Ambassadeur   Ambassade   La Chine et Djibouti   Bureau du Conseiller Economique et Commercial   Service consulaire   Dossiers spéciaux   Contactez-nous   Fighting COVID-19 the Chinese way 
  Page d'accueil > Propos du porte-parole du MAE
Conférence de presse du 21 juillet 2020 tenue par le Porte-parole du Ministère des Affaires étrangères Wang Wenbin

2020-07-21 13:39

CCTV : Dans son discours prononcé lors du China Business Summit le 20 juillet à Auckland, la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern a déclaré que la Chine était le plus grand partenaire commercial de la Nouvelle-Zélande et que la relation avec la Chine était l’une des relations les plus importantes du pays avec l’extérieur. Face au Covid-19, les deux parties devraient continuer à renforcer la coopération dans des domaines tels que le libre-échange, l’environnement des affaires, le changement climatique et la santé publique. Dans le même temps, elle a déclaré que le gouvernement néo-zélandais avait exprimé sa préoccupation concernant des questions telles que Hong Kong, le Xinjiang et les droits de l’Homme. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Nous prenons note des reportages concernés et apprécions les remarques selon lesquelles le gouvernement néo-zélandais attache de l’importance au développement des relations avec la Chine. La Chine et la Nouvelle-Zélande sont des partenaires importants l’une de l’autre en matière de coopération. Le développement sain et stable des relations bilatérales sert les intérêts fondamentaux des deux pays et de leurs peuples. Dans les circonstances actuelles, la Chine est prête à travailler avec la Nouvelle-Zélande, à la lumière du principe du respect mutuel, de l’égalité et du bénéfice mutuel, pour renforcer la confiance mutuelle, approfondir la coopération, contribuer à la coopération internationale contre la pandémie et à la promotion de la reprise économique, et réaliser de nouveaux progrès dans notre partenariat stratégique global.

Je dois souligner que nous nous opposons fermement à l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Chine sous prétexte de Hong Kong, du Xinjiang ou des droits de l’Homme. La détermination de la Chine à sauvegarder sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts en matière de développement est inébranlable.

AFP : Un tribunal malawien a incarcéré lundi 7 ressortissants chinois pour possession illégale d’ivoire et d’écailles de pangolin. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ? La Chine a-t-elle collaboré avec le Malawi sur cette affaire ?

Wang Wenbin : J’ai noté les reportages concernés. En principe, le gouvernement chinois demande toujours aux citoyens chinois à l’étranger de se conformer aux lois et règlements locaux. Il ne couvrira jamais un citoyen chinois qui enfreint la loi dans d’autres pays, mais en même temps, il exige que le pays concerné applique la loi équitablement et garantisse la sécurité et les droits légitimes des citoyens chinois.

La Chine attache une grande importance à la protection de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction et remplit strictement ses obligations internationales en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES). Le gouvernement chinois applique une tolérance zéro pour le commerce illégal de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction et de leurs produits et est résolu à punir les coupables concernés conformément à la loi. La Chine continuera à travailler avec la communauté internationale pour protéger les espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction et réprimer le commerce illégal.

New York Times : Le gouvernement populaire central et le gouvernement de la RASHK ont-ils l’intention d’utiliser l’article 38 de la loi sur la sécurité nationale pour poursuivre les résidents d’autres pays pour des activités menées dans d’autres pays qui mettent en péril la sécurité nationale de la Chine ? Si oui, en quoi cela diffère-t-il de la « juridiction au bras long » des Etats-Unis que le Ministère des Affaires étrangères critique ?

Wang Wenbin : L’article 38 de la Loi de la République populaire de Chine sur la préservation de la sécurité nationale dans la Région administrative spéciale de Hong Kong (RASHK) stipule le principe de la compétence protectrice, qui est nécessaire pour réprimer efficacement les crimes qui mettent en péril la sécurité nationale et préserver la sécurité nationale de la Chine et la sécurité de la RASHK. C’est également une pratique courante dans de nombreux pays, y compris les Etats-Unis. Cela est fondamentalement différent de la « juridiction au bras long » utilisée par les Etats-Unis pour opprimer gratuitement les entités et les individus étrangers.

ITV : Le gouvernement britannique a suspendu le traité d’extradition entre le Royaume-Uni et Hong Kong et a introduit une interdiction des ventes d’armes à Hong Kong. Quelle est la réponse de la Chine à cela ?

Wang Wenbin : Les remarques et mesures erronées du Royaume-Uni sur Hong Kong constituent une grave violation du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales et une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Chine. Nous nous y opposons fermement et nous nous réservons le droit d’y répondre davantage.

Les affaires de Hong Kong relèvent des affaires intérieures de la Chine et aucun pays étranger n’a le droit de s’y ingérer. Le gouvernement chinois est déterminé à défendre la souveraineté nationale, la sécurité et les intérêts en matière de développement du pays, à appliquer intégralement et avec précision le principe d’« un pays, deux systèmes » et à s’opposer à toute ingérence étrangère dans les affaires de Hong Kong. Les tentatives d’ingérence et de pression ne réussiront jamais. Nous exhortons le Royaume-Uni à rejeter les illusions de conserver son influence coloniale sur Hong Kong, à corriger immédiatement son erreur et à cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine pour éviter de saper davantage les relations sino-britanniques.

CRI : La Chine et le Cambodge ont annoncé hier la conclusion des négociations sur l’accord de libre-échange Chine-Cambodge. Comment voyez-vous l’importance de cet accord dans les relations Chine-Cambodge ? Qu’apportera-t-il aux peuples des deux pays ?

Wang Wenbin : La Chine et le Cambodge sont des voisins et des amis à toute épreuve. Cette année marque le 10e anniversaire de l’établissement du partenariat stratégique global Chine-Cambodge et le premier anniversaire de la signature du Plan d’action pour la construction d’une communauté de destin Chine-Cambodge. Conformément au consensus atteint par les dirigeants des deux pays, nous avons mené des négociations sur un accord de libre-échange et sommes parvenus à un accord, ce qui a démontré une confiance politique mutuelle de haut niveau et une base solide pour la coopération. L’accord concerné couvre notamment la coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route », le commerce des biens et services, l’investissement, la coopération économique et technologique et le commerce électronique. Il aidera les deux pays à ouvrir davantage le commerce bilatéral et à promouvoir les investissements bilatéraux, et apportera plus d’avantages tangibles et d’opportunités de développement aux peuples des deux pays.

La Chine et le Cambodge soutiennent toujours le libre-échange et le multilatéralisme tout en s’opposant au protectionnisme et à l’unilatéralisme. Nous pensons que cet accord, après sa signature officielle, donnera un nouvel élan à la construction conjointe de qualité de « la Ceinture et la Route » et à la construction de la communauté de destin sino-cambodgienne, et contribuera à assurer la stabilité des chaînes d’approvisionnement et industrielles, à promouvoir une reprise économique régionale et à bâtir une économie ouverte mondiale.

BBC : Vous avez dit que la décision du Royaume-Uni constituait une violation du droit international. L’Ambassadeur de Chine au Royaume-Uni a également fait des commentaires similaires. Pourriez-vous nous dire quelle loi la Chine estime que le Royaume-Uni enfreint ?

Wang Wenbin : J’ai répondu à la même question hier. Je tiens à réaffirmer que nous nous opposons à l’ingérence du Royaume-Uni dans les affaires de Hong Kong et dans les autres affaires intérieures de la Chine, ce qui constitue une violation du droit international et des normes fondamentales régissant les relations internationales.

RIA Novosti : L’équipe de campagne pour la réélection du Président américain Trump a diffusé ce week-end des publicités sur Facebook affirmant que l’application vidéo chinoise TikTok espionnait les utilisateurs. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Une telle allégation est dénuée de tout fondement.

AFP : Des reportages indiquent que la Chine a déployé des avions de combat sur l’île de Yongxing. Est-ce vrai ? Avez-vous plus de détails ?

Wang Wenbin : Les îles Xisha font partie du territoire chinois. Le développement de la défense nationale par la Chine sur son propre territoire relève de sa souveraineté.

Macao Monthly : Le Président russe Poutine a proposé de tenir un sommet des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies dans un proche avenir. La Chine en a-t-elle discuté avec d’autres membres permanents du Conseil de sécurité ? Des progrès ont-ils été réalisés jusqu’à présent ?

Wang Wenbin : Cette année marque le 75e anniversaire de la victoire de la guerre antifasciste mondiale et de la fondation des Nations unies. Une communication approfondie et une coordination et une coopération renforcées entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité sur la situation internationale et les questions internationales d’importance majeure revêtent une signification importante pour maintenir le multilatéralisme, l’ordre international d’après-guerre, l’autorité de l’ONU et du Conseil de sécurité, ainsi que la paix et la stabilité régionales et internationales. La Chine soutient l’initiative de la Russie d’organiser un sommet des cinq membres permanents du Conseil de sécurité. Nous sommes en coordination avec la Russie pour les arrangements spécifiques du sommet et sommes prêts à rester en communication avec d’autres membres permanents du Conseil de sécurité.

Beijing Daily : L’Administration de l’aviation civile de Chine, l’Administration générale des douanes et le Ministère des Affaires étrangères ont publié conjointement un avis aujourd’hui, demandant aux passagers des vols à destination de la Chine de fournir des résultats négatifs de test au Covid-19 avant d’embarquer. Je me demande quelle est votre considération derrière cette nouvelle mesure.

Wang Wenbin : Le test d’acide nucléique est la principale approche pour tester le Covid-19, largement reconnue par tous les pays. Alors que la situation épidémique dans certains pays est maîtrisée ou s’améliore, les pays reprennent progressivement les échanges interpersonnels et les vols internationaux. Pour assurer la sécurité des voyages internationaux et réduire le risque de transmission transfrontalière, les autorités compétentes chinoises ont fait référence aux pratiques des autres pays et ont publié un avis demandant progressivement aux passagers des vols à destination de la Chine de fournir des résultats négatifs de test d’acide nucléique.

Cette mesure est propice aux flux transfrontaliers de personnes, à la reprise des activités dans tous les pays, et au rétablissement de l’ordre dans les échanges interpersonnels.

Question complémentaire : Comment la Chine envisage-t-elle de mettre en œuvre cette mesure ?

Wang Wenbin : Les passagers chinois et étrangers à bord des vols à destination de la Chine doivent avoir effectué leurs tests d’acide nucléique au cours des cinq jours précédant leur date d’embarquement. Les compagnies aériennes vérifieront les résultats des tests des passagers lorsqu’ils embarqueront dans l’avion.

Les ambassades chinoises à l’étranger évalueront scrupuleusement les capacités de test d’acide nucléique des pays de départ et d’autres conditions connexes, et confirmeront la date de mise en œuvre sur la base d’une consultation complète et d’un accord conclu avec les pays de départ. Les modalités spécifiques de mise en œuvre seront publiées par nos ambassades.

South China Morning Post : La partie chinoise a déclaré que le Conseiller d’Etat et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi et le Vice-Premier ministre et Ministre des Affaires étrangères du Vietnam, Pham Binh Minh, coprésideraient aujourd’hui une réunion du Comité directeur Chine-Vietnam pour la coopération bilatérale. Cette réunion s’est-elle clôturée ? Quels sujets les deux parties ont-elles abordés ? Y a-t-il de derniers développements concernant la mer de Chine méridionale ?

Wang Wenbin : J’ai publié hier des informations sur cette réunion et nous vous donnerons des mises au point en temps opportun sur la réunion. Veuillez suivre cela, s’il vous plaît.

BBC : Le Conseil des députés des Juifs britanniques a écrit à l’Ambassadeur Liu Xiaoming à la suite de l’interview qu’il a accordée ce week-end à la BBC. La lettre reconnaît les réalisations de la Chine ces dernières années, mais compare le traitement des musulmans, en particulier des Ouïghours au Xinjiang, à celui des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Je ne suis pas au courant de la lettre que vous avez mentionnée. Je voudrais réitérer que la question concernant le Xinjiang ne concerne pas les droits de l’Homme, la religion ou l’ethnie, mais la lutte contre le terrorisme et le séparatisme. Comparer la situation au Xinjiang aux souffrances subies par le peuple juif est parfaitement ridicule.

Les affaires du Xinjiang relèvent purement des affaires intérieures de la Chine et aucun pays n’a le droit ni n’est en position de s’y ingérer. Le gouvernement chinois est fermement déterminé à défendre la souveraineté, la sécurité et les intérêts en matière de développement du pays, à lutter contre le terrorisme, le séparatisme et l’extrémisme religieux et à s’opposer à toute ingérence étrangère dans les affaires du Xinjiang et dans les autres affaires intérieures de la Chine.

Reuters : Le Département américain du Commerce a ajouté 11 autres entreprises chinoises à sa liste d’entités, affirmant qu’elles étaient impliquées dans des violations des droits de l’Homme des Ouïghours par la Chine au Xinjiang. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Sous prétexte de « droits de l’Homme », les Etats-Unis ont abusé des mesures de restriction à l’exportation et ont placé ces entreprises chinoises sur leur liste d’entités. Cela constitue une violation des normes fondamentales régissant les relations internationales et une ingérence dans les affaires intérieures de la Chine, et sape les intérêts de la Chine. La Chine s’oppose fermement à cela.

Les Etats-Unis ne se soucient pas des « droits de l’Homme ». Leur véritable intention est d’opprimer les entreprises chinoises, de saper la stabilité du Xinjiang et de calomnier la politique chinoise concernant le Xinjiang. La communauté internationale la voit très clairement.

Nous exhortons les Etats-Unis à corriger leurs erreurs, à retirer cette décision et à cesser de s’ingérer dans les affaires intérieures de la Chine. La Chine continuera de prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder les droits et intérêts légitimes de ses entreprises.

BBC : Il n’y a pas si longtemps, le Royaume-Uni et la Chine qualifiaient les relations sino-britanniques d’« âge d’or ». Ce terme peut-il décrire précisément les relations actuelles entre la Chine et le Royaume-Uni ?

Wang Wenbin : Les relations entre Etats doivent reposer sur le respect mutuel, en particulier en ce qui concerne les intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de chacun, ainsi que sur l’égalité et les avantages mutuels. Dans le même temps, la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autres pays, norme fondamentale dans les relations internationales, doit également être observée. En ce qui concerne les relations sino-britanniques, ce sont les actes qui comptent, pas les mots.

China Review News : Le Bureau du Procureur général de Russie a ajouté le 20 juillet sept organisations du Falun Gong à la liste des organisations indésirables, disant que leurs activités mettent en péril la sécurité de la Russie. Le même jour, le Secrétaire américain Pompeo a publié une déclaration intitulée « 21e anniversaire de la persécution du Falun Gong par le gouvernement de la RPC » sur le site Web du Département d’Etat. Quel est le commentaire de la Chine à ce sujet ?

Wang Wenbin : Le Falun Gong est une secte interdite par le gouvernement chinois. Il est anti-société, anti-science et anti-humanité. La Russie a pris la décision d’ajouter sept organisations du Falun Gong à sa liste d’organisations indésirables et d’interdire leurs activités dans le pays. Nous accueillons favorablement et apprécions cela.

Quant à la déclaration de Pompeo, je dois souligner que, pour attaquer et salir la Chine, Pompeo n’a aucun scrupule à être de connivence avec une secte comme le Falun Gong. C’est une nouvelle bassesse méprisable de sa part.

China Youth Daily : La Chine a récemment suspendu l’importation de crevettes congelées de certaines entreprises équatoriennes après que des échantillons prélevés sur la surface de leur emballage et les parois internes de leurs conteneurs ont été testés positifs au Covid-19. Nous avons appris que la Chine et l’Equateur ont tenu des consultations à ce sujet et sont parvenus à un consensus. Pourriez-vous en partager des détails ?

Wang Wenbin : Le virus est un ennemi commun de toute l’humanité. Depuis la survenue du Covid-19, la Chine, l’Equateur et d’autres pays ont activement pris des mesures de prévention et de contrôle pour protéger la vie et la santé de leurs populations. Actuellement, tout en poursuivant les efforts visant à mener à bien la prévention et le contrôle et à se prémunir contre une résurgence, les divers pays s’efforcent de reprendre les activités afin de ramener le développement socio-économique sur la bonne voie.

Récemment, les autorités compétentes chinoises ont pris des mesures pour restreindre les importations de quelques entreprises équatoriennes dont des échantillons prélevés sur la surface d’emballage et les parois internes des conteneurs de crevettes congelées ont été testés positifs au Covid-19. La décision a été prise en fonction des besoins de prévention et de contrôle et vise à garantir la sécurité des aliments importés et à préserver la santé des populations. Les mesures concernées sont en pleine conformité avec le document « Le Covid-19 et la sécurité alimentaire : conseils pour les entreprises alimentaires », élaboré et publié conjointement par l’OMS et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Les préoccupations légitimes de l’Equateur ont également été pleinement prises en considération. Les mesures concernées ne s’appliquent qu’aux quelques entreprises mentionnées ci-dessus, tandis que les exportations d’autres entreprises vers la Chine ne sont pas affectées.

Ces derniers temps, les parties chinoise et équatorienne ont été en étroite communication par divers canaux. Les départements compétents des deux parties ont tenu de multiples séries de consultations de manière amicale et scientifique au sujet de la reprise du certificat d’exportation des entreprises équatoriennes, et des progrès positifs ont été accomplis. Les deux parties ont convenu de mettre en place un mécanisme de discussion et des mesures permettant de résoudre le problème et de veiller à leur application. Une fois certaines conditions remplies, les entreprises concernées pourront reprendre les exportations de crevettes congelées vers la Chine, ce qui favorisera une croissance solide du commerce alimentaire sino-équatorien.

Global Times : Les médias européens rapportent que le Ministère chinois du Commerce envisage de riposter contre des entreprises européennes telles que Nokia et Ericsson, si les membres de l’Union européenne suivent l’exemple des Etats-Unis et du Royaume-Uni en interdisant à Huawei d’accéder aux réseaux 5G en Europe. Pourriez-vous le confirmer ?

Wang Wenbin : Il s’agit d’une rumeur sans fondement et de fausses nouvelles malveillantes. Si vous remontez à l’origine des reportages européens, vous trouverez un article du Wall Street Journal citant des soi-disant « sources ». Le seul but de la fabrication de ces fausses nouvelles est de saboter la bonne coopération entre la Chine et l’Europe.

Je tiens à réaffirmer que la position de la Chine sur la 5G est cohérente et claire. Le marché chinois de la 5G est ouvert aux entreprises de télécommunications des divers pays, y compris aux entreprises européennes comme Nokia et Ericsson, qui ont déjà remporté des appels d’offres dans des projets chinois. Nous nous opposons à la pratique erronée d’abuser du concept de sécurité nationale et de violer les règles du commerce international pour exclure certaines entreprises d’un pays particulier. Nous espérons également que les pays européens offriront aux entreprises chinoises un environnement commercial équitable, juste, ouvert et non discriminatoire.

BBC : Vous venez de mentionner que, suite à la décision du Royaume-Uni concernant le traité d’extradition, la Chine se réserve le droit d’y répondre davantage. Cela veut-il dire qu’il n’y aura pas nécessairement de réponse ? Ou y aura-t-il certainement une sorte de représailles du côté chinois ?

Wang Wenbin : La Chine ripostera énergiquement aux actes erronés de la partie britannique.

[ Envoyer ce lien à un ami ]
  [ Imprimer ]