonique.

Malgré tout cela, la partie chinoise indique toujours qu’elle est prête à résoudre avec la partie américaine la question relative aux journalistes des deux pays sur la base de l’égalité et du respect mutuel, et elle reste en communication et négociations avec la partie américaine. Pour montrer sa sincérité, même si les États-Unis ont, indistinctement, limité à trois mois la validité des visas des journalistes chinois en poste aux États-Unis, la partie chinoise fait preuve de retenue et n’a pas encore mis en œuvre de contre-mesures en la matière. Jusqu’ici, elle a toujours prolongé les visas pour les journalistes américains comme d’habitude, tout en veillant à faciliter leurs reportages. En outre, dans une situation marquée par l’expulsion par la partie américaine de plus de 60 journalistes chinois, et le refus de prolonger les visas de quelque 20 journalistes chinois, la partie chinoise n’a pas expulsé un nombre équivalent de journalistes américains. Or, pendant les négociations, la partie américaine s’est montrée déraisonnable. Elle est restée sourde aux préoccupations et aux revendications normales et raisonnables de la partie chinoise et, en revanche, a menacé de ne pas prolonger les visas des journalistes chinois. Les États-Unis veulent exercer une pression extrême sur la Chine en prenant des journalistes chinois comme otages. La Chine ne se laissera pas faire.

Je dois souligner que les journalistes américains en poste en Chine sont au courant des faits susmentionnés et qu’ils ne sont pas d’accord avec l’administration américaine qui réprime des médias chinois et qui mène une « guerre médiatique » à des fins politiques, et qu’ils s’opposent à l’utilisation par les États-Unis des médias des deux pays comme les pions d’un jeu. Si les États-Unis se soucient vraiment de leurs journalistes, ils devront prolonger les visas des journalistes chinois dans les meilleurs délais, au lieu de prendre les journalistes des deux pays en otages pour servir les intérêts politiques égoïstes de certains politiciens.

Nous exhortons à nouveau les États-Unis à agir dans le même sens que la Chine, à faire preuve de sincérité et à réagir aux demandes légitimes et raisonnables de la partie chinoise conformément au principe de respect mutuel, d’égalité et de réciprocité. En particulier, ils doivent prolonger les visas pour tous les journalistes chinois en poste aux États-Unis le plus tôt possible. Pour la partie chinoise, toutes les options sont sur la table, et la partie américaine le sait très clairement. Si les États-Unis sont déterminés à aller jusqu’au bout envers et contre tout, la Chine sera obligée d’avoir les réactions nécessaires et légitimes pour sauvegarder fermement ses droits et intérêts légitimes.

Bloomberg : Encore une question sur les médias chinois et américains. Pourquoi des journalistes non américains, des journalistes australiens et britanniques par exemple, sont-ils affectés par ce problème médiatique entre la Chine et les États-Unis ? Pouvez-vous nous en donner les raisons ?

Zhao Lijian : Je me suis très clairement exprimé tout à l’heure. La prolongation des cartes de presse des journalistes américains est en cours de traitement. Nous traiterons la question conformément aux lois et règlements.

Global Times : Le Département d’État américain a retwitté le 5 septembre les remarques du Secrétaire d’État Pompeo et du sous-Secrétaire Krach : « Vous voyez que le monde entier commence à s’unir autour du consensus central selon lequel le PCC va refuser la concurrence juste, réciproque et transparente » ; « Le PCC essaie de tirer parti de la technologie 5G pour créer et exporter la version de 1984 de George Orwell au 21e siècle ... Nous appelons toutes les nations et entreprises éprises de liberté à rejoindre The Clean Network ». Quelle est la réaction de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : C’est un autre exemple de recours à la diplomatie du mensonge, de la tromperie et du vol appliquée par une poignée de politiciens américains. Le « monde entier » dont ils parlent concerne peut-être les États-Unis eux-mêmes. Le soi-disant « consensus central » ne peut avoir un sens que si le sujet de la phrase est remplacé par « certains politiciens américains ». Les États-Unis se sont retirés d’une série d’accords et d’organisations internationaux et ont même sanctionné des personnels d’organisations internationales. Cela a déclenché une guerre commerciale. Ils ont réprimé des entreprises étrangères de haute technologie, et même arrêté, sous le prétexte d’accusations fabriquées de toutes pièces, une haute cadre d’une entreprise chinoise, alors que c’était une femme faible. Avec intimidation et coercition, les États-Unis travaillent sur le soi-disant « Clean Network ». Ils essaient de former un « empire d’espionnage », un « empire d’écoutes » et un « empire de piratage » grâce à des programmes tels que PRISM, Equation Group et Echelon. En réalité, les États-Unis, pleins de souillures, ne sont pas qualifiés pour critiquer les autres pays avec force gestes autoritaires. Comme les faits l’ont prouvé, ce sont précisément les États-Unis qui refusent la concurrence équitable, réciproque et transparente et qui tirent parti de leurs avantages pour créer et exporter la version « 1984 » de George Orwell au 21e siècle. Certains politiciens américains détruisent et mettent fin, par leurs actes, au principe du marché libre, à la neutralité concurrentielle, à la primauté du droit et aux règles internationales. La communauté internationale doit s’opposer à un tel comportement rétrograde.

Journaliste étranger : Une question concernant les médias chinois et américains. Vous venez de dire que les journalistes chinois en poste aux États-Unis sont confrontés à des problèmes pour renouveler leurs visas. Donc, pour être très clair, s’ils ne peuvent pas obtenir de nouveaux visas pour les États-Unis, la Chine expulsera-t-elle davantage de journalistes américains en poste en Chine ?

Zhao Lijian : Comme je viens de le dire, la partie chinoise a fait preuve de retenue au maximum. Mais toutes les options sont sur la table. Ce que vous avez présumé est la dernière chose que nous voulons voir.

Je viens de vous présenter une nouvelle fois les tenants et aboutissants de toute l’affaire. J’espère que vous couvrirez tous ces faits et que vous ferez connaître au public européen et américain avec vos stylos et vos caméras ce qui se passe réellement en Chine, pour que le monde entier sache que l’administration américaine et certains politiciens américains effectuent des manipulations politiques.

Associated Press of Pakistan : Le Premier Ministre Imran Khan a déclaré dans une interview exclusive que les relations bilatérales entre le Pakistan et la Chine sont « meilleures que jamais » et que l’avenir économique du Pakistan est désormais lié à la Chine. Il a également déclaré que le taux de croissance de la Chine est plus élevé que dans tout autre pays du monde et que le Pakistan doit s’inspirer du mode de développement de la Chine pour sortir sa population de la pauvreté. Dans le même temps, il a réfuté les rumeurs sur les tentatives de renégociation avec la Chine des clauses de coopération sur le Corridor économique Chine-Pakistan (CPEC). Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine apprécie les commentaires positifs du Premier Ministre Imran Khan sur les relations sino-pakistanaises.

En tant que partenaires de coopération stratégique à toute épreuve, la Chine et le Pakistan font toujours preuve d’une confiance mutuelle et d’un soutien réciproque. Cette année, les relations sino-pakistanaises, ayant résisté à l’épreuve du COVID-19, se sont consolidées davantage grâce à une plus grande confiance mutuelle, une coopération plus approfondie et une amitié enracinée profondément dans les esprits. Depuis la création du Bureau des Affaires du CPEC, la construction du CPEC, important projet pilote de coopération dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » et de coopération sino-pakistanaise, a enregistré de nouveaux progrès à contre-courant. La Chine est prête à travailler de concert avec le Pakistan pour faire progresser la coopération entre les deux pays dans tous les secteurs et forger une communauté de destin plus étroite entre les deux pays dans la nouvelle ère afin d’apporter plus de bonheur aux deux peuples.

Beijing Daily : Le 2 septembre, le Ministère chinois des Affaires étrangères et l’Institut national de Recherche sur la Mer de Chine méridionale ont organisé conjointement un séminaire international par liaison vidéo sur le thème « La Mer de Chine méridionale : les perspectives de la coopération ». Je voudrais savoir quel type de signaux la Chine souhaite envoyer en organisant ce séminaire à la veille des réunions des Ministres des Affaires étrangères sur la coopération en Asie de l’Est. Et quels effets le séminaire a-t-il produits ?

Zhao Lijian : Ces derniers jours, le Ministère des Affaires étrangères et l’Institut national de Recherche sur la Mer de Chine méridionale ont organisé conjointement un séminaire international par liaison vidéo sur le thème « La Mer de Chine méridionale : les perspectives de la coopération ». Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a prononcé une allocution d’ouverture intitulée « Travailler ensemble pour faire de la Mer de Chine méridionale une mer de paix, d’amitié et de coopération ». Il a exprimé la détermination ferme de la Chine à travailler avec les pays de la région pour sauvegarder la stabilité en Mer de Chine méridionale et relever ensemble les défis. Le Vice-Ministre des Affaires étrangères Luo Zhaohui a interprété de manière approfondie l’allocution du Conseiller d’État Wang Yi concernant l’importance et les moyens de coopération, expliqué la politique de la Chine relative à la Mer de Chine méridionale, à l’ASEAN et aux pays limitrophes, et présenté des propositions sur la coopération pragmatique concernant la Mer de Chine méridionale.

Plus de 100 anciens responsables politiques, officiels et experts venant de Chine, des pays de l’ASEAN et des pays concernés hors de la région ont formulé des propositions lors du séminaire. Ils affirment tous qu’avec les efforts concertés des pays de la région, la situation en Mer de Chine méridionale a maintenu une stabilité globale. Ils appellent les pays de la région à s’unir et à collaborer, à surmonter les perturbations extérieures, à réaliser de plus grands progrès dans la coopération régionale et à accélérer les consultations du COC pour soutenir conjointement la paix, la stabilité et le développement en Mer de Chine méridionale.

Bloomberg : Selon des reportages, le Département américain de la Défense travaille avec d’autres départements pour décider s’il va prendre des mesures à l’encontre de Chinese Semiconductor Manufacturing International Corporation (SMIC), et demande aux fournisseurs américains de réclamer une licence spéciale avant de faire des livraisons à l’entreprise. SMIC a répondu que ses produits n’étaient pas utilisés à des fins militaires. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine a exprimé à plusieurs reprises sa position solennelle sur la répression injustifiée d’entreprises chinoises par les États-Unis. Depuis un certain temps, les États-Unis abusent du concept de sécurité nationale et du pouvoir de l’État pour imposer toutes sortes de mesures restrictives aux entreprises chinoises sans produire de preuves solides. C’est de l’intimidation flagrante. La Chine s’y oppose fermement.

Ce que les États-Unis ont fait montre clairement que l’économie de marché et le principe de concurrence loyale qu’ils prétendent défendre depuis toujours ne sont qu’un paravent. Une telle pratique viole les règles du commerce international, perturbe les chaînes industrielles, d’approvisionnement et de valeur mondiales, et nuira inévitablement aux intérêts nationaux et à l’image des États-Unis. Nous recommandons aux États-Unis d’arrêter l’acte erroné visant à réprimer les entreprises étrangères par l’élargissement du concept de sécurité nationale.

China Daily : Le Président de la République tchèque Milos Zeman a déclaré, dans une interview accordée le 6 septembre, que la réunion de coordination de la politique étrangère des chefs constitutionnels suprêmes du pays avait voté contre la visite du Président du Sénat Miloš Vystrčil à Taiwan. Cependant, Vystrčil a tenu à effectuer la visite, ce qui était une provocation enfantine qui pourrait nuire à la coopération pragmatique avec la Chine. Le Président Zeman attache lui-même une grande importance aux relations avec la Chine et espère assister au Sommet Chine-Pays d’Europe centrale et orientale qui se tiendra en Chine lorsque la situation épidémique se sera améliorée. La Chine a-t-elle des commentaires à faire à ce sujet ?

Zhao Lijian : La Chine apprécie les efforts déployés par le Président Zeman visant à faire progresser l’amitié et la coopération entre la République tchèque et la Chine, et son attachement à la position ferme sur les questions majeures et sensibles liées à la Chine. Un développement sain des relations bilatérales est dans l’intérêt commun des deux pays et des deux peuples. Nous espérons travailler avec la République tchèque sur la base du respect mutuel et de l’égalité pour faire avancer continuellement les relations bilatérales en éliminant les troubles. Et nous souhaitons la bienvenue au Président Zeman pour sa présence au Sommet Chine-Pays d’Europe centrale et orientale.

Reuters : Une question sur les médias chinois et américains. Combien de journalistes américains seront touchés si la Chine adopte de nouvelles contre-mesures ? Et combien de journalistes américains y a-t-il en Chine actuellement ?

Zhao Lijian : Je viens de donner des explications très claires tout à l’heure.

En ce qui concerne les chiffres précis sur lesquels vous avez posé des questions, j’ai déjà dit que les États-Unis avaient expulsé plus de 60 journalistes chinois et refusé le renouvellement des visas à plus de 20 journalistes chinois, mais la partie chinoise n’a pas expulsé le même nombre de journalistes américains.

Je peux souligner encore une fois que le renouvellement des cartes de presse des journalistes de CNN et d’autres médias américains est en cours de traitement. Le travail et la vie des journalistes concernés ne seront nullement affectés avant l’obtention de leurs nouvelles cartes de presse. Nous avons déjà fait part de cela à la partie américaine.

Prasar Bharati : Selon des reportages, cinq jeunes Indiens ont été portés disparus dans l’« État de l’Arunachal Pradesh ». Le Secrétaire d’État indien chargé de la Jeunesse et des Sports a twitté hier que l’armée indienne avait envoyé un message par la ligne rouge à l’APL à ce sujet. Pouvez-vous donner les dernières informations à ce sujet ?

Zhao Lijian : La position de la Chine sur la section est de la frontière sino-indienne, Zangnan (la partie sud du Tibet en Chine), est constante et claire. La Chine n’a jamais reconnu le soi-disant « État d’Arunachal Pradesh » établi illégalement sur le territoire chinois. Pour le moment, je ne suis pas au courant de la situation que vous avez mentionnée.

Shenzhen TV : Les principaux responsables du Ministère chinois des Affaires étrangères ont eu récemment une rencontre collective avec les chefs de mission diplomatique des dix pays de l’ASEAN en Chine. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Zhao Lijian : Le Comité de l’ASEAN à Beijing, qui se compose d’ambassadeurs des dix pays de l’ASEAN en Chine, est un important canal de communication et de coopération entre la Chine et l’ASEAN. Chaque année, avant les réunions des Ministres des Affaires étrangères sur la coopération en Asie de l’Est, le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi rencontrait les chefs de mission diplomatique de l’ASEAN pour échanger et exprimer le soutien et la coordination de la Chine pour la réussite des réunions. Cette année, en raison de son agenda, il a chargé le Vice-Ministre des Affaires étrangères Luo Zhaohui de rencontrer les chefs de mission diplomatique des dix pays de l’ASEAN pour échanger des vues sur les relations Chine-ASEAN, la coopération en Asie de l’Est et d’autres questions d’intérêt commun.

La partie chinoise a partagé ses principales considérations pour la coopération actuelle en Asie de l’Est et s’est déclarée prête à travailler avec l’ASEAN pour renforcer la coopération anti-épidémique, reprendre les activités économiques, formuler les plans de travail pour l’année prochaine et gérer judicieusement les divergences pour assurer le plein succès des réunions des Ministres des Affaires étrangères sur la coopération en Asie de l’Est, en particulier la réunion du Ministre des Affaires étrangères de la Chine et des Ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN (10 + 1). Les chefs de mission diplomatique des dix pays de l’ASEAN ont félicité la Chine pour sa remarquable riposte à l’épidémie, remercié la Chine pour son précieux soutien aux pays de l’ASEAN dans la lutte anti-épidémique, et exprimé leur confiance dans une amitié et une coopération plus approfondies entre les deux parties dans l’ère post-épidémique. La partie de l’ASEAN approuve les considérations de la Chine sur les réunions des Ministres des Affaires étrangères et se dit prête à travailler avec la Chine pour mener à bien les réunions afin d’envoyer un signal positif de solidarité des pays de la région combattant ensemble le COVID-19 et poursuivant un développement partagé.

Bloomberg : La police de Hong Kong a arrêté des centaines de personnes lors des manifestations qui ont eu lieu ces derniers jours, signe que la « Loi sur la sécurité nationale à Hong Kong » n’a pas réussi à apaiser la colère des Hongkongais face à l’élection législative retardée. Quel est votre commentaire à ce sujet ?

Zhao Lijian : Ce n’est pas une question diplomatique. J’ai noté que le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong et le porte-parole du Bureau de liaison du gouvernement central populaire dans la Région administrative spéciale de Hong Kong ont réagi à ce sujet. Comme nous l’avons dit à plusieurs reprises, Hong Kong est une région administrative spéciale de la Chine, et l’élection législative de Hong Kong est une élection locale en Chine. Nous soutenons fermement le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hong Kong et la police de Hong Kong dans l’application légale de la loi afin de maintenir la stabilité et la primauté du droit dans la société de Hong Kong.

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